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Les Aventures de Mammouth le Paladin sur Elune (Episode 7)

 
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Mammouth



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MessagePosté le: 13 Sep 2005, 09:00    Sujet du message: Les Aventures de Mammouth le Paladin sur Elune (Episode 7) Répondre en citant

Episode 1 : Mammouth sauve le barrage de Stonewrought

Alors que j'arrivais peinard sur le barrage de Stonewrought pour me reposer au bord du Loch, l'ingénieur chargé du maintien en état du barrage me dit qu'il soupçonnait un futur attentat contre le barrage. Prenant ce mot un petit peu à la légère, les ingénieurs étant généralement très protecteur de leurs oeuvres, je décidai tout de même d'explorer les alentours, pour rassurer cet ingénieur.
C'est alors que je découvris deux Nains du Clan Dark Iron en train de poser des explosifs à l'extrémité du barrage. Mon sens de la justice décida à ma place et mon sens du combat suffit à venir à bout de ces deux malotrus. Juste après, je récupérai un échantillon de cette explosif et l'apportai à l'ingénieur. L'ingénieur fut surpris par cette poudre spéciale, et m'envoya l'apporter à son collègue de Dun Modr pour de plus amples analyses.
Un Paladin sert le bien et la justice, et cette mission était d'une priorité absolue. Bien que la région des Wetlands soit dangereuse, je n'hésitai pas une seconde. Je fonçai vers Dun Modr, évitant avec dextérité et habileté les atttaque d'Orcs, de Crocodiles, d'Araignées et de Raptors. Que font donc des Raptors ici ?
Arrivé à Dun Modr, l'analyse fut rapide et sans ambiguïté : l'explosif, malgré sa faible concentration, était capable de faire sauter tout Ironforge en une fois ! La situation était grave ! Il me fallait refaire tout le chemin en sens inverse et prévenir l'ingénieur du barrage du drame à venir. Ce que je fis...
Heureusement, l'analyste de Dun Modr m'avait aussi donné la recette permettant de créer un contre-explosif. Mais les ingrédients manquaient. L'ingénieur m'envoya donc les chercher. Si les 3 premiers ingrédients furent vite trouvés, le 4e demanda un peu plus de sérieux : il s'agissait du Crystal Mo'Grosh, détenu par les Ogres dans leur forteresse du même nom. La tâche ne prenait pas une bonne augure, sachant que le temps était compté.
Arrivé à l'entrée de la forteresse, des ogres patrouillaient un peu partout, et entrer seul aurait été une idée qui n'aurait pu qu'éfleurer une cervelle moisie d'Orc. Je trouvai justement un autre aventurier désireux d'entrer, mais lui dans le but de tuer ces ogres. Ce chasseur nain m'aida à trouver le crystal, tandis que je l'aidai à détruire ce clan d'ogres.
La victoire fut totale pour les 2 compagnons, chacun ayant rempli sa part du contrat. Nous nous dîmes au revoir et nous repartîmes chacun de son côté.
Lorsque je trouvai à nouveau l'ingénieur, celui-ci paniquait : des Dark Iron avaient été vus nageant à la base du barrage avec un tonneau à la main ! Sûrement le dernier bidon d'explosif avant de faire exploser le barrage. Après avoir créé le contre-explosif, l'ingénieur me le donna pour que j'aille désamorcer cette bombe. Encore une fois, je priai la Lumière de me donner la force nécessaire...
Et je plongeai dans les eaux du Loch !
A la base du barrage, je trouvai un tonneau d'explosif fraîchement posé et quelques bancs de poissons agressifs. Croyez-moi, ce n'est pas quelques poissons qui vont arrêter un Paladin en pleine mission. Après les avoir mis dans mon sac à dos pour les cuire plus tard, je pus atteindre le tonneau et verser le contre-explosif dedans. La bombe désamorcée, je pus la sortir de l'eau et la ramener comme preuve de mon succès à l'ingénieur. Toujours dans les eaux du Loch, j'ai trouvé le Monstre du Loch Ness justement.
Ce dernier me salua avec le respect dû à mon rang, et me proclama Sauveur du barrage Stonewrought. De suite, il hurla à tout le monde mon haut-fait
Ma mission était effectuée, et je repartis le coeur léger, fier du devoir accompli.



Episode 2 : Mammouth et le Complot des Defias

Lorsque je découvris Stormwind, je fus surpris de voir qu'une ville bâtie par des Humains puisse être aussi grande sans qu'elle ne s'écroule sur elle-même. Il faut dire que beaucoup d'ingénieurs et d'artisans nains travaillent pour les Nains, sûrement parce que les habitants de Stormwind doivent payer bien cher les services de mes confrères travailleurs. Cette ville est bien une capitale humaine : les races ne sont pas mélangées et les quartiers chics sont loin des quartiers plus aisés. Les Humains n'aiment pas ceux qui sont différents.
Après une visite rapide, je sortis découvrir la Forêt d'Elwynn. Cette petite forêt sympathique est un appel au pique-nique champêtre. Dommage que des bandes de voleurs rôdent dans le coin. Enfin, plus maintenant, puisque mon devoir de Paladin fut d'en occire un bon nombre, contre la reconnaissance de ma personne par le Grand Conseil des Paladins.
La Forêt d'Elwynn ne représantant que peu d'intérêt pour moi, je m'engageai vers la route menant à Westfall, en tuant au passage un chef Gnoll qui orne désormais le dessus de la cheminée d'un notable de la ville. Mais je découvris pour la première fois les premiers ravages faits par le fléau il y a 4 ans.
Sur ces terres qui constituaient le grenier de Stormwind, il ne reste que des plaines désolées, légèrement stériles et peuplées de monstres mécaniques attaquant toute personne. La surprise passée, je compris que le devoir m'attendait ici, et que le travail ne manquerait pas.
Les collines des Sentinelles étaient le lieu où les derniers habitants de ces plaines tentaient de reconstruire une ville digne de ce nom. Voyant l'état déplorable des bâtiments, je me dis que la reconstruction prendrait autant de temps qu'il faudrait à une Elfe pour accepter les avances sexuelles d'un Orc malade. Dans le but de pouvoir aider quelqu'un, j'allai de ce pas parler au chef de cette communauté.
Ce dernier me dit que la bande des Défias détenaient pratiquement toutes les fermes et les mines de Westfall. Il me chargea d'éliminer certains de leur représentant dans différents endroits. Pendant un moment, je crus que je m'étais changé en assassin, vu la quantité de Défias qu'il me fallut renvoyer à la poussière. Cependant, je me dis que cette mission était aussi digne d'un Paladin puisque les fermiers applaudissaient aussi mes exploits, et la défense des faibles est ma raison d'être. Lorsque ces missions furent accomplies, une mission particulière me fut donnée : le chef de la milice des Sentinelles était persuadé qu'une seule et unique personne dirigeait les Défias, ainsi que les monstres mécaniques. Il m'envoya demander des informations à Willy le Noir, à Lakeshire. Après une marche longue mais rapide, je trouvis Willy dans l'auberge. Ce voleur me confirma tout ce que le chef des Sentinelles pensait, mais que des gobelins se seraient même alliés avec les Défias, ce qui expliquerait la présence de ces monstres mécaniques. La mission devenait vraiment importante et urgente.
Les informations que je ramenai au chef des Sentinelles l'affligèrent car il aurait souhaité avoir tort. Il se demanda alors qui pouvait être à l'origine de tout ça. Il m'envoya à Stormwind, au QG de SI:7, les espions du royaume. Le chef de ces espions m'affirma que la tête pensante de tout ceci est un dénommé Van Cliff. Lorsque je rapportai la nouvelle à Westfall, le chef des Sentinelles me chargea officiellement de décapiter l'organisation des Défias, en lui apportant la tête de Van Cliff.
M'élançant vers son repaire dans la ville fantôme de Moonbroock, Il me sembla que je n'allais pas forcément ressortir en pleine forme de cet endroit…
Son QG se trouvait dans les Deadmines, les mines abandonnées de Moonbroock. A certains endroits, il y a même des mort-vivants. Dommage pour eux, un paladin est l'expert en meurtre de mort-vivant.
L'avancée dans les mines se faisait au pas. Rejoint par 3 autres valeureux guerriers, nous nous précipitâmes vers l'endroit où l'on supposait que Van Cliff se trouvait. Mais pour cela, il fallait passer sur le corps de ses lieutenants.
Le premier que nous rencontrâmes est un ogre. Cmme tous les ogres, il était gros et fort, mais on en avait vu d'autres. Après un combat acharné, l'ogre tomba à terre et nous continuons notre expédition. Celle-ci tomba, peu après sur des gobelins. La rumeur disant que ceux-ci aidaient Van Cliff était donc vrai. Nous tuâmes donc ces gobelins, avant de tomber nez-à-nez avec une de leurs déchiqueteuses !
Un combat des plus durs s'engagea, mais nous fumes victorieux une fois de plus.
Peu après, nous arrivâmes dans une crique souterraine, dans laquelle un bateau gigantesque se construisait. Il s'agissait certainement de l'arme de Van Cliff. Il nous fallait mettre un terme à cela. Laissant sur les docks des cadavres de Défias, nous allions monter sur le bateau quand M. Smite, un Tauren fidèle à Van Cliff apparut. Malgré ma petit taille, il comprit aisément que les Nains ne se laissaient pas faire comme ça. Et il alla rejoindre le rang de nos trophées.
Sur le navire, il nous fallu grimper jusqu'aupont supérieur, sur lequel nous attendait le chef des Gobelins. Nous pûmes nous en séparer non sans mal. Et Van Cliff apparut : ce dernier jura la perte de Stormwind avant defoncer sur nous. La bataille fut terrible, des Defias se précipitèrent pour préter main forte à leur chef, mais peine perdu pour eux, nous gagnâmes la partie.
Il ne me resta plus qu'à retourner voir le chef des Sentinelles, et à lui apporter la tête de Van Cliff. Celui-ci me félicita et tout le royaume fit la fête en mon honneur !
Mais alors que je retournais le rapport du chef des Sentinelles à Stormwind, le destinataire du message me prévint que la Confrérie n'était pas morte. Van Cliff n'était qu'un pion et les têtes pensantes étaient toujours vivantes. Le pire, c'est qu'il s'agissait de personnes très importantes qui logeaient dans le Donjon de Stormwind, au côté du Roi !
En allant voir le chef des services secrets de Stormwind, ce dernier me dit que la seule manière d'en finir est de les assassiner purement et simplement. Il m'envoya parler à son espion gnome qui surveillait les faits et gestes de ces personnes depuis longtemps. Lorsqu'il me vit, il sut que le plan final commençait et se chargea de me permettre de me retrouver seul avec le noble et son complice Defias, que j'exécutais sommairement.
Retournant voir le chef des espions, il me dit que personne ne saurait quelle avait été mon implication dans cette assassinat et me certifia qu'il prendrait toutes les responsabilités car près tout, il y était habitué.
Cette fois, la Confrérie était définitivement mise à genou et enterrée !



Episode 3 : Mammouth dans les profondeurs de Blackfathom

Il faisait sombre ce jour-là dans Ashenvale. D'ailleurs, le soleil venait de tomber dans la mer ce qui n'embellit pas le paysage quelque peu inquiétant de cette forêt. Même si les monstres n'étaient pas forcément dangereux dans ce secteur, il valait mieux rester sur ses gardes afin d'être prêt en cas de rencontre avec n'importe quoi de plus gros que d'ordinaire. Et les territoires de la Horde n'étaient pas si éloignés de ça. Pour pouvoir se faire forger une bonne arme, il fallait prendre tous ces risques.
En effet, après avoir sauvé sa femme des Defias, Jordan Stillwan voulait me remercier en me fabriquant une arme spéciale. Mais comme il n'avait pas les composants nécessaires sur lui, il me demanda de les trouver pour lui. Et c'est pour récupérer une pierre de Kor que je m'étais rendu, pour la première fois, en territoire elfique. Même si ces créatures étaient désormais les alliés d'Ironforge, je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux histoires d'elfes sanguinaires que me racontaient mes parents, ou d'elfes tellement stupides qui avaient confondu l'ours d'un chasseur Nain avec un druide Elfe sous forme animal. Je ne m'étais donc pas attardé dans Auberdine, et de toute façon, j'avais encore de la route à faire jusqu'à la forteresse de Blackfathom.
Lorsque j'arrivai sur les rivages côtiers d'Ashenvale, je découvris un guerrier Humain qui cherchait lui aussi Blackfathom. Nous faisions un pari, celui qui trouverait l'endroit en premier se ferait payer une bière par l'autre. Des paris comme ça, il ne fallait jamais en faire avec un Nain, et je trouvai l'entrée en 1 minute chrono. L'Humain fut dégoûté mais beau joueur, il reconnut sa défaite.
Cependant, l'affaire n'était pas encore pliée. L'entrée de Blackfathom donnait sur un trou immense, avec de l'eau au fond. Et aucun autre passage n'était visible. Après une courte concertation avec mon nouveau compagnon, nous décidâmes de sauter dans le trou afin de découvrir un passage aquatique, que nous trouvâmes tout de suite. Bien sûr, nous avions d'abord regardé si la remontée aurait été possible une fois descendus, et les marches d'escalier que nous avions vues nous avaient permis de prendre une décision rapide et juste.
Ce passage aquatique débouchait sur une grotte, creusée il y a fort longtemps d'après les signes que nous relevions sur les murs. A notre grande surprise, aucun comité d'accueil, mais des cadavres de Nagas un peu partout.
La cause de ce massacre fut tout de suite trouvée : deux paladines de Stormwind étaient justement ici pour les mêmes raisons et même plus. Ces dernières, en plus de chercher la pierre de Kor, avaient été chargées par un haut fonctionnaire d'Auberdine de ramener la tête d'un sorcier se terrant dans ces grottes. Surpris par tant de haine, l'une des deux, certainement la plus expérimentée, me dit que ce sorcier contrôlait les Nagas et voulait ressusciter Anu'Arak, leur Dieu maléfique. Les deux paladines nous demandèrent alors de l'aide pour mener à bien cette mission. La gloire et l'argent potentiellement gagnables en cas de réussite eurent tôt fait de provoquer, à nouveau, une réponse rapide et positive à leur proposition. L'Humain accepta aussi, certainement pour pouvoir accrocher une paladine à son tableau de chasse et pouvoir impressionner ses collègues lors de ses futures buveries à la Taverne du Cochon Siffleur. Notre aide les rassura et pour compléter le groupe, elles appelèrent, à travers le cristal de communication, un de leurs amis, un paladin vétéran et très expérimenté. Ce dernier m'impressionna par l'aura de noblesse et de dévotion qu'il projetait.
Après les traditionnels discours de moral et de courage ("On y go ! On va les massacrer ! Les Nagas ont des petites bites !"), nous partîmes dans les profondeurs de Blackfathom. Ces couloirs, bien que tortueux, ne se dédoublaient pas et nous pouvions donc être sûr de nous déplacer toujours sur le bon chemin. En tuant diverses créatures parmi lesquels on peut compter des Nagas et des Satyres, nous arrivâmes dans ce qu'on aurait appelé une clairière en forêt. Cette voûte surplombait un terre-plein centrale avec en son milieu une tortue géante qui, à première vue, voyait d'un mauvais œil notre incursion et ne nous laisserait pas passer facilement.
Je m'étais toujours demandé ce que donne la viande de tortue cuite à la bière. Je me jurai de tester cette recette après être rentré à l'auberge puisque j'en disposais maintenant de bonnes quantités dans mon sac. Après cet entracte, nous repartîmes pour la suite des aventures. Parfois, ils fallaient nager un peu, parfois il fallait sauter de plate-forme en plate-forme comme le faisait très bien une copine voleuse et membre de la Ligue des Explorateurs, une certaine Lara Croft. En chemin, toujours en taillant dans le vif de la chaire des Nagas, nous trouvâmes les gemmes de Kor. Fiers de notre butin, nous nous autorisâmes une petite pause avant de continuer notre périple. Un bon repas nous permit de repartir requinquer comme jamais.
Le voyage devenait un peu lassant. Toujours le même paysage, les mêmes couloirs, le même sang sur nos armes. Et c'est alors que nous découvrîmes le Temple de Anu'Arak. Cette grotte était immense, et d'innombrables magiciens noirs gardaient la route menant au temple. Nous fûmes tous surpris de constater que toutes les races de Kalimdor et d'Azeroth étaient représentées. Il semblerait que cette secte ait eu un très large recrutement : des Nains, des Humains, des Mort-Vivants, des Gnomes et même des Taurens ! Que faisaient-ils si loin de leurs pâturages ? Comment faisaient-ils pour se nourrir puisque ici, il n'y avait pas d'herbe à brouter ? Encore une énigme de la nature qu'il fallait nous empresser de résoudre.
A chaque fois que nous tentions de passer tranquillement, ces fanatiques nous disaient qu'il faudrait passer sur leurs corps pour pouvoir continuer notre route. Il fallait aussi croire qu'ils ne savaient pas que contre des moines, même fanatiques, nos marteaux étaient bien plus puissants que leurs protections en tissu. Telle une débrousailleuse, nous nous taillâmes donc un passage parmi tous ces fanatiques. Nos préférés furent bien évidemment les morts-vivants, qui ne duraient pas longtemps face à 4 paladins et leurs exorcismes en série. Les combats furent durs et sanglants mais nous en sortîmes victorieux.
Le temple lui-même ressemblait à ce qu'on pouvait attendre dans une grotte aquatique : murs bleutés, eau ruisselante, sol érodé et torche placée sous des protections de pierre. L'entrée du temple, férocement gardée, était au somment d'un escalier de taille moyenne. Comparée aux découvertes de mon amie voleuse citée plus haut, il faut croire que les décors étaient adaptées à ma taille.
A l'intérieur, nous découvrîmes un démoniste Orc. C'est certainement cette tête, hideuse et puante comme celle de tous les Orcs, qu'ils nous fallait ramener. Ce sorcier n'apprécia pas notre arrivée, et lâche comme un magicien, il invoqua des sbires pour nous combattre. Le sorcier nous envoya plusieurs sorts assez dérangeants, et après une longue bataille dans laquelle les coups critiques et les soins pleuvaient, nous pûmes couper la tête de ce sorcier. Notre victoire permis la destruction du culte. La résurrection de Anu'Arak n'aurait pas lieu. Les peuples Nagas n'avaient plus qu'à retourner dans leurs cachettes souterraines s'ils n'avaient pas envie de finir en steaks, évidemment arrosés d'hydromel.
Tandis que nous fouillions l'Autel au milieu de laquelle une statue d'une déesse à 6 bras était montée, nous trouvâmes un passage secret. Vu le chemin que nous avions parcouru pour arriver jusqu'ici, il était certain qu'un passage plus court vers la lumière du jour était envisageable.
Ce passage, au lieu d'être étroit et bas de plafond, s'avérait immense. En largeur, en longueur et en hauteur. Cette caverne venait d'être fraîchement creusée. Et nous comprîmes aussitôt pourquoi la taille était démesurée. Anu'Arak vivait ici, et cette hydre à trois têtes n'appréciait pas que l'on ait décimé son culte. La bataille fut encore plus dur que contre le sorcier, certains furent à la limite de finir leur vie à nourrir les rares poissons qui pataugeaient dans la faible profondeur d"eau au sol. Dame Victoire a finalement choisi son camp, le notre, et Anu'Arak tomba sous nos coups.
Tandis que nous nous félicitions mutuellement, un Nain apparut. Il dit qu'il fut le premier à tenter la résurrection d'Anu'Arak, mais que lorsqu'il comprit que les Nagas avaient des visions guerrières et territoriales, il avait préféré abandonner leur cause. Colériques, les Nagas l'avait alors enfermé dans cette caverne. La mort d'Anu'Arak lui permit d'espérer de revoir la lumière du jour. Et il nous téléporta tous en dehors de ce lieu sordide, désormais vide de toute présence maléfique.
Lors de notre retour à Auberdine, les Elfes nous félicitèrent chaleureusement. Surtout les Humains. Pour ma part, j'eus droit à des remerciements quelque peu retenus, les vieilles rancoeurs ont la vie dure. Cependant, la récompense permis d'oublier ceci. Au programme : festivité et bières à volonté ! Même si la bière elfique n'a rien à voir avec la bière des Maîtres Nains, il faut avouer que le goût s'améliore lorsque l'on n'a que ça à se mettre dans l'estomac.
Encore une fois, la Lumière était victorieuse, mais par delà les montagnes, dans des contrées inexplorées, d'autres projets sombres menaçait…


Episode 4 : Mammouth et le Poing de Verigan

Il y a des jours où il vaut mieux rester couché. Il y a des jours où l'on regrette de ne pas s'être levé. Il y a aussi des jours où l'on aurait préféré rester au lit, mais où l'on se rend compte qu'il valait mieux être debout même si c'était très embêtant. Il y a des jours comme ça…
La soirée s'annonçait tranquille. Pas de raid de la Horde en cours, pas de raid de l'Alliance de prévu. Une soirée tranquille en perspective, et j'avais bien décidé de mettre ce temps à profit pour aller faire un tour du côté de la Cathédrale de Lumière de Stormwind. Cela faisait assez longtemps que je n'y étais pas allé et je pensais que l'expérience acquise au fil des aventures me permettrait l'obtention de nouvelles capacités de la part des Maîtres Paladins de la cité humaine.
Les récits de mes exploits m'avaient précédés et le Maître des Paladins, en plus de m'offrir de nouveaux sorts, me chargea d'une mission claire et précise : il s'agissait d'aller voir Daphné Stillwell dans Westfall et de répondre positivement à sa demande d'aide. La dame disait que les Défias la harcelaient jour et nuit afin de lui faire quitter sa maison. En réponse à ces provocations, elle avait envoyé des rafales de plomb avec son fusil et avait tué quelques uns de ses agresseurs. Ayant moyennement accepté ce genre d'argumentation contraire à leur volonté, les Défias menaient depuis des raids visant à affaiblir Daphné mais elle craignait qu'ils ne s'attaquent désormais à elle. La Lumière aide tout ceux dans le besoin, et cette dame nécessitait une aide efficace et immédiate.
La maison de Daphné n'est pas aisée à trouver, malgré les explications du Maître des Paladins. Cachée au plus profond du sud-ouest, derrière une mine abandonnée et donnant sur le Longshore, elle est de plus difficile d'accès. Au moins, cette difficulté d'accessibilité lui permettait de voir venir les groupes de Défias de loin. Arrivé sur place, Daphné me livra ses impressions pour le moins directes : les Défias revendiquaient ce territoire et voulait la faire partir par tous les moyens et elle ne voulait pas partir, car cette maison était SA maison et que s'ils n'étaient pas contents, qu'ils aillent se faire voir ! Devant une telle détermination, je fus surpris. D'habitude, les demandes d'aide proviennent de personnes au bord de l'effondrement moral et physique, mais cette jeune femme était en pleine forme, comme si elle avait bu un tonneau de potions de force et d'endurance. Elle m'explique aussi qu'elle avait surpris une conversation des Défias qui disait qu'ils allaient en finir avec elle pour toujours. Certains auraient pris peur mais pas elle. D'ailleurs, sentant venir les premiers groupes d'assassins, elle se précipita sur son fusil et commença, avant que je n'ais le temps de me saisir de ma masse, à les arroser copieusement.
La bataille fut difficile mais la victoire fut totale. Les groupes de Défias se succédèrent mais ne furent rien devant notre défense. Obligés de passer par un goulet étroit, les Défias se faisaient joyeusement canardés sans qu'ils puissent répliqués. Avec cette défaite, que mes frères forgerons appelleraient une branlée monumentale, les Défias ne reviendraient pas de sitôt ici. D'ailleurs, Daphné laissa paraître sa joie et me chargea d'envoyer un message au Maître des Paladins de Stormwind et à son mari, à Ironforge.
Après m'être assuré qu'elle n'était plus en danger, je rejoignais la capitale humaine et je rendis compte de ma mission au Maître des Paladins. Fier de moi, il m'accorda le don de sentir les morts-vivants. Encore une arme pour affronter cette malédiction efficacement.
Aussitôt fini, je m'engageai dans le tramway des abysses afin de rejoindre Ironforge. Ce tramway possédait un passage aquatique. Le tramway passe dans un tube de verre qui permettait de regarder les poissons et je fus surpris de voir le célèbre Nessy, gambadé joyeusement au fond de l'eau.
A Ironforge, je trouvai John Stillwell à la sortie de la cité naine. D'ailleurs, quelques Hordeux avaient décidés de prendre d'assaut la ville. Mal leur en prit, des petits lv30 avaient cru pouvoir résister aux attaques des gardes. Nul besoin d'aller au combat, les Hordeux venaient eux-même se faire massacrer. Le fonctionnement du cerveau est encore un mystère pour la médecine, mais celui qui arriverait à analyser celui des Hordeux mériterait une statue à son nom dans chaque village. Mais bon, pour résoudre cette énigme, il faudrait déjà prouvé que les Hordeux disposent d'un cerveau… Rien de tel que le spectacle de Hordeux se faisant massacrer pour se détendre devant une bonne bière ! L'amusement terminé, je repris le cours de mes activités et donnai la lettre de Daphné à son mari.
Ce dernier me remercia grandement de son aide et, conscient que je méritai une récompense digne de ce nom, tenta de me fabriquer une arme spéciale Paladin. Le problème est qu'il lui manquait quelques composants pour donner à cette arme des pouvoirs magiques. Il me chargea donc d'aller lui rapporter du bois de Whitespoon, du minerai, son marteau de forgeron qu'il avait oublié dans sa ferme natale, et une gemme de Kor.
Le bois de Whitespoon pouvait se trouver dans les Deadmines de Westfall. Durant mon aventure dans cette zone (voir "Mammouth et le Complot des Défias", en vente dans toutes les bonnes librairies), je trouvai ce bois sur un gobelin.
Le minerai qu'il voulait était spécial. Il s'agissait de minerai d'incendicite qu'un de ses amis forgeron à Thelmasar possédait. Lorsque je rendis visite à son collègue, ce dernier me dit que sa dernière cargaison s'était faite capturée par les ogres Mo'Grosh, de l'autre côté du Loch. Avec quelques amis de voyage, nous nous introduisîmes dans leur forteresse et je réussis à trouver ce que je cherchais. La ramenant à Thelmasar, ce dernier me donna donc une partie du minerai que la caisse contenanit.
Pour la gemme de Kor, il fallait que je m'adresse à un de ses amis elfes, à Auberdine. Concernant l'obtention de cette gemme, "Mammouth dans les Profondeurs de Blackfathom" résumait parfaitement la situation.
Enfin, son marteau de forgeron était le dernier élément indispensable. Le problème est qu'il l'avait oublié lorsqu'il avait dû quitter précipitamment sa ferme lors d'un raid de morts-vivants pendant l'invasion du fléau dans Lordaeron.
Cette ferme se trouvait près du village de Pyrewood. Lorsque je lui demandai plus de précision quant à la localisation de ce lieu, il me dit qu'il se trouvait dans la forêt de Silverpine, en plein territoire mort-vivant ! Quelque peu déconcertait puisqu'il me fallait aller dans cette contrée où je ne serai sûrement pas le bienvenu, il me fallait me résigner à y aller. Si le territoire représentait un danger réel, ça n'était rien comparé au trajet qu'il fallait faire à pied. Partant de Menethil, il me fallait me rendre à Dun Modr au nord des Wetlands. De là, il fallait suivre la route, entrer sur les plateaux d'Arathi et prendre la branche ouest lorsque la route se coupait en deux. En continuant sur cette route, je me retrouvai face à l'ancien mur protecteur des collines d'Hillsbrad. Ce mur, en piteux état, ne protégeait plus rien désormais. Le chemin continuait et je pris un peu de repos dans la ville de Southshore. J'en profitai pour parler avec le Maître des Gryphons qui m'ouvrit une nouvelle route aérienne. Quelques villageois apprécièrent aussi l'aide que je leur apportai et me récompensèrent généreusement. Mais le chemin était encore long et il me fallait reprendre la route.
Un peu plus tard, j'entrai enfin dans la forêt de Silverpine. Cette forêt était à la limite de la décrépitude. On pouvait sentir la présence du fléau dans chaque branche, dans chaque feuille. La cité mort-vivante d'Undercity ne devait pas se trouver très loin d'ici…
Après une marche longue et monotone, le village de Pyrewood m'ouvrit ses portes. Les habitants d'ici étaient encore plus terrifiés qu'à Darkshire. Les yeux seraient sortis de leurs orbites s'ils avaient pu, afin de ne plus voir ces horreurs.
Ce que John Stillwell ne m'avait pas dit, c'est que la ferme dans laquelle il avait oublié son marteau se trouvait dans l'enceinte de l'ancien château de Pyrewood, aujourd'hui occupé par des goules et des loups-garous. Encore une fois, il me fallut l'aide de compagnons pour pouvoir y entrer et récupérer ce marteau. Comme par hasard, ce marteau ne se trouvait pas à l'entrée mais sur la place centrale de l'ancien château, au beau milieu de créatures de la nuit. Le ménage fut fait et le marteau me revint. Quittant ces terres inhospitalières, je retournai à Ironforge à dos de Gryphons afin de donner tous les composants à John.
Lorsque je revins de ma campagne victorieuse, ce dernier fut content de moi et me fabriqua, comme promis, une arme puissante. C'était une masse à deux mains magique, qu'il appela, en souvenir de son Maître forgeron qui lui avait appris la recette, le Poing de Verigan.
Disposant d'un nouvel argument concernant la puissance de la Lumière sur les autres formes de pensées spirituelles, je contemplais cette arme qui luisait de sa beauté sous le clair de lune. Une chose était sûre, le chemin vers la Lumière venait de se raccourcir, tout comme la vie des futurs Hordeux que je serai amené à croiser dans le futur…
Sur ces entrefaits, je pus enfin prendre un repos salvateur, jusqu'à la prochaine aventure.


Episode 5 : Mammouth et la Légende de Stalwan

Il faisait très sombre… Plus sombre qu'en Ashenvale, et pourtant, d'après la pendule de l'église, il était près de 13h26. Les Humains étaient bien étranges. Parce qu'ils disaient que les grands-parents de leurs grands-parents avaient vécu ici, ils ne voulaient pas quitter cet endroit de peur de perdre leur identité et leurs traditions, disaient-ils. Malgré le fait que la plupart des champs étaient devenus stériles et que certaines fermes étaient occupées par des brigands ou des mort-vivants, les habitants de Darkshire refusaient de quitter cette terre qui semblait avoir été maudite par le puissant Roi Liche en personne.
Quoi qu'il en fut, le grand Prêtre de la Cathédrale de la Lumière à Stormwind, qui avait eu vent de mes précédents exploits, m'avait chargé d'aller aider les habitants de la province de Duskwood en me mettant au service du Capitaine Mali, chef de la Garde de Darkshire. Cette dernière fut enthousiasmé par ma venue et surprise que les hauts dirigeants de Stormwind daigne enfin envoyait quelqu'un. "La Lumière que vous apportait avec vous réchauffe le cœur des citoyens de Dakshire, paladin." me dit-elle. Mais si leur cœur était réchauffé, leurs yeux brillaient de cette terreur que seuls ceux qui ont connu les plus terribles méfaits du Fléau pouvaient avoir.
Des Nains d'Ironforge m'avaient raconté leurs voyages dans les terres de Lordaeron, ces terres désormais désolées et maudites et résidence des Réprouvés, ces Mort-Vivants qui s'étaient rebellés contre leurs Maîtres pour pouvoir vivre en dehors de l'esclavage. Ils disaient qu'aucune description ne pouvait refléter le terrible mal qui avait été infligé à ces terres lorsque le Fléau s'était abattu sur ces terres, et que seuls ceux qui avaient vu pouvaient comprendre les personnes qui étaient restées là-bas. Je pense que ces personnes devaient avoir vus des choses semblables pour avoir cette terreur permanente dans leurs yeux.
La première mission que me confia le Capitaine Mali fut de purger les terres voisines, et particulièrement le cimetière de la ville fantôme de Raven, de bon nombre de mort-vivants et de goules. Contrairement aux Réprouvés qui étaient des Humains transformés par le Fléau mais toujours doués de leur conscience (même si elle avait évolué vers une certaine férocité cannibale), les mort-vivants locaux étaient apparus il y a à peine quelques mois. Ils étaient sortis de leurs tombes, et ne possédaient aucune raison. Ils attaquaient tout et n'importe quoi, tant qu'il s'agissait de quelque chose de vivant. Le gibier avait ainsi presque complètement disparu de cette contrée, ce qui n'arrangeait pas les villageois de Darkshire.
Ces stupides morts-vivants attaquaient sans aucune stratégie ou tactique de groupe, et il ne me fallu que peu de temps pour épurer leurs rangs. Malheureusement, pour chaque mort-vivant abattu, un autre sortait immédiatement de terre un peu plus loin, tel un équilibre naturel.
Mais alors que je réduisais en poussière un énième squelette, ce dernier laissa tomber un parchemin. Ce parchemin, probablement arraché d'un journal personnel, racontait comment un homme jubilait à l'idée d'avoir commis un acte interdit, sans préciser de quoi il s'agissait réellement.
Je fis un rapport détaillé sur mes combats au Capitaine Mali, sans oublier de parler du parchemin trouvé. Le Capitaine s'interrogea intérieurement sur la personne qui aurait pu écrire ceci, mais ne trouva pas. Elle me dirigea vers la voyante Eva, une femme qui avait des visions lorsqu'elle touchait un objet. Cette femme avait ainsi résolu plusieurs affaires importantes grâce à ce don.
Lorsque je lui donnai cette feuille, la voyante devint blanche. "Cet homme a commis un meurtre ! Ce meurtre est celui d'une jeune fille de noble, et il fut particulièrement sanglant ! Et le meurtrier ne fut jamais trouvé !" bafouillait-elle. Les mots sentaient à nouveau la terreur profonde, comme une vieille blessure que l'on rouvrait violemment par surprise. Devant ces terribles révélations, je retournai voir le Capitaine Mali. Cette dernière me dit qu'elle ne pouvait pas croire sur parole la voyante, mais que celle-ci avait toujours eu raison par le passé. Ne pouvant se permettre de mettre un des ses hommes sur cette affaire sans affaiblir les défenses de Darkshire, je fus donc officiellement chargé de cette enquête. Le Capitaine me dit aussi de me renseigner auprès de l'archiviste de Darkshire, car cet homme avait peut-être des informations.
L'archiviste, que je trouvai à l'Hotel de Ville, ne mit pas longtemps à retrouver la trace de cet homme. En analysant la graphologie du parchemin, il en déduit que la personne qui avait écrit cela était un dénommé Stalwan. Sa dernière adresse connue était à l'église de Moonbrook, dans Westfall. Afin de mettre à jour son registre, il me demanda aussi de lui ramener des informations de première fraîcheur sur l'adresse exacte de ce Stalwan.
Je fus surpris par cette information. Pour avoir été récemment dans Moonbroock, cette ville ne comptait plus un seul habitant et tout n'était que ruine et désolation. Mais c'était le seul indice existant à ce jour, et il fallait donc le creuser jusqu'à trouer une piste nouvelle. Je partis donc en direction de Westfall.
Je connaissais bien Moonbroock, puisqu'il s'agissait de l'endroit où se situait l'ancien repaire de Van Cliff. Et l'église ne fut donc pas dure à trouver. Dans cette ancienne église, il ne restait que quelques bancs moisis, et un autel en piteux état. Près de l'estrade, je découvris une boîte en métal qui avait un peu plus résisté au temps que ses consoeurs en bois. Dans cette boîte, une lettre était écrite mais n'avait jamais été envoyée. Dans cette lettre, Stalwan disait qu'il était heureux de vivre à Moonbroock et que cette région était la plus belle de toute, devant Darkshore et la forêt d'Elwynn. Le temps avait effacé le destinataire de la lettre et je ne trouvai aucun indice supplémentaire.
Quand soudain, un esprit apparut devant moi. Il hurla : "La légende de Stalwan appartient au passé ! Ce qui appartient au passé ne doit pas être révélé !". La bataille fut courte. Un esprit sombre contre un soldat de la Lumière, il n'avait aucune chance. Le fait de vouloir cacher une vérité me conforta dans l'idée que quelque chose ne tournait pas rond dans cette affaire.
De retour à Darkshire, je fis lire le parchemin à l'archiviste. Ce dernier confirma la concordance des écritures, et me dit qu'il avait remarqué que son registre avait été modifié. En effet, en dessous de l'adresse de Stalwan, il y avait une ligne qui avait été volontairement effacé. L'archiviste avait réussi à décrypter cette ligne qui indiquait une nouvelle adresse. Cette adresse indiquait une résidence, dans Stormwind. Je me rendis sur les lieux de cette nouvelle adresse.
La maison indiquée était occupée par un homme occupé à faire un déménagement. Cet homme me dit que les dettes que sa famille avait accumulées depuis 3 générations lui retombaient dessus, et que ses caisses de matériel étaient pour les huissiers qui venaient de tout prendre. En lui demandant s'il avait découvert des lettres ou des parchemins de l'ancien propriétaire des lieux, il me répondit violemment. Il me corrigea en me disant que le précédant locataire avait loué cette maison à son grand-père, et que lorsque cet homme avait disparu, il avait fallu nettoyer la maison car les murs intérieurs avaient subis des éclaboussures de sang en quantité énorme. Les murs avaient été comme repeints. La dette de sa famille venait de là, puisque son grand-père paya les nettoyeurs pour le travail mais aussi pour leur silence. Mais les nettoyeurs avaient décidé de faire chanter son grand-père en lui demandant chaque année un tribut. Même s'ils étaient tous morts aujourd'hui, les dettes accumulées s'étaient aggravées et sa maison venait d'être saisie. Il me dit alors que si je cherchais quelque chose, ça devait être dans ces caisses et que je n'avais qu'à me servir car au point où il en était, il n'avait que faire de ceux qui voulaient le voler davantage.
Dans l'une des caisses, je découvris un journal intime, celui de Stalwan. Celui-ci racontait que Stalwan avait été le précepteur de 2 enfants de la famille d'un noble, un garçon et une fille, et il leur apprenait à devenir des démonistes. Si le garçon était tête en l'air, la fille était plutôt douée. Il racontait comment une complicité s'installa entre eux, comment il appréciait cette petite fille, comment elle devint belle quand elle grandit. Mais le journal s'arrêtait là.
Je demandai au propriétaire des lieux s'il savait où était parti ce dénommé Stalwan. Il me répondit qu'en le cherchant, la Garde Royale avait perdu sa piste dans le camp de bûcherons d'Eastvale, dans la forêt d'Elwynn. Disposant de nouvelles informations, je me rendis immédiatement à camp. Mais à la sortie de Stormwind, un esprit sombre m'attaqua, en hurlant la même chose que son collègue de la dernière fois. Le combat fut à nouveau rapide.
Il ne me fallut pas longtemps pour trouver quelqu'un se souvenant de Stalwan. Un vieil homme aveugle me dit avoir logé un homme correspondant à cette description un soir d'orage. Il me dit aussi que cet homme était resté plusieurs jours avant de s'enfuir précipitamment, un jour de pluie, tout nu, en hurlant. Il me confia que cet homme n'avait cessé d'écrire pendant son séjour ici, mais que ses yeux ne pouvaient plus lire ces textes.
Je montai dans la chambre qu'il avait occupée et je retrouvai facilement les manuscrit, bien rangé dans une commode. Le journal était un peu plus complet et révélait toute l'histoire.
Stalwan avait donc était le précepteur des deux enfants d'un noble. Il s'était lié d'amitié avec la fille, et cette amitié s'est transformée en amour lorsque la jeune fille grandit, mais un amour qu'il s'interdisait d'avouer et de reconnaître publiquement. Le journal raconte qu'un jour, la fille présenta son fiancé. Stalwan fut énormément déçu et jaloux. Mais il ne supporta pas que la jeune fille le présent en tant que "mon vieux précepteur". Stalwan devint fou. Il ne comprenait pas qu'aucune reconnaissance supplémentaire ne lui fut accordée. Alors, avec ses pouvoirs de démonistes, il invoqua des créatures de l'enfer et tua les deux fiancés. Et il s'enfuit. La suite du journal semblait montrer à quel point Stalwan était devenu fou. Son écriture était plus tremblante et plus vigoureuse en même temps. Cette fois, le doute n'était plus permis, l'assassin venait d'être trouvé.
Et il faut croire que Stalwan a disposé des pièges autour de son histoire, car un esprit sombre apparut en hurlant que le passé n'appartenait qu'au passé et qu'il ne fallait pas révéler la légende de Stalwan. Cet esprit sombre n'eut pas une durée de vie plus longue que les autres.
Retournant à Darkshire, l'archiviste compara les écritures et affirma que Stalwan était la personne qui avait écrit ceci. Le Capitaine Mali me demande alors d'aller tuer Stalwan, ce dernier s'était retranché dans une maisonnette à l'est de Darkshire.
Ce manoir était gardé par des Goules, mais la maisonnette de Stalwan fut rapidement trouvée. A l'intérieur, Stalwan était là, attendant depuis plusieurs décennies. Il avait dû invoquer trop souvent les puissances du mal et il s'était métamorphosé en Goule. Lorsqu'il me vit, il se précipita sur moi. Les Paladins sont ici pour détruire les puissances maléfiques et c'est ce que je fis. Je répandis la Lumière dans la maisonnette et Stalwan mourut enfin. Je pris sa chevalière comme preuve de ma réussite.
Cette chevalière, je la présentai à la voyante Eva qui, sans connaître l'objet, dit que les ténèbres s'étaient éclipsés de certaines contrées de Duskwood, bien que d'autres étaient toujours présent. Elle me dit aussi sentir le réconfort de l'âme d'une jeune fille qui errait dans le coin. Cette âme, me dit-elle, pouvait à présent se reposer.
Devant ces révélations, je compris que ma mission était un succès. Mais au loin, le crieur public annonça avec terreur l'arrivée d'une abomination. La lutte pour la diffusion de la Lumière n'a pas de repos. Prenant mon marteau à deux mains, j'allai attendre cette abomination et lui faire sa fête.



Episode 6 : Mammouth et la Prison de Myzrael

Sur les plateaux d'Arathi, il n'y avait pratiquement rien. Hormis des arbres, de l'herbe et quelques constructions anciennes ou récentes, on pouvait qualifier ce territoire de vierge. Cependant, certaines anciennes constructions pouvaient interroger le voyageur à la recherche de civilisations anciennes. Il existait en particulier 5 cercles de pierres, presque identiques et tous protégés par des créatures élémentaires sauf un.
Dans le seul cercle de pierre libre d'accès, un cristal d'une taille immense se dressait en son centre. Ce cristal, qui avait attisé ma convoitise, me déchanta lorsque je vis que seule sa taille était intéressante. Son éclat était nul, sa brillance inexistante et sa valeur marchande ne parviendrait pas à rentabiliser un déplacement en griffon jusqu'à Ironforge. M'approchant du cristal pour tenter de découvrir un petit quelque chose qui aurait pu faire grimper le futur prix de vente, j'entendis le cristal me parler.
La voix me disait s'appeler Myzrael, et que ce cristal était sa prison. Des géants l'avaient enfermés dedans et il attendait quelqu'un pour venir le libérer. Un emprisonnement arbitraire était contraire à mes principes et j'acceptais d'aider le prisonnier à le faire sortir de là. Cependant, il m'était impossible de briser le cristal avec mes armes, sa dureté était à toute épreuve (ce qui fit grimper sa valeur marchande en tant que matériaux pour la confection d'armes et d'armures). Myzrael me dit qu'il me fallait tout d'abord récupérer un éclat de ce même cristal, qui servira à fissurer la prison inhabituelle. Ce cristal se trouvait dans les mains des Kobolds Drywasker, alliés aux géants, qui s'étaient réfugiés dans les grottes du même nom, à l'est des plateaux d'Arathi. Pour rendre à cet éclat toutes ses propriétés, il me fallait verser dessus des poussières d'éclat. Myzrael me dit que je trouverai ces poussières sur les Kobolds eux-mêmes.
Dans les grottes, je dus occire un grand nombre de Kobolds afin de récupérer suffisamment de poussière pour rendre fraîcheur et vitalité à l'éclat de cristal. Ce dernier réagit positivement à mes sollicitations et je pus revenir vers Myzrael la tête haute et fière. Cette dernière me dit qu'il me fallait maintenant récupérer 3 pierres, que ce cristal permettait de faire apparaître sur les 3 stèles situées au centre des cercles de pierres extérieurs, occidentaux et orientaux. Comme je l'avais cité plus haut, ces cercles sont protégés par des élémentaux, plutôt coriaces et faisant du zèle quant à leur job de protecteur du cercle.
Devant l'impossible, je trouvai une solution efficace et intelligente afin de m'infiltrer au centre des cercles tout en détruisant les gardiens. Dans chacun des trois cercles, j'utilisai le cristal récemment acquis pour activer la stèle centrale. Cette dernière s'illuminait, me signifiant la réaction positive à mes actions libératrices, et me donnait la pierre correspondant à sa position géographique en récompense.
Myzrael me dit qu'il me fallait ensuite placer ces trois pierres dans la stèle du cercle de pierre intérieur de façon à les fusionner pour qu'il ne me reste qu'une seule pierre. Ce que je m'empressai de faire. Le cercle de pierre intérieur était vraiment le plus grand des 5 cercles de pierre, et le plus protégé aussi. Mais la Lumière détestait que l'on pût se mettre en travers de son chemin et elle détruisit ceux qui s'étaient opposés à son plus fidèle représentant par le bras de celui-ci. La stèle du cercle de pierre intérieur accepta de fusionner les 3 pierres précédemment récupérées et les fusionna en une unique pierre brillante. Mais cette pierre n'était pas capable de briser la prison. Il fallait pour cela la placer sur son socle, un bâton spécial qui était entre les mains de Fozruk, le Golem de Pierre qui patrouillait dans les plateaux d'Arathi, accompagné par son escorte.
Malgré ma demande sympathique et désintéressée, le Golem refusa de me donner l'objet. La Lumière déteste aussi la contrariété, et je dus faire parler mon arme pour le convaincre de me céder le bâton.
Retournant vers le cristal de Myzrael, cette dernière fut heureuse de voir que je progressai rapidement, et me dit de placer le bâton, non pas sur son cristal, mais sur celui qui était au centre du cercle de pierre intérieure. C'était ce cristal-là qui était la source de l'enchantement qui emprisonnait Myzrael. Arrivant de nouveau au cercle de pierre intérieur, je fis usage du bâton couplé à la pierre d'éclat de Myzrael sur le cristal d'où émanait l'énergie emprisonnante.
Mais là aussi, un gardien veillait au grain, et un Géant de Pierre bien plus grand que le précédant surgit du fond de la terre dans le but d'avoir du Paladin farci au menu.
Mais le Paladin n'est pas une viande facile, et ce fut plutôt les architectes et les ouvriers en bâtiment qui furent heureux d'avoir un approvisionnement assez conséquent en pierre de toute taille. Non mais !
Cette victoire rendit Myzrael contente. Mais son (mon ?) calvaire n'était pas fini. Si la structure de sa prison avait été fragilisée, elle n'était pas encore détruite. Pour cela, il lui fallait une certaine pierre mystique, que possédait un nain dans Ironforge.
Malheureusement, ce nain n'était plus en possession de cette pierre. Elle avait été dérobé par un certain Theoldurin, qui était devenu complètement fou et qui s'était fait disparaître dans les Badlands. Devant cette contrariété, il me fallait me rendre à l'évidence : il était indispensable de retrouver ce Theoldurin, et vivant de préférence.Mais les Badlands n'étaient pas vraiment une terre d'accueil. La terre aride et stérile ne convenait pas à un Tauren habitué à brouter dans les prairies de Mulgore. Theoldurin se cachait quelque part dedans…
Se cachait était un bien grand mot. Installé près d'une colline, on ne pouvait pas le rater, tant que le vent ne soulevait pas de sable pour me rendre aveugle. Et Theoldurin était toujours fou mais lorsque je lui parlai de Myzrael, il eût comme une lueur dans son œil. Il me dit qu'il ne fallait pas délivrer Myzrael, puis me dit qu'il fallait le libérer. Il me dit qu'il ne fallait pas utiliser un parchemin qu'il avait en sa possession, mais il me dit que les élémentaux enragés lui l'avaient pris. Devant un discours très contradictoire, je compris jusqu'à quel point il était devenu fou.
Les élémentaux enragés n'étaient pas allés bien loin, et il ne me fallut pas longtemps pour récupérer les morceaux du parchemin
De retour devant Theoldurin, ce dernier recomposa le parchemin et me dit de ne pas l'utiliser sur le cristal de Myzrael car il ne fallait pas le laisser sortir. Il me donna le parchemin en me demandant de ne pas l'utiliser.
N'ayant pas bougé depuis notre dernière rencontre, Myzraeil attendait. Mais lorsqu'elle comprit que je souhaitais la délivrer immédiatement, elle n'eut pas la réaction de joie escomptée. Mais l'incantation était en route et rien ne pouvait l'arrêter.
Une fois délivrée de sa prison, Myzrael rala : "Vous m'avez délivrée beaucoup trop tôt ! Mais ce n'est pas grave, je vais quand même vous détruire en remerciement de ce que vous avez fait pour moi !". Je n'étais pas un spécialiste du sauvetage de prisonniers (s'ils y sont, c'est qu'il y a une raison), mais je trouvai que la gratitude de Myzrael à notre égard n'était pas tout à fait celle à laquelle je pensais avoir droit. Profitant d'un renfort opportun, nous réussissions à tuer Myzrael.
Myzrael vaincue, il ne restait plus rien à attendre ici. La prison était désormais vide et le cristal s'était eteint, attendant certainement la venue d'un nouveau prisonnier. Cependant, je compris que défendre la veuve et l'orphelin ne veut pas forcément dire qu'il faille accepter toutes les demandes d'aide et que des profiteurs pouvaient mentir et simuler le malheur. D'un pas toujours plus résolu mais désormais moins manichéen, je me dirigeai à nouveau vers de nouvelles aventures, en espérant de ne plus me tromper dans mes choix...



Episode 7 : Mammouth et Sharpbeak
La prairie boisée qui va du Pic d'Aerie jusqu'aux falaises d'Overlook n'est pas ce qu'on peut appeler un paysage ordinaire. Ce n'est pas une forêt car les arbres sont suffisamment espacés pour éviter qu'un Tauren saoul puisse se les prendre en titubant. Ce n'est pas non plus une prairie car il y a énormément d'arbres. Les Hinterlands étaient une région qui dépaysait totalement et la beauté du paysage aurait apaisé même un Orc en pleine folie sanguinaire.
Par contre, les citoyens du clan Wilhammer étaient plutôt sur le qui-vive malgré la quiétude du lieu. Il faut dire qu'en dehors de leur village, la zone était entièrement peuplés de clans de trolls, particulièrement hargneux et peu disposés à laisser tranquille les braves habitants non-trolls de cette contrée. Agressifs à souhait, ils avaient aussi domptés certaines races d'animaux locaux pour s'en servir de gardiens. Heureusement, les vaillants membres du clan Wildhammer, essentiellement composé de compatriotes nains, avaient eux aussi réussi à dompter une des créatures de cette forêt et pas une des moindres : il s'agissait du griffon. Si vous pouviez aller de Ironforge à Southshore en évitant d'user vos semelles de chaussures, c'est grâce à ce clan. L'inconvénient est que ce clan ne se considérait pas comme faisant partie de l'Alliance et refusait de faire allégeance à un royaume quelconque. Mais heureusement, ils haïssaient la Horde autant que nous et nous savions que nous pouvions compter sur eux en cas de coup dur…contre quelques petites récompenses bien sûr.
Malheureusement, aujourd'hui était un jour sombre : Sharpbeak, le fils du chef des Griffons avait disparu. Il était parti s'envoler se dégourdir les ailes mais n'était jamais revenu. Le gardien du nid des griffons était anxieux et, ayant entendu pas mal d'histoires sur moi, il me confia la mission de retrouver l'héritier Griffon. Comme d'habitude, ça n'allait pas être une partie de plaisir.
Je demandai au gardien du nid Talonaxe s'il n'avait pas une idée, une piste sur laquelle je pourrais approfondir et faciliter mes recherches. Il me dit que les Trolls Whiterback avaient quelques cages à griffon dans leurs campements non loin de là. Peut-être que Sharpbeak y était captif. Et après avoir occis une bonne vingtaine de trolls et fouillé leurs campements, aucune cage ne contenait un griffon quelconque.
Retournant voir le gardien du nid, il me signala qu'il avait senti des mouvements anormaux du côté de l'autel de Zul. Cet autel servait aux trolls pour faire des sacrifices et il pensa alors que le sacrifié en question pourrait être le griffon recherché. L'autel se trouvait un peu plus au sud-est et il ne fut pas difficile de trouver cette pyramide géante, gardé par un grand nombre (mais insuffisant contre un Paladin en mission) de défenseurs Trolls. Et à son sommet, la prêtresse n'eut pas le temps de ne pas apprécier ma présence puisque sa mort fut rapide et précise. Mais Sharpbeak ne se trouvait pas ici.
Cette nouvelle rassura le Clan Wildhammer mais désormais il fallait faire appel à des pouvoirs magiques afin de localiser l'héritier Griffon. Il me confia une des plumes du griffon et me chargea d'aller voir Thadius Grimshade, un exilé Wildhammer qui était parti depuis quelques temps dans les Blasted Lands pour vaincre les démons qui habitaient cette région. Il me donna aussi une lettre de recommandation à lui donner, afin de prouver l'aide que j'apportais au clan Wildhammer.
Les Blasted Lands ne sont pas des terres accueillantes. Peuplées de démons en tous genres sortis du Portail Sombre, par lequel les Orcs avaient débarqués il y a fort longtemps, cette terre avait été appelée ainsi car la foudre y était tout le temps présente et frappait le sol en permanence. Avoir un coup de foudre dans cette contrée n'était pas forcément la meilleure chose qui pouvait vous arriver.
Les Humains avaient construit un avant-poste dans cette terre stérile, le Donjon de Nethergarde, pour surveiller le Portail Sombre et prévenir les autres postes de garde en cas de nouvelle invasion. Thadius devait forcément y être et il ne fut pas difficile de le trouver. Par contre, il fut plus difficile d'avoir une réponse à ma question puisque ce dernier refusa de me donner le renseignement voulu malgré la lettre de recommandation. Il me dit que cette lettre ne prouvait rien, que j'avais pu l'écrire moi-même et que pour prouver ma bonne foi et ma loyauté, il fallait que je lui récupère un médaillon, le médaillon du sorcier Troll Nek'rum qui arpentait la ville en ruine de Zul'Farak dans le désert de Tanaris. Cela n'annonçait rien de bon puisque cette ville en ruine était en fait la forteresse des Trolls Sandfury qui y faisaient des expériences maléfiques, parfois même sur les Gobelins de la bourgade de Gadgetzan juste à côté. Ça ressemblait plus à un test de survie plutôt qu'à un test de loyauté. Il en fallait cependant beaucoup plus pour rebuter un Nain.
Le désert de Tanaris est plutôt désertique. Du sable, des squelettes en tous genres et des Gobelins qui vendent à prix d'or leurs marchandises. Gadgetzan est le marché le plus cher du monde, et si vous trouvez ça cher, vous pouvez toujours aller voir ailleurs, la ville la plus proche se trouve à plusieurs jours de cheval d'ici. Mais le shopping n'est pas ma mission première : il me fallait trouver des camarades afin d'obtenir ce médaillon et je pensais bien qu'il ne me suffirait pas de lui demander poliment pour qu'il me le donne. Je trouvais justement un groupe de mercenaires qui devait y aller pour sauver le Sergent Bly qui était prisonnier à l'intérieur. En fait, il s'agissait surtout de lui prendre son bâton, par la force s'il le fallait. Mais le contenu de leur mission ne me concernait pas et nous partîmes pour la cité perdue de Zul'Farak.
Perdue peut-être, mais plutôt bien peuplée et les Trolls Sandfury étaient plutôt contents de voir des cobayes venir d'eux-mêmes. En fait, ce sont eux qui ont servi de cobayes pour savoir si nos armes étaient bien aiguisées et le test fut concluant. Certains mercenaires récupéraient la sueur des Trolls. Voyant mon dégoût, ils me dirent que ça se revendait plutôt bien chez les marchands de Darnassus à qui ils faisaient croire que c'était de l'eau magique. Après tout, ils faisaient ce qu'ils voulaient.
Nous arrivâmes bientôt dans une place au nord de laquelle se dressait une pyramide. Il ressemblait à l'autel que j'avais vu dans les Hinterlands et je me demandai si la personne que les mercenaires recherchaient ne pourrait pas se trouver là-haut pour un futur sacrifice. Effectivement, les victimes étaient bien au somment de l'édifice, ainsi que le Bourreau qui fut surpris de notre arrivé. Nous pûmes ainsi récupérer la clé sur son cadavre et libérer le Sergent Bly et ses compagnons. Mais alors que les mercenaires commençaient les pourparlers pour l'obtention de son bâton, je vis des Trolls se réunirent en masse au pied de l'autel des sacrifices. Disant à mes compagnons de venir voir, nous comprîmes vite qu'ils étaient venus dans le but de nous offrir à leurs Dieux. Et leur chef, Nek'rum, donna aussitôt l'ordre de l'assaut. Malgré leur nombre, ça n'était pas des guerriers expérimentés et nous pûmes nous en sortir sans trop de dommages, chacun s'occupant de trucider tout ce qui avaient de longues oreilles en pointes (aucun elfe n'était présent, dommage). Lorsque leurs rangs furent un peu plus clairsemés, nous nous précipitâmes sur le commanditaire de cette attaque sournoise. Alors que nous courrions vers lui, je le vis faire un geste et notre guerrier se transforma en grenouille; puis ce fut le tour de notre mage de voir sa morphologie changer. Mais les Paladins savent guérir ce genre de défauts physiques et je pus leur enlever cette apparence hideuse. Remontés comme des pendules Gnomes, le Guerrier et le Mage envoyèrent le paquet sur Nek'rum qui succomba devant tant de haine. Je m'approchai de son cadavre et je pris son médaillon. Je pouvais maintenant retourner à Nethergarde, lorsque je me pris un coup par derrière.
Apparemment, les pourparlers entre les mercenaires et le Sergent Bly ne s'étaient pas bien déroulés et les mercenaires avaient décidé de la jouer hard en prenant ce qu'ils étaient venus chercher directement sur son corps. Il faut dire que le guerrier n'avait pas été bien malin : lorsque la lieutenante de Bly avait dit qu'il faudrait lui passer sur le corps pour prendre le bâton, il avait commencé à baisser son pantalon. Ainsi avait commencé la mésentente et les compagnons de Bly avaient décidé que je faisais partie des mercenaires. Ne disposant plus de temps pour discuter, je dus occire Bly et ses compagnons avec l'aide des mercenaires qui, bien que mentalement déficient, se battaient intelligemment en s'attaquant à la prêtresse en premier. Le médaillon pour, le bâton pour eux, nous sortîmes tous victorieux de Zul'Farak. Je leur dis au revoir, en espérant ne jamais revoir une bande d'idiots pareils, et je repartis à Nethergarde.
Thadius m'accueillit à bras ouverts et analysa la plume que je lui avais laissée. Avec ses pouvoirs magiques, il put voir Sharpbeak prisonnier des Trolls de Jintha'Alor. Cela était maintenant suffisant pour connaître sa position. Me voyant repartir vers les Hinterlands, il me dit de passer le bonjour à Talonaxe lorsque je le verrai. Ce que je fis en arrivant.
Il me fallait maintenant infiltrer la forteresse de Jintha'Alor et libérer l'héritier griffon. Cependant, un rapide coup d'œil à la forteresse me prévint qu'il fallait mieux ne pas y aller seul. Dans le coin passait justement mes amies Faeria, Maetel, Xaneria et Akane à qui je promis un tatage de fesses si elles venaient m'aider à grimper au sommet de cette forteresse et de délivrer le petit Griffon. Devant une telle récompense, elles ne purent pas dire non et, reprenant notre sérieux, nous nous présentâmes à l'entrée de la forteresse.
Bien que accompagné de 4 jolies demoiselles, le videur refusa de nous laisser entrer. Bien qu'elles lui firent du charme, il refusa de nous laisser entrer. Lorsque nous le transformions en pâté pour chat (Xaneria fut heureuse de ce cadeau), il nous laissa enfin entrer. Au fur et à mesure que nous approchions de l'étage VIP, des quantités de videurs venaient en nombre croissant. Mais la promesse d'une belle récompense déchaîna mes collègues qui firent un véritable carnage dans les rangs adverses. Récupérant différents trophées sur les corps des Trolls, nous arrivâmes enfin devant la cage de Sharpbeak qui, à notre grande surprise, n'était pas gardée. Mais fermée à clé. Il nous fallait donc maintenant prendre la clé au dirigeant de cet établissement, la prêtresse Troll Hexx. Elle n'apprécia pas de voir des filles plus belles qu'elle et nous attaqua à vue. Après un tatage de fesses furtif, je compris que ce qui était dans mon groupe était bien mieux et, résistant mentalement à ses charmes minables, nous la battîmes, ainsi que sa garde rapprochée
Libérant le griffon et tirant notre feu d'alarme dans le ciel, le petit griffon fut rejoint par ses parents qui le prirent sous leurs ailes et l'emmenèrent vers le village des Wildhammer. Sortis de la forteresse, mes petites chéries demandèrent leur récompense. Ayant bien travaillé, je leur donnai avec plaisir une récompense vigoureuse et ferme. Les CLAC s'entendirent jusqu'aux portes de la Scholomance, et leurs visages radieux montrèrent le bien que la récompense leur avait fait.
Retournant parler à Talonaxe, il me remercia pendant de longues minutes. Il m'offrit toute la gratitude des Wildhammer et une bon tonneau de Thunderbrew, la meilleure bière de tout Azeroth. Le soleil tomba derrière les montagnes et les Nains commencèrent à faire la fête. La nuit fut longue mais joyeuse.
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Dernière édition par Mammouth le 21 Sep 2005, 07:58; édité 1 fois
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MessagePosté le: 19 Sep 2005, 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bons récits de quetes Mammouth, mais d'une traite c'est impossible à lire, alors je l'ai fait petit à petit, une histoire après l'autre...
J'aime beaucoup Souriant
Et je suis fier que ce soit sur le poste d'Elune Clin d'oeil

Juste une chose pour Myzrael, tout au long de l'histoire tu dis la mets au masculin pour la basculer au féminin d'un seul coup, ça fait bizarre, surtout quand on connait la chute de l'histoire Clin d'oeil

En tous cas, n'hésite pas à nous faire partager tes autres exploits Souriant
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MessagePosté le: 21 Sep 2005, 07:59    Sujet du message: Répondre en citant

Correction faite.
Et si je poste sur Elune, c'est que je suis sur Elune. Souriant
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MessagePosté le: 29 Sep 2005, 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

Je savais bien que tu étais sur Elune, mais pas dans la bonne faction Bleh
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