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La Guerre des Gnomes II : Les Ailes vengeresses
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Samantha



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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:17    Sujet du message: Scène 9 : Ganke chez moi, je campe chez une copine Répondre en citant

Scène 9 :
Ganke chez moi, je campe chez une copine



Le soir même, Steel et Bouty avaient décidé de poser leur campement un peu en retrait de l’aérodrome surmontant Ironforge, s’estimant assez à l’abri des gardes de Gnomeragan.

STEEL : OMG comment je suis fatigué.

BOUTY : Fatigué ? On a fait des ronds dans le ciel tout l’après midi avec cet avion débile et tu es fatigué ?!

STEEL (pestant) : Enlève moi mes bottes au lieu de whiner, ça nous fera des vacances comme ça.

BOUTY (sarcastiquement) : Oh mais très bien cher maître !

Bouty enleva une des bottes de Steel, l’enflamma d’une simple imposition des mains et commença à lui taper dessus avec.

STEEL (se protégeant le visage) : PUTAIN ! Mon T1 !!!

BOUTY (balançant la botte au loin) : La dignité d’une gnomette vaut plus que tout le loot d’Azeroth ! Met toi ça dans le crâne une bonne fois pour toute !

STEEL (sans l’écouter) : Va falloir que je trouve du pick-up pour MC maintenant ! Et avec le nombre de noobs que j’ai ninja sur le serveur, plus personne va vouloir de moi…

BOUTY : Tu tourneras ta langue sept fois dans ta bouche comme ça !

STEEL : Je suis navré de pas avoir ton aisance communicative avec autre chose que la langue… comme quand tu fais les yeux doux à d’autres mecs…

BOUTY (s’arrachant les cheveux) : Mais c’est pas vrai d’être jaloux comme ça ! Tu es scorpion ou quoi ?!

STEEL (menaçant du doigt) : Ne nie pas je t’ai bien vu regarder ce type tout à l’heure.

BOUTY : Il fallait bien imbécile ! Je lui demandait de me faire un enchantement !

STEEL : Et pourquoi tu ne me l’as pas demandé à moi ?! Hein ?!

BOUTY (se frappant le front avec la main en grommelant) : Parce que tu es travailleur du cuir et dépeceur abruti de rogue de neewbie à la noix !

STEEL : C’est pas une raison j’ai vu comment tu le regardait !

BOUTY : Si tu continues comme ça c’est tout le reste de ton T1 auquel je foutrai le feu, juste avant d’aller voir mon avocat pour le divorce !

STEEL (criant) : Et comment tu vas faire ? On ne peut plus mettre un pied à Gnomeragan !

BOUTY (excédée) : Par la faute de qui rappelle moi ?! Qui a ninja la moitié du serveur ?!

STEEL : Ne joue pas sur les mots !
De toutes façon il nous faut moyen de nous refaire rapidement, on commence à manquer de fraîche. J’ai plus que 30 Po.

BOUTY : Et moi c’est pas mieux…

Ils se mirent tous les deux à réfléchir, accroupis au sol la tête sur les genoux.

BOUTY : Tu as entendu ce que Oti disait tout à l’heure à la télé ?

STEEL : Euh je sais plus. Je surveillait ce mec qui…

Bouty lui lança un regard noir.

STEEL : … euh non plus du tout.

BOUTY : Il me semble qu’elle avait parlé de la réouverture de la porte des ténèbres à cause de la Légion.

STEEL : Et… ?

BOUTY : Et alors ? Tu veux que je te fasse un dessin ? Qui dit ouverture de la Porte des ténèbres par la Légion dit besoin de soldats comme on lève des armées. Ça veut aussi dire qu’on peut passer de l’autre côté de la porte, et donc se faire oublier pour un temps.

STEEL : Un nouveau continent ?

BOUTY : Oui. Et si ça se trouve y’a même deux nouvelles races jouables, un nouveau métier, des montures volantes, des nouvelles instances, 7 nouvelles zones à explorer, des tas de nouvelle quêtes épiques, la possibilité pour la Horde de jouer palouf, et pour l’Alliance de jouer Chaman.

STEEL (hilare) : Attends ! J’ai mieux.
Imagine que la nouvelle race de l’alliance soit une sorte de croisement entre une vache et un schtroumpf qui ait un heal comme compétence raciale ; et que les hordeux puissent jouer des elfes hyper stylés et trop beaux qui auraient en racial un silence de zone.

BOUTY : Non ça ce serait trop cheaté.

STEEL (rigolant) : Et en plus ça rendrait de la mana.

BOUTY (pouffant de rire) : Et puis quoi encore ? Tu veux pas des objets verts niveau 59 avec des stats encore plus ph4t que du stuff de Naxxramas ?

STEEL : Mais MDR ! Tu veux pas aussi qu’on puisse leveler jusqu’au niveau 70 avoir 10 points de talent supplémentaire, et les métiers upables jusqu’à 375 ?

BOUTY : Mais si c’était vrai…

STEEL : Ce serait tellement bien.

Ils soupirèrent un instant, puis Bouty se releva derechef.

BOUTY : Lève toi et marche !

STEEL : Quoi ???

BOUTY : Euh… Lève toi et viens, pardon.

STEEL : Pour aller où ?

BOUTY : Si Oti a fait son allocution tout à l’heure, elle doit sûrement tenir un conseil de guerre à IF avec les chefs de l’Alliance ou un truc du genre.

STEEL : Elle nous a pas appelé ni invité depuis une plombe et toit tu veux te pointer comme une fleur dans un conseil de guerre haute sécurité pour taper le bout de gras.

BOUTY : Tu y es presque. On la retrouve dès qu’elle sort, et là on lui fait le gros chantage affectif du genre : « Ouais tu nous a pas appelé, ça le fait pas tu suxx. Je pensais qu’on était super copines » histoire de la mettre mal à l’aise et après on se débrouille pour que cette imbécile nous embarque de l’autre côté de la Porte loin de la masse des troupes qui pourraient nous reconnaître. En se débrouillant bien elle peut même nous confier des mission d’élite ou des choses du genre.

STEEL (réfléchissant) : Y’a de l’idée fillette.

BOUTY : C’est pas des nouilles qu’ya sous ma caboche gamin. Allez, faut qu’on se dépêche si on veut le coincer à la sortie de la salle de trône.

Le rogue et la mage se faufilèrent discrètement dans Ironforge, en tentant de se faire remarquer le moins possible. Puis ils attendirent devant les portes closes de la salle du trône du roi Magni, sévèrement gardées par quelques dizaines de gardes élite.

BOUTY (chuchotant) : Et rappelle toi, tu feins la surprise, on tombe sur elle par hasard.

STEEL (à voix basse) : C’est bon je suis pas débi… Putain cet enculé de garde est en train de te mater ou je rêve ?!

BOUTY (serrant les dents) : Steel tu ose seulement penser à faire une scène à cause d’un putain de garde qui regarde tout sauf moi, je te fais bouffer ma corde de mana enflammée en te la faisant cramer dans la gorge.

L’humain se tint calme en grommelant, puis au bout de quelques minutes de calme les portes s’ouvrirent enfin. Steel et Bouty se mirent en retrait et avancèrent lentement dans leur direction de manière à croiser Otiwana à sa sortie, ce qui se produisit :

BOUTY (feignant la surprise): Oti !

OTIWANA (ravie) : Ohhhh Boutyyyyy ! Quel plaisir de te revoir !
Steeeeeeeel tu es là aussi !

STEEL : Salut. ASV ?

BOUTY (le sourire jusqu’aux oreilles) : Oh ma chérie tu n’as pas changée. Ça me fait plaisir de te revoir. Tu vas bien ?

OTIWANA (maussade) : Pas trop. Nous avons quelques problèmes à Gnomeragan et la Légion attaque, l’Alliance et la Horde vont tenter de repousser l’attaque de la Légion et se rendre de l’autre côté dans l’ancienne Draenor.

BOUTY : Oh effectivement – elle insista sur ce mot – tu as l’air sacrément occupée.

OTIWANA : Oui excuse moi ma puce, je n’a pas eu le temps de t’appeler. Devoir administrer les Gnomes me prend un temps fou.

BOUTY (pensant) * C’est pour ça que j’ai pas voté pour toi espèce d’incapable *

OTIWANA (dépitée) : Je suis tellement désolée de ne pas avoir pu nous voir depuis tout ce temps.

BOUTY (sèche) : Oh tu sais, avec Steel on l’a mal pris au début…

STEEL (sec) : Très mal même.

BOUTY (encore plus sèche) : … très mal pris au début, mais on s’est dit que tu devais être très occupée.

OTIWANA (peinée) : Je suis tellement navrée.
Je ne sais pas si c’est le moment, mais avec la guerre qui reprend, j’aurai besoin d’aventuriers valeureux pour aller au-delà de la porte, et vous avoir à mes côtés me ferait énormément plaisir.

BOUTY (faussement touchée) : Oh a nous aussi ma chérie, nous serions tellement heureux de pouvoir nous battre ensemble comme avant.

OTIWANA : Bon c’est dit c’est fait alors. Retrouvez moi à Rempart du Néant dans la nuit de mardi à mercredi à minuit.

STEEL : Euh… c’est pas un peu tard ? J’ai cours le mercredi matin moi.

OTIWANA : Je sais bien, mais les serveurs de l’extension ouvriront pas avant.

STEEL : Ouais donc en plus va y avoir du monde.

BOUTY : Y’a des chances… Mais nous y serons Oti, tu peux compter sur nous.

OTIWANA : Très bien, alors soyez prêts pour le Grand Soir.

Elle alla pour leur dire au revoir mais se retint un instant.

OTIWANA : Euhh… Est-ce je peux vous poser une question un peu gênante ?

Les deux s’attendaient au pire.

BOUTY : Euh… oui vas-y.

OTIWANA : Pourquoi Steel n’a qu’une seule botte ?

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Samantha



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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:17    Sujet du message: Scène 10 : Ha non c’est la porte à côté Répondre en citant

Scène 10 :
Ha non c’est la porte à côté



Dans Shattrah, après moult recherches individuelles, Anthem et Fouregueule s’étaient donné rendez-vous à la « Taverne de la Fin du Monde » pour faire le point.

FOUREGUEULE : Alors qu’est-ce que tu as trouvé ?

ANTHEM (fière) : J’ai du lourd !

FOUREGUEULE : Tu as localisé Sarah Connor ?

ANTHEM : Non mieux que ça ! Tu peux pas imaginer le nombre de boite aux lettre dans cette ville ! Et attends le meilleur : Elles sont déjà dans les banques ! Imagine le temps que je vais gagner.

Fouregueule semblait abasourdi par ce qu’il venait d’entendre.

FOUREGUEULE : Anthem ?

ANTHEM : Oui ?

FOUREGUEULE : Tu suxx !
C’était pas ça notre boulot. On devait retrouver Sarah Connor.

ANTHEM : On va bien la retrouver, on peut bien prendre du bon temps, non ?

FOUREGUEULE : Si tu prends ton pieds avec des boites aux lettres tant mieux pour toi, mais moi il faut que j’ai un morceau de barbaque qui se laisse faire et qui est pas dégueulasse à l’œil et au toucher. Or pour l’avoir je dois ramener Sarah Connor.

ANTHEM : Raaaah le mecs tous pareils, vous ne pensez qu’à ça.

FOUREGUEULE (se levant) : Peut-être, mais au moins on agit, nous ! Alors maintenant on y va, j’ai trouvé une piste au Sud de la ville Basse. On doit aller vérifier.

La prêtresse se leva de mauvais cœur et ils se rendirent sur place face à une rangée de petites cabanes perdues dans un dédale de bicoques.

ANTHEM : Bonjour la zone ! Je me demande qui peut crêcher ici…

FOUREGUEULE : Sarah Connor…
Tiens c’est ici –dit-il en s’arrêtant devant une porte.

Il tapa à la porte énergiquement, et une jeune femme brune qui semblait en discussion avec deux autres mecs vint leur ouvrir.

FOUREGUEULE : Sarah Connor ?

ODILE DE RAY : Ha non c’est à côté.

Et elle referma la porte.

ANTHEM : « C’est ici » hein ?

FOUREGUEULE : Bon ça va j’ai pas mis le zoom au maximum sur ma mini carte. Ça peut arriver à tout le monde !

Ils réessayèrent, à la bonne porte cette fois, et là une Elfe de la nuit aux cheveux turquoise vint leur ouvrir.

ANTHEM : Sarah Connor ?

ELFETTE : Ça dépend.

L’elfette semblait passablement éméchée, et avoir peu dormi.

FOUREGUEULE : Comment ça, « ça dépend », c’est vous ou pas ?

ELFETTE : Ouais ouais, si on veut.

Anthem et Fouregueule se regardèrent interloqués ayant du mal à suivre le comportement de leur interlocutrice. D’autant que cette dernière semblait reluquer sans discrétion aucune la poitrine d’Anthem.

ANTHEM (choquée) : C’est me seins que tu mattes ?

ELFETTE : Y’a pas que les seins que je voudrais mater…

ANTHEM (outrée) : Oh ! Espèce de…

Elle se retint de la giffler.

FOUREGUEULE : Du calme Anthem. Elle commence déjà à me plaire hé hé.
Bon Sarah Connor c’est toi ou pas ?

ELFETTE : Tout dépend de ce que vous me proposez en échange…

Dit-elle en laissant tomber de ses mains une bouteille vide de Vodka qui se brisa au sol.

ANTHEM (sans se démonter) : Un pichet de vodka à la taverne face à mes seins.

ELFETTE (souriant) : Oauis c’est moi alors.

Ils réussirent à la traîner à la « Taverne de la Fin du Monde », non sans qu’elle eut vomi plusieurs fois sur le chemin, et ils s’assirent à une table à part pour lui tirer les vers du nez.

ELFETTE (à moitié pétée) : …mais c’est qu’un nom d’emprunt Sarah Connor, c’est pour pas qu’on me retrouve.

ANTHEM (ironique) : Eh bas c’est réussi…

ELFETTE : Bon là j’ai peut-être un peu bu…

Consenti-t-elle en avalant une rasade de Vodka.

ANTHEM : Et c’est quoi ton petit nom alors ?

ELFETTE : Lizandra, chasseur elfe du corps expéditionnaire de Tyralion, pour te servir.

FOUREGUEULE : Euhhhh… Quand Tyralion est venu en Outreterre les Elfes de la nuit étaient encore à Kalimdor sans contact avec le monde.

LIZANDRA : J’ai connu Tyralion qu’ici à Draenor, ça fait des siècles que j’ai échappé à la Légion qui m’avait capturé et que je vis en solo ici.

FOUREGUEULE : Tu parles d’un séjour… Et tu parles d’une planque en plus si tu es la seule elfe de la nuit de la zone en plus…

LIZANDRA : Bon parlons peu, mais parlons bien !

Dit-elle décidée en se tournant vers Fouregueule

LIZANDRA (l’air salace) : Ta copine elle est open ?

Demanda-t-elle en désignant Anthem d’un signe de tête.

ANTHEM (se levant) : Mais bien entendu.

La prêtresse s’éclipsa un instant au bar pour aller chercher une énième bouteille de Vodka.

LIZANDRA (tenant à peine assise) : Oh et en plus c’est une chaudasse…

Anthem revint alors à leur table et frappa d’un coup sec la bouteille sur le crâne de Lizandra en la cassant. Cette dernière qui était déjà assez mal en point s’effondra net sur la table.

FOUREGUEULE (choqué) : Mais ça va pas ?!?!

ANTHEM (agacée): On a eu ce qu’on voulait ! C’est bien elle, alors maintenant basta on la ramène à Slay ! J’ai mieux à foutre que me faire minablement draguer par une lesbienne alcoolique.

FOUREGUEULE (déçu) : Mais c’était marrant.

ANTHEM (énervée) : Navré d’avoir interrompu ce si charmant entretien avec cette éponge à vin. Maintenant prends la sur ton dos et on retourne voir Slay. Et si elle gerbe sur toi, tu t’éloignes !

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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:18    Sujet du message: Scène 11 : L’évaluation Répondre en citant

Scène 11 :
L’évaluation


Comme prévu Savonarole retrouva Syliria le lendemain matin à Ironforge, cette dernière ayant comme à son accoutumée une quinzaine de minutes de retard. Puis elle mena le Nain à travers un portail pour Darnassus avant de l’emmener au sommet de l’ancien triplex d’Anthem, siège de la No Rules Victory, et au sommet duquel se trouvait désormais le Conseil du Heal de la NRV. Là devant les plus sages des sages, assis sur des fauteils disposés tout du long des murs d’une petite pièce circulaire, le prêtre fut évalué.

POERIT : Prêt penses-tu être jeune Savonarole ?

SKAAL : Ce sera au conseil d’en juger Maître Poerit.

TORACO : Qu’on lui fasse passer l’épreuve.

MONSAIGNEUR : Qu’il fasse ses preuves…

POERIT : Une série de choses te demander nous allons jeune Savonarole. Y réussir tu devras pour que t’estimer nous puissions.

Skaal s’avança au centre de la pièce.

SKAAL : Je viens de passer de mon stuff heal à mon stuff tank, heale moi jeune nain, pour voir si tu sauras me rendre mes points de vie.

Savonarole s’avança et commença à dérouler son rouleau de bandage.

EMZY : Ze pense que ce n’est pas la bonne méthode jeune prêtre.

TORACO : Tu dois t’y prendre d’une autre façon.

SAVONAROLE : Mais comment ?

POERIT : Tes sorts de soins tu dois utiliser, la base cela est.

SAVONAROLE (gêné) : Mais je n’ai appris aucun sort de soin.

Tous reculèrent d’effroi dans leurs fauteuils à cette annonce.

SKAAL : Tu n’as acheté aucun sort de soin ?!

SAVONAROLE : Non.

EMZY : Ni les sorts de rénovation, de buff ou de soins de groupe ?

SAVONAROLE : Les buffs ? Qu’est-ce que c’est ?

TORACO : Et il ne peut sûrement pas rez… Si j’étais vulgaire je dirai que ce n’est pas un prêtre mais un gros morceau de caca… Qu’en pensez vous Maître Poerit ?

POERIT : Mon jugement pour la suite je réserve. Jeune Savonarole, délibérer nous allons, dehors attends-nous veux-tu.

Savonarole sorti de la salle du Conseil un peu dépité, et les sages délibérèrent.

POERIT : Trop noob il est, le former nous ne pouvons.

SKAAL : C’est trop tard pour lui.

EMZY : Il est bon à zetter.

MONSAIGNEUR : Savonarole… Ça vaut un reroll plutôt… Mon opinion est faite.

SYLIRIA : Mais nous avons besoin de prêtre pour l’Outreterre. Maîtres, essayez de faire un effort.

POERIT : De prêtres nous avons besoins mais pas de gros casus. Les sorts il n’a même pas acheté.

SKAAL : Il ne sera pas formé Syliria.

SYLIRIA : Mais la nooberie est inhabituellement forte avec lui. Si c’était celui dont la prophétie parle ?

SKAAL : Tu pense que ce gros noob est celui qui ramènera l’équilibre au Skill et fera disparaître définitivement le Côté Kevin d’Archimonde.

SYLIRIA : Je le pense Maître Skaal.

TORACO : Même si c’était lui c’est beaucoup trop tard, nous ne pouvons plus rien pour lui.

SYLIRIA : Je suis sûr de pouvoir le former, laissez le être mon Etronpadawan maîtres.

POERIT : Huuuuum Un étronpadawan tu as déjà eu. Et enfui il s’est.

SYLIRIA : Barti ne s’est pas enfui il a du partir.

TORACO : En volant la banque de la guilde !

SYLIRIA : Sauf votre respect c’est votre frère le voleur Oruchimaru qui a fait cela Maître Toto.

TORACO : Peu importe les faits Syliria. Savonarole ne peut recevoir l’assentiment du Conseil du Heal de la NRV.

Syliria semblait dépitée et allait pour partir. Mais une idée germa alors dans son esprit qu’elle exposa aux membres du conseil.

SYLIRIA : Si je ne peux le former laissez le au moins venir avec nous et nous aider pour qu’il se forme sur le terrain. Je lui prodiguerais également des conseils de temps à autres.

POERIT : Pour des cons tu nous prends ! Cela une formation est !

SKAAL : N’abuse pas de la patiente du conseil Syliria.

Emzy se leva, et s’avança vers le centre de la pièce.

EMZY : Il existe peut-être une solution…

MONSAIGNEUR : Huuuuum à quoi penses-tu Maître du jeu ?

EMZY : Il reste un ancien membre du conseil qui ze le crois pourra le former car cela fait longtemps qu’il n’a pas eu d’étronpadawan, du fait de son départ.

POERIT : Si à la lootovaure si penses l’oublier tu peux, ce n’est pas un rogue qu’il faut former.

EMZY : C’est la seule solution. Je propose de confier Savonarole à Syliria et qu’il passe sous l’autorité de Titecouette une fois qu’il l’auront retrouvée.

SYLIRIA : +1

TORACO : +1

SKAAL : +1

MONSAIGNEUR : +1

POERIT : Bloquer je ne peux cette décision unanime. Votre choix contre le mien vous semblez avoir fait…

Poerit baissa la tête et soupira.

POERIT : Mais en garde je dois te mettre. Si c’est bien celui dont parle la prophétie, à lui faire très attention tu dois.

SYLIRIA : Je vous le promet Maître Poerit.

SKAAL : L’affaire est réglée alors. Nous garderons un œil sur vous. En attendant reste vigilante.

SYLIRIA : Merci Maîtres.

TORACO : Et que le Skill soit avec vous.

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Samantha



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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:18    Sujet du message: Scène 12 : Il sera notre allié ou il mourra Répondre en citant

Scène 12 :
Il sera notre allié ou il mourra


Après qu’Anthem la prêtresse fourbe et retorse et Fouregueule, le chasseur intéressé et vicieux eurent ramené Lizandra à Slayeur, ce dernier laissa à leur garde l’elfette pour aller faire son rapport au Seigneur Gniev dans le Rêve d’Emeraude. Dans ce monde toujours aussi dévasté et sombrant chaque jour un peu plus en ruine, sur son sombre trône, le géant démoniaque l’avait attendu, et l’écouta avec attention faire son rapport. Quand Slayeur eut fini il le regarda de haut :

GNIEV : Bien que cette tâche d’une simplicité aberrante vous ait prise autant de temps, vous avez néanmoins réussi Seigneur Slayeur. Vous avez retrouvé cette Elfe qui est exilée en Draenor depuis tous ces siècles. Elle vous sera un guide précieux pour chercher les reliques que je convoite, car elle est la dernière créature vivante à posséder le don qui permettra de les mettre au jour. Elle ne doit ni s’échapper, ni être capturée par l’ennemi.

SLAYEUR : J’y veillerai mon Maître.

GNIEV : Pour votre prochaine mission tu la laisseras néanmoins sous la garde très vigilante du Polymorphe que vous avez affublé d’un nom ridicule, et vous vous mettrez en route avec vos compagnons pour entraver l’arrivée de l’Alliance et de la Horde de l’autre côté du Portail.

SLAYEUR : Mais comment ?

GNIEV : Vous découvrirez bien assez tôt les pouvoirs dont je vous ai dotés. Ils vous serviront à remplir des missions bien plus importantes que cette légère mise en garde…

Le Seigneur Gniev demeura muet un long instant comme s’il semblait pensif.

SLAYEUR (intrigué) : Qu’y a-t-il mon Maître ?

GNIEV : J’ai ressenti une grande distorsion dans le Skill. Une source prodigieuse de Nooberie.

SLAYEUR : En quoi cela vous préoccupe-t-il ?

GNIEV : Si le Skill est perturbé par cette forte distorsion, la nooberie risque d’annihiler le Côté Kevin d’Archimonde. Et ruiner mes plans. Cela ne saurait être !

Gniev fit apparaître dans un nuage de mana, l’image de Savonarole à Slayeur.

GNIEV : Voici donc celui qui est à l’origine d’un si grand trouble…

SLAYEUR : Le fils de Marcheciel…

GNIEV : Il devra mourir. S’il apprend à maîtriser le Skill, la Nooberie disparaîtra. Si la Nooberie disparaît et avec eux les kevins, il ne restera plus de masses abruties à manipuler. Plus d’imbéciles prêts à se jeter la tête la première dans le feu, pour assurer des victoires faciles aux Seigneurs de Guerre. Nous dominants, avons besoins de dominés, pour ne pas encore plus encourir le risque de perdre notre suprématie, alors que nous devons la protéger face aux autres détenteurs de pouvoir. C’est l’ordre imperturbable de toute société organisé et il doit le rester. Savonarole doit disparaître sa nooberie est telle qu’il en est constitué et que c’est elle qui l’a engendré.
S’il maîtrise le Skill, l’essence même de la Nooberie sera altérée à tout jamais, et vous ne pourrez plus établir un culte à ma personne pour préparer mon invasion d’Azeroth, car la multitude se sera mise à penser et réfléchir par elle-même. Et si vous échouez vous mourrez. En ce cas Seigneur Slayeur ce Nain doit mourir. Avez-vous compris ?

SLAYEUR : Je comprends mon Maître.
Mais il peut constituer un allié de poids, nous pourrions nous servir de lui pour tenter de contrôler le Skill et la Nooberie.

Gniev réfléchit un longuement.

GNIEV : Il pourrait être d’un grand soutien dans ma prise de contrôle. Mais je ne veux pas prendre de risques. Éliminez le sitôt que vous estimerez que la situation risque de vous échapper. Sinon… je me chargerai personnellement de vous…

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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:19    Sujet du message: Scène 13 : L’amour est vache Répondre en citant

Scène 13 :
L’amour est vache


Savonarole avait rejoint son frère dans leur campement éloigné des Carmines. Le chasseur était allongé au sol au milieux de dizaines de cadavres de bouteilles de vodka et essayait de viser avec son fusil ce qui semblait être un arbre.

SAVONAROLE : Boumy ? Ça va ?

BOUMATOR (complètement beurré) : Ouais Ouais… Je chasse le dîner de ce soir…

SAVONAROLE : Euh… Tu es en train de viser un arbre là…

Il se retourna et le pointa du doigt.

BOUMATOR : J’suis ptetre alcolo, j’suis ptetre facho, mais je sais encore viser

SAVONAROLE : Tu as bu combien de bouteilles ?

BOUMATOR : Je sais plus, j’ai arrêté de compter à la douzième…
Et puis d’abord t’était où toi ?

SAVONAROLE : Dans une ville bizarre… Y’avait personne à part des PNJ et des joueurs level 1 qui essayaient de me taxer 1 Po.

BOUMATOR : Darnassus ?

SAVONAROLE : Voila ! C’est ça !

BOUMATOR : Et on peut savoir ce que tu fichais là-bas ?

SAVONAROLE : Bah j’étais à l’évaluation pour mon stage de heal.

Aussitôt Boumator se releva du mieux qu’il pu, sans trop trébucher.

BOUMATOR (énervé) : Mais qu’est-ce que c’est que cette connerie d’histoire de stage de heal ? C’est moi qui te fournis les bandages !

SAVONAROLE : Bah… apparemment on ne heal pas au bandage…

BOUMATOR : Mais qui t’a raconté des débilités pareilles ?

SAVONAROLE : Deux prêtres, un druide, et deux paladins, plus une démo.

BOUMATOR (pestant) : C’est du bourrage de crâne ! Ils y connaissent rien !

SAVONAROLE : Bah c’est un peu leur métier aussi. Ils ont plus d’expérience que moi qui ne va jamais en donjon, qui ne vois jamais de « loot », et qui ne sait que joueur de l’orgue de barbarie pour ramener des sous pour payer les bandages et TA boisson.

BOUMATOR (plissant les yeux) : Tu insinues que je ne fais pas ce qu’il y a de mieux pour toi ?

SAVONAROLE (gêné) : Non Boumy, je dis simplement qu’il y a des gens plus qualifiés… Et que je partirai avec eux

BOUMATOR (hurlant) : QUOI ?!?!?!

Il avait hurlé tellement fort que tous les oiseaux des alentours s’étaient envolés de peur, et que tout le gibier avait fui. Savonarole fut tellement choqué qu’il en recula les yeux écarquillés.

SAVONAROLE (apeuré) : Calme toi Boumy…

BOUMATOR : ME CALMER ?!?! Tu me laisses en rade et en plus tu vas en Outreterre avec ces connards alors qu’on était supposé y aller ensemble ? Moi ! Qui t’ai élevé comme si j’étais nos parents ! Tu es un ingrat !

Il regarda la bouteille vide qu’il tenait à la main, en cherchant désespérément une dernière goutte, en vain. Alors, il la balança de rage en direction de son frère, qui eut juste le temps de l’éviter avant qu’elle n’aille exploser sur un arbre.

BOUMATOR (hurlant) : Et tu sais le pire dans tout ça ?!?!
JE N’AI PLUS DE VODKA !

SAVONAROLE (affolé) : Boumy ! Calme toi… Je t’en prie !

BOUMATOR (le regard noir) : Frère ingrat ! Casu ! Noob ! Gnome lépreux ! Comment peux-tu me faire ça ?!

Il s’effondra à genoux et commença à sangloter. Savonarole s’approcha de lui pour essayer de le réconforter.

SAVONAROLE (compatissant) : Boumy, écoute, je…

Boumator le repoussa violement par un mouvement ample du bras.

BOUMATOR (outré) : Fous moi la paix ! Du temps du Reichführer jamais on aurait osé me faire un affront comme ça ! Alors va retrouver tes copains ! Et oublie moi ! Je me démerderais tout seul pour me barrer d’Azeroth !

SAVONAROLE (les larmes au yeux) : Mais Boumy tu es mon frère… Tu ne…

BOUMATOR (hors de lui) : CASSE TOI ! Je ne suis plus ton frère !

Le prêtre s’enfuit en sanglotant, sans se retourner. Quant à Boumator il passa ses nerfs avec sa hâche sur tous les arbres à côté de lui. Plus tard, arrivé à Ironforge, Savonarole se présenta à Syliria.

SYLIRIA : Alors ? Tu peux venir ?

SAVONAROLE (brisé) : C’est bon… Je partirais avec vous.

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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 15:51    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours aussi bien, ça m'a fait passé un bon moment en ce vendredi après midi au boulot Très content

Reviens vite avec la suite ! Très content
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Samantha



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MessagePosté le: 10 Avr 2007, 17:49    Sujet du message: Scène 14 : Le Pacte Répondre en citant

Scène 14 :
Le Pacte


Dans le quartier des mages à Stormwind, se trouvait une bien étrange taverne, où tout ce que le royaume des humains comptait des démonistes se retrouvait. Enfouie dans les soubassements même du bâtiment, une crypte dévolue aux rites démoniques partait s’enfoncer profondément dans les entrailles de la terre. Très loin de la surface, dans une chambre mortuaire aménagée en laboratoire des ombres, dans une partie peu fréquentée par les démonistes eux-mêmes, Kefkka se tenait voûté au-dessus d’un vieux grimoire et semblait le parcourir frénétiquement.

KEFKKA (redressant la tête) : Finalement vous êtes venu jeune voleur… Ne vous avais-je point dit que les avis changeaient ?

ORUCHIMARU (sortant de l’ombre) : Pour quelqu’un qui se prétend aveugle, vous êtes bien perceptif démoniste. Vous arriver même à compulser vos vieux parchemins.

KEFKKA : Mais il n’est nul besoin d’avoir des yeux pour lire.

Dit-il en refermant le grimoire dont les caractères brillaient d’une vive lueur verte.

KEFKKA (se retournant vers Oruchimaru) : Tout comme il n’est nul besoin d’avoir des yeux pour voir le monde qui vous entoure. Je perçoit des choses différentes, voila tout. Je « vois » ce que ni vous, ni aucun autre ne pourrez jamais voir.

ORUCHIMARU : C’est pour ça que vos copains vous évitent comme un pestiféré ?

KEFKKA : Les démonistes ont beau être des mages renégats tentés par les ténèbres ils n’en sont pas moins des peureux quant à l’apprentissage de nouveaux savoirs comparé à moi.

ORUCHIMARU (méfiant) : Vous en tenez une sérieuse couche quand même Kefkka. Si vous effrayez même les pires barjots d’Azeroth, je me demande ce que je fais ici.

KEFKKA : Vous êtes ici avec moi pour écrire l’histoire. Pour trouver les artefacts qui nous permettrons de vaincre la menace des Démons et de la Légion. Et pour cesser de vous tourmenter l’esprit avec vos souvenirs d’une vanité sans pareille.

ORUCHIMARU (las) : Si je viens… c’est pour l’or. Vous êtes assez fêlé pour me traîner dans des coins aussi lugubres que votre grotte et qui doivent regorger de richesses oubliées par tous.

Kefkka émit une ricanement vicieux qui glaça le sang du rogue.

KEFKKA : Voyez-vous cela ? L’appât du gain ? Mais après tout pourquoi pas. Néanmoins je ne me fie pas assez à votre avidité comme seul gage de ma défense. Si vous acceptez de venir avec moi, nous devrons passer un pacte.

ORUCHIMARU (ricanant) : Un pacte ? Vous vous figurer que je vais me lier à vous avec un de vos maléfices démoniaques juste pour amasser de l’or ?!

KEFKKA : Si ce n’est pas vous c’en sera d’autres. Je ne m’aventurerai pas dans Draenor avec quelqu’un en qui je ne peux avoir une confiance aveugle. Et cette confiance la magie « démoniaque », comme vous dites, en sera le seul gage.

Oruchimaru resta longtemps hésitant au milieu des vieux livres et des objets démoniaques ou nécromantique dont il ne pouvait deviner l’utilité. Il était fort perplexe, mais au fond de lui quelque chose le poussa à avancer.

ORUCHIMARU (faisant un pas vers Kefkka) : Et en quoi il consiste votre « Pacte » ?

Le démoniste sorti de sa ceinture une dague forgée dans un métal noir argenté parcouru de runes d’un bleu éclatant.

KEFKKA : Il me faudra… votre sang. Et un fragment de votre âme.
Une simple incision au niveau de votre poignet me suffira pour récolter assez de votre sang. Quant à votre âme, les runes parcourant cette lame en captureront une partie de son essence.

Oruchimaru était nerveux mais retroussa quand même sa manche. Kefkka pratiqua une incision au niveau des veines du poignet en psalmodiant des formules en langage démoniaque, tout en récoltant le sang dans un petit bol de cristal rouge. Une fois le rituel fini il passa une sorte de cristal vert brûlant d’une aura de la même couleur au dessus de la blessure qui cicatrisa instantanément

Il se tourna alors vers sa « table de travail » et versa le sang sur une sorte de médaillon qui était posé sur un plateau runique. Tenant la dague d’une main, et posant la paume de sa seconde à plat au dessus du médaillon il continuait à prononcer ses incantations, jusqu’à ce qu’une sorte de vapeur éthérée bleue s’échappe de la lame pour s’enfoncer dans les tréfonds du bijou, qui brilla alors avec un vif éclat rouge, avant de s’éteindre comme si de rien n’était.

Le démoniste posa alors le médaillon dans la main du voleur et lui commanda d’un ton sec :.


KEFKKA (autoritaire) : Répétez après moi !
« Je jure sur mon âme et ma vie de protéger et d’obéir au porteur de ce médaillon ».

ORUCHIMARU (choqué) : Quoi ?! Je ne vous fais pas un chèque en blanc !

KEFKKA (défiant) : Alors sortez d’ici vous n’avez plus rien à faire avec moi si je ne puis avoir une totale confiance en vous.

Il fût sur le point de partir. Hésitant longuement. Mais il se s’obligea à revenir aux côtés du démoniste.

ORUCHIMARU (résigné) : Je jure sur mon âme et ma vie de protéger et d’obéir au porteur de ce médaillon …

Le médaillon émit une violente lumière rouge. Kefkka pris alors sa dague et y fit couler son sang couleur rouge noirâtre dessus, avant qu’il ne s’éteigne aussitôt.

KEFKKA : À présent jeune rogue, nous sommes liés. Et rien ne pourra nous séparer. Et si par malheur vous pensiez me subtiliser le médaillon en espérant briser le Pacte, dites-vous que c’est purement vain.

Oruchimaru resta longtemps face à lui pour le jauger. Mais il ne prononça aucune parole, restant stoïque et imperturbable.

KEFKKA : A présent rendons-nous auprès de la Porte des ténèbres afin d’accomplir ce que nous avons à faire.

Kefkka attrapa son bâton orné d’un crâne de dragon, et s’appuyant dessus il se dirigea vers la sortie, accompagné par Oruchimaru.

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MessagePosté le: 11 Avr 2007, 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

Encore ! Très content
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MessagePosté le: 26 Juin 2007, 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 15 :
Amuse-bouche



Tout autour de la Porte des ténèbres, au cœur des terres foudroyées, tout Azeroth se pressait autour du monument, pour, une fois minuit passé, se rendre en Outreterre. La pression n’était d’ailleurs pas sans monter de part et d’autre de l’Alliance et de la Horde.

SYLIRIE (trépignant) : Allllllez Oti FFS ! Laisse moi en attaquer un !

OTIWANA : Non ! Non ! Et NON !

SYLIRIE : Même le p’tit là-bas qu’a l’air malade ?

OTIWANA : Pour la énième fois Syli : NON ! On n’attaque pas les Hordeux !

SYLIRIE : Mais d’où ?! On est sur un serveur PvP !

POERIT : Si a insister comme cela tu continues Sylirie, sur une catapulte, moi-même je te mettrai et dans les Hordeux t’enverrait !

SYLIRIE (pestant) : V’l’a l’abus quoi !

POERIT (autoritaire) : Te calmer tu dois !

SYLIRIE (bougonnant) : Je vois pas à quoi ça sert d’avoir une classe cheatée si on peut même pas se faire un ou deux Hordeux de temps en temps !

SKAAL : Eh bien si tu es tellement cheaté, va les attaquer tout seul et laissez nous en paix pour que nous puissions finir de nous organiser.

La démoniste poussa un soupir d’énervement et s’éloigna. Juste à côté, Bouty, Steel et Savonarole attendaient eux aussi l’ouverture de la porte.

SAVONAROLE : Je comprends pas pourquoi elle veut absolument attaquer des gens… C’est une sorte de maladie ?

STEEL : Cherche pas elle est comme ça. Je l’ai tou…. Bouty ! Putain ! Je rêve où tu es en train de mater le Tauren là-bas ?!

BOUTY : Ouais je le mate, et je me demande même si je vais pas aller le draguer. Parce qu’au moins si je me maque avec quelqu’un dont je comprends pas la langue il pourra me faire toutes les crises de jalousie à deux balle qu’il veut ça m’arrangera bien !

STEEL : ‘Tain voila comment ça m’énerve ! Je préfère rien dire !

La gnomette pris alors Savonarole à témoin.

BOUTY : Tu vois Savo, c’est ça le secret d’un couple qui dure : des engueulades et le fait de pouvoir se comprendre sans dire un mot.

STEEL : Ça tombe bien parce qu’on a jamais rien à se dire !

BOUTY (élevant le ton) : Quand tu veux du linge propre tu sais bien venir me parler pourtant !

SAVONAROLE : Euhhh je peux m’en aller… ?

BOUTY : NON ! TOI TU RESTES ICI !

STEEL (un ton au-dessus) : ET TU NOUS ECOUTES NOUS PRENDRE LE CHOU !

Encore un peu plus loin, Toraco, Emzy et Monseigneur tenaient une réunion au sommet, à laquelle Poerit vint se joindre.

POERIT : Si urgent cela était pour que vous deviez me faire chercher Maître Toraco ?

TORACO : Oui Maître Poerit. Nous avons des nouvelles de Titecouette.

EMZY : Un de nos chasseurs ezpions, Minihiriath, la pizte actuellement.

MONSAIGNEUR : Elle la piste au nez.

POERIT : Une bonne nouvelle cela est assurément. Une fois que retrouvée nous l’auront, la formation du jeune Savonarole elle pourra commencer. Quelles précisions me fournir vous pouvez ?

TORACO : Elle aurait rejoint un groupe de démonistes qui veulent tenter l’aventure en Outreterre. Nous savons quel sera leur premier point d’accostage sur Draenor. Nous les y accueilleront demain quand ils seront arrivés.

POERIT : Excellent ! Bientôt Titecouette dans la guilde reviendra si nous nous montrons assez convaincant.

En revanche de convaincant il semble qu’Otiwana ne l’ait pas assez été, car Sylirie commençait à roder autour de la cage de Kyriah. Elle s’assura qu’aucun garde ne se tenait trop près de la grande caisse de bois et en fit le tour.

SYLIRIE (grommelant) : Pas de PvP ! On va bien voir si on ne vas pas PvPer…

Elle donna un dernier coup de tête à droite et à gauche, puis fit sauter le verrou de la cage d’un coup de coude sec, l’air de rien. Les quatre côtés de la caisse tombèrent au sol et elle trouva sa sœur jumelle sanglée à son brancard. Elle la détacha et lui enleva son masque.

SYLIRIE (montrant l’attroupement de Hordeux du doigts) : Va ! Et TUE !

La gnomette guerrière se lança comme une bête sauvage dans leur direction en hurlant comme une furie, tandis que Sylirie poussa un rire mauvais.

SYLIRIE : Mwawawawa ! On va voir si on ne va pas pouvoir PvPer maintenant !

Otiwana, et Skaal étaient alors en train de discuter :

SKAAL : … ne vois pas pourquoi nous devrions nous contenter d’un seul groupe. Si les reliques sont vraiment là, alors peut-être qu’il serait plus judi…

KYRIAH (au loin) : TUUUUUUER !

OTIWANA (paniquée) : C’était pas la voix de Kyriah ?!

SKAAL : Oh que si !

OTIWANA (affolée) : Et merde ! Mais comment elle a fait pour sortir !

SKAAL (scrutant au loin) : Je te suggère d’essayer de garder cette explication pour Thrall, qu’il comprenne pourquoi une gnomette est en train de tuer ses soldats alors que nous sommes sensés être alliés…

Dans les rangs de la Horde, la guerrière mettait tout ce qu’elle trouvait sur son passage en charpie. Elle commettait un véritable carnage en lacérant, frappant, chargeant et mordant ses ennemis.

L’attente de l’ouverture de la Porte se transforma finalement pour une longue heure en séance d’affrontement classique entre l’alliance et la Horde, au grand bonheur des deux jumelles. Chacune des deux factions ne lâchait rien à l’autre et on s’embrocha à cœur joie autour de la Porte. Finalement après envoi d’émissaires, dissipation du quiproquo et rentrage en règle de Kyriah dans sa cage tout retrouva un semblant de calme.

SAVONAROLE (voyant Kyriah passer devant lui pour rentrer dans sa cage) : Ahhhhh ne la laisser pas m’approcher !

SYLIRIE : Ha la la… Tu es bien émotif pour un nain !

SAVONAROLE : Elle vient de bouffer le visage de quelqu’un avant de le tuer, et juste sous mes yeux ! Ce truc est fou à lier. Je ne veux plus le voir.

SYLIRIE : Mais tu t’attends à quoi ? Elle vois, elle tue. Point barre et basta.

POERIT (fronçant les sourcils) : D’ailleurs une explication tu aurais à nous fournir je crois Syliria…

TORACO (suspicieux) : Es-tu oui ou non à l’origine de cette évasion ?

SYLIRIE (rire gêné) : Voyons vous me connaissez…

OTIWANA : Justement !

SYLIRIE : Okay les enfants je ne vais pas vous mentir…
Alors je vais m’enfuir.

Elle appuya alors frénétiquement sur le bouton rouge d’un boitier accroché à sa ceinture, et ce, sans le moindre effet.

SYLIRIE : Et meeeeeerde ! TP ingé pas up ! Pfffff.

SKAAL : Tu te rends compte du temps que nous venons de perdre avec tes enfantillages ? Tu n’as pas honte ?!

SYLIRIE (sourire jouissif) : Huuuum c’est bon la honte.

POERIT (agacé) : Hum ! Hum !

SYLIRIE : Bon okay je le referais plus. Promis…

Dit-elle en croisant les doigts derrière son dos.

OTIWANA : Au fait pourquoi cette fois elle est rentrée comme une grande dans sa cage ? Plus de piqûres ?

SYLIRIE : Ha on a trouvé un truc trop ph4t pour la calmer. On rempli une seringue avec le contenu d’une flasque pour CaC et on lui tire dessus avec un fusil. Du coup comme elle est trop radine pour vouloir cramer le temps du buff, elle rentre dans sa cage qu’on a enchantée pour que les Cooldowns soient stoppés. Comme ça, ça évite d’avoir à lui larder la couenne avec 15 doses de tranquillisants pour Tauren et vingt malés de fatigue.

SAVONAROLE : Et c’est moi le Nain…

OTIWANA : Un gnome aussi radin qu’un Nain… Elle est space ta sœur.
Mais bon ! C’est pas tout ça, mais il va falloir se mettre en place, on va bientôt pouvoir franchir la Porte.
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Zianya
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MessagePosté le: 26 Juin 2007, 18:29    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Anthem d'avoir mis la suite, j'ai cru qu'elle ne viendrait jamais Très content
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anthem



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MessagePosté le: 27 Juin 2007, 11:15    Sujet du message: Répondre en citant

nous aussi.. on arrete pas de lui faire du chantage mais bon c'est dur
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MessagePosté le: 16 Juil 2007, 06:35    Sujet du message: Répondre en citant

ça fait super plaisir... il faut la soudoyer pour la suite maintenant Très content
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anthem



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MessagePosté le: 16 Juil 2007, 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

y en a encore un de plus de sorti Bleh
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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 16 :
Le passage de la Porte


Sur les hauteurs surplombant la Porte des ténèbres Kefkka et Oruchimaru regardaient les troupes de l’Alliance et de la Horde qui commençaient à s’engouffrer au travers du Portail, tandis que l’écho de leurs pas résonnait autour d’eux.

KEFKKA (soupirant) : Regardez, jeune rogue, cette soldatesque barbare, uniquement mue par ses considérations matérielles. Ces imbéciles se rendent directement sur le front, pour affronter la Légion, sans se préoccuper du monde dans lequel ils arrivent, ni de son histoire…

ORUCHIMARU : Et nous c’est pour des considérations spirituelles que nous allons sur Draenor ?

KEFKKA : L’ironie vous sied mal.

ORUCHIMARU : En revanche, votre misanthropie vous va à ravir.

KEFKKA : Trêve de bavardage ! Nous attendrons le petit matin pour franchir la Porte, et au lieu de foncer tête baissée vers l’Ouest comme cette meute décérébrée, nous prendrons par le Sud.

ORUCHIMARU : Pour nous rendre où ?

KEFKKA : Cela vous le saurez bien assez tôt. Mais ce n’est nullement un endroit facile d’accès, et il faudra faire preuve de votre légendaire adresse au combat.

ORUCHIMARU : Tant que j’y gagne quelque chose, vous êtes sûr que vos ennemis ne seront pas un problème.

KEFKKA : Tant mieux, car je crois qu’il y aura, là où je nous mène, quelques « trésors » susceptibles de vous intéresser…

ORUCHIMARU (ricanant) : Alors cet endroit est fait pour moi.

Loin de cet échange, sur Draenor, de l’autre côté du Portail, en retrait dans les montagnes l’environnant, une autre scène se jouait. Au milieux des escarpements rocheux une bille de lumière apparu, qui se transforma rapidement en une boule de magie d’arcane pure qui tourbillonna avant de laisser apparaître Anthem, Fouregueule, ainsi que Slayeur, complètement nu lui.

SLAYEUR : Eh merde ! C’est pas au point ce système de téléportation !

ANTHEM (tournant pudiquement la tête) : C’est même indécent…

FOUREGUEULE (hochant la tête en le matant) : Question de point de vue…

SLAYEUR : D’une, toi tu arrête de me mater !

Fouregueule se retourna en croisant les bras pour dire qu’il boudait.

SLAYEUR : De deux, je me rhabille.

Il claqua des doigts et retrouva le set T4 de chasseur qu’il avait précédemment échangé avec le chasseur.

SLAYEUR : De trois, distribution des pouvoirs !

Il sorti de son sac trois orbes gravée chacune à leurs noms, et leur distribua.

ANTHEM (fronçant les sourcils) : « Orbe de Morphée : Vous investi de la magie du sommeil ; et vous permet d’endormir la cible sélectionnée autant que vous le voulez. »
Tu te moques de moi c’est ça ?

SLAYEUR (sec) : Je ne t’ai pas faite venir pour agiter les bras en faisant semblant de healer. Alors tu l’utiliseras et tu ne poses pas de question !

FOUREGUEULE : « Orbe de Précision : Vous permet de cibler n’importe quelle entité vivante ou non dans une aire d’un kilomètre autour de vous, dans n’importe quelle condition ». Mouais… Je sais pas si je préfères pas celle d’Anthem… Et toi tu as quoi Slay ?

SLAYEUR : Moi j’ai « Orbe d’inflexion mentale : Vous permet de manipuler les foules et des les faire obéir à vos ordres sans qu’elles s’en rendent compte ».

ANTHEM : Hey c’est dégueulasse !

FOUREGUEULE : Tu as la meilleure !

SLAYEUR : Non je n’ai pas la meilleure ! Et vos orbes sont ce qui vous convient le mieux.

ANTHEM (l’air hypnotisée) : Oui tu as raison.

FOUREGUEULE (l’air hypnotisé) : Je suis tout à fait d’accord avec toi.

Le Nain cligna des yeux en regardant son orbe, incrédule.

SLAYEUR : Bon je vais peut-être baisser un peu l’intensité, ça fait un peu flippant comme ça.

ANTHEM (l’air hypnotisée) : Oui tu as raison.

FOUREGUEULE (l’air hypnotisé) : Je suis tout à fait d’accord avec toi.

Il se dépêcha d’en réduire l’intensité, et distribua les autres orbes qu’il avait.

SLAYEUR : Voila la 2e pour chacun, nous avons tous la même : « Orbe de Puissance : Accroît puissamment vos pouvoirs de manière permanente ».

ANTHEM : Voilà ça c’est mieux.

FOUREGUEULE (l’air hypnotisé) : Je suis tout à fait d’accord avec toi.

SLAYEUR (manipulant son orbe dans tous les sens) : ‘Tain mais ça vaut rien cet item !

Une fois Fouregueule revenu dans son état normal, il leur exposa son plan.

SLAYEUR : Bon la chose est simple. On dois foutre un bordel sans nom pour les retarder le plus possible dans leur avance. Anthem tu endormiras les officiers des troupes, tandis que je m’infiltrerai au milieu d’eux pour que Horde et Alliance se combattent.

ANTHEM : Je ne crois pas qu’ils aient besoin de nous pour ça…

Sans faire attention à ce que la prêtresse venait de dire, le paladin leur distribua une image de Savonarole.

SLAYEUR : Si vous trouvez ce Nain je veux que vous me le capturiez vivant. Ce sera ton rôle Foure, le trouver, et s’il est là, me l’amener.

FOUREGUEULE (rageux) : Quoi ? Stou ?! Je DPS même pas ?!

SLAYEUR : À la rigueur tire une flèche ou deux dans le tas si ça t’amuse, mais trouve moi cette barbe blanche !
Des questions ?

ANTHEM : Aucune.

SLAYEUR : Alors préparons-nous, assaut dans H moins 5 minutes.

Et là, en une fraction de seconde la peau du paladin pris une texture métallisée comme du métal en fusion, et sa silhouette changea pour devenir plus petite. La transformation passée, il réapparu finalement sous la forme d’un gnome.

Juste à côté de là, au sommet de l’escalier du Destin, les troupes commençaient à arriver, officiers et leaders en tête. Elles se rangeaient en formation de part et d’autre de l’esplanade, en attendant leurs ordres, tandis que les Draeneis accueillirent les chefs de l’Alliance.


OTIWANA (parlant lentement) : Moi Otiwana. Moi y’en a chef des Gnomes. Nous venir ici pour être gentil. Après nous y’en a voler toutes vos terres et vous parquer dans des réserves.

Un immense Draenei bleu la considéra de haut.

SAMOVAR (roulant les « я »): Hoяmis le fait que je compяenne paяfaitement votяe langue, je vais tâcher de ne reteniя que ce que vos ambassadeuяs m’on dit conceяnant notяe яalliement à l’Alliance…

OTIWANA (ne sachant plus où se mettre) : Ah oui… très bien… J’espère que vous n’avez pas pris ce que je disais au premier degré… ?

SAMOVAR (ironique) : Moi y’en a loin d’êtяe idiot. Mais moi y’en a quand même me méfier, SI vous n’y voyez pas d’inconvénient chèяe madame…
Sinon peяmettez moi de me pяésenter. Je suis Samovaя, généralissime chaman des foяces dяaenei, et homme de confiance du Pяophète Velen. Votяe pяincipal inteяlocuteuя sur Dяaenoя.

Les présentations continuèrent pendant un petit moment, alors que les troupes continuaient toujours d’affluer. Un sifflement fendit alors le brouhaha et une flèche vint se figer pile au milieu du front d’une gnomette à côté de Steel.

STEEL (horrifié) : Oh mon Dieu ils ont tué Bouty !

BOUTY : Espèce d’enfoirés !
Eh une minute… c’est pas moi qui suis morte !

En effet ce n’était pas le cadavre de Bouty qui gisait au sol, mais celui d’une autre gnomette, affreusement laide.

BOUTY (énervée) : Tu te moques de moi Steel ?! Je ressemble à ce truc ?!

STEEL : Oh ça va ! C’est un réflèxe.

BOUTY (énervée) : Ha bah oui dès que tu vois une gnome complètement immonde tu penses à moi !

STEEL (se justifiant) : Mais c’est pas ça ! J’ai cr…

Une autre flèche, enflammée celle là, vint percuter le sol à côté d’eux et explosa, les projetant tous à plusieurs mètres en arrière. Le brouhaha et la confusion se firent alors jour dans les rangs de l’alliance. Slayeur arriva au milieu de la cohue , pointant la Horde d’un doigt accusateur.

SLAYEUR (déguisé en gnome) : Je l’ai vu ! Ça venait du côté de la Horde ! C’est eux qui nous attaquent !

SOLDAT : Oui il a raison !

SOLDAT 2 : VENGEANCE !

SOLDAT 3 : Je suis tout à fait d’accord avec lui.

SYLIRIE : PVP !!!

OTIWANA : Syli !

SYLIRIE : Ha effectivement, vieux réflexe excuse…

SLAYEUR (véhément) : On ne vas pas se laisser faire ! Il faut les attaquer. On ne peut pas cracher sur notre honneur comme ça !

Et ce qui devait arriver arriva, la foule manipulée par le Nain commença alors à charger en direction de la Horde de l’autre côté de l’esplanade de la Porte des Ténèbres. Incrédules, à l’arrière, les chefs de l’Alliance ne pouvaient que constater que les évènements dégénéraient sous leurs yeux.

SAMOVAR (circonspect) : Hummm intéяessant. Si c’est pouя vous foutяe suя la gueule vous auяiez pu tout aussi bien яester chez vous…

Dans le boxon qui se formait peu à peu, Fouregueule et Slayeur essayaient, sans succès de trouver Savonarole, qui avait trouvé refuge derrière Samovar. Anthem, quant à elle commençait à lancer des sorts d’endormissement sur les officiers qui tour à tour tombaient dans les bras de Morphée.

SKAAL : Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

SYLIRIE : Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

POERIT (alerte) : Une attaque surprise cela est ! Prêtres et paladins de la NRV, aidez moi à annuler ces sorts de sommeils !

Poerit et les healeurs commencèrent alors à lancer des dispells sur leurs compagnons de l’alliance, pour qu’ils reviennent à leurs esprits. Anthem qui n’arrivait pas à lancer plus de sorts qu’ils ne pouvaient en annuler commençait à devenir folle et s’arracher les cheveux.

ANTHEM (pétant les plombs) : Ahhhhhhh !!! Arrêtez !!!!

Mais elle avait beau continuer rien n’y faisait. Elle retroussa alors ses manches et commença alors à incanter longuement un sort. Une fois qu’elle eu fini, un énorme grondement se fit entendre, et le sol commença à trembler. Jaillissant du sommet d’une montagne plusieurs centaines d’Ombrefiels déferlèrent en direction des troupes et les percutèrent violement, avant de s’enfoncer dans leurs rangs et les attaquer.

Face à cette déferlante, Horde et Alliance retrouvèrent un semblant de paix et leur firent face ensemble, mais la confusion était telle, que cela donnait plus une impression de désordre que de bataille rangée.

Complètement affolé Savonarole avait trouvé refuge au sommet d’une caisse et refusait de descendre. Samovar qui était en train de repousser les morsures des Ombrelfiels et de planter ses totems du mieux qu’il pouvait buta dos à la caisse, et vit Savonarole au dessus de lui.


SAMOVAR (envoyant des coups de masse dans tous les sens) : On peut savoiя pouяquoi vous ne vous battez pas Maîtяe Nain ?

SAVONAROLE (apeuré) : Mais je ne sais pas me battre…

SAMOVAR (étonné) : En ce cas, que faites-vous ici ?

SAVONAROLE (hésitant) : Je suis venu pour apprendre à soigner et à me battre…

Le Draenei indiqua le bâton d’un oc mort au sol d’un signe de la tête.

SAMOVAR (continuant à repousser les Ombrefiels) : Pяennez ce baton et vennez vous battяe !

SAVONAROLE (affolé) : Mais j’ai peur !

Fouregueule qui venait de l’apercevoir, décocha une flèche au pied du Nain sur la caisse en bois. Savonarole surpris, fit un bond en arrière et manqua de tomber. Le Nain en fit partir une autre qui vint frapper trop bas et cassa un des angles de la caisse.

La boite s’effondra alors sur elle-même, laissant tomber le prêtre en arrière sur le chaman. Au grand malheur de Savonarole il s’avéra que la caisse n’était pas vide mais que c’était la cage de Kyriah, qu’on avait pas rattachée.


KYRIAH (horrifiée) : La caisses ? Noooon ! Ma flasque !!!!

Le chaman se releva avec difficulté en poussant le Nain sur le côté, et eu juste le temps de voir une petite ombre passer au dessus de sa tête et se jeter au milieux des mobs. Tout ce qu’il perçut ensuite fut un bruit de carnage. Savonarole n’eut pas cette patience et s’enfuit en courant en regardant en arrière que personne ne le suivait. Il manqua de peu de percuter Slayeur.

SLAYEUR (agréablement surpris) : Oh oh mais qui voila !

SAVONAROLE (étonné) : On se connaît le gnome ?

SLAYEUR (perfide) : Beaucoup plus que tu ne le crois.

Il alla pour l’empoigner mais un Ombrefiel voltigea entre eux deux, ce qui permis à Savonarole de s’enfuir. Kyriah, à qui visiblement les totems de Samovar faisaient de l’effet, était à la poursuite de l’Ombrefiel qu’il venait d’envoyer valdinguer bouscula Slayeur en arrière de sorte que ce dernier perdit complètement la trace du prêtre nain.

Sur un plan plus général, Horde et Alliance arrivaient maintenant à contenir les assauts des Ombrefiels et les repoussaient vers l’escarpement rocheux où Anthem se trouvait. Le Palanain qui voyait la situation perdue, pris son palantir de poche, ordonna à Fouregueule et Anthem de faire retraite. Pour couvrir leurs arrières Anthem érigea un mur de flammes sacrées aux milieux des troupes qui eurent à peine le temps que réaliser que déjà la « Team Slayeur » s’était enfuie.

Quelques secondes après, il n’y avait plus d’Ombrefiels, plus de flammes, ou de flèches, ne restait seulement les cadavres de ceux qui étaient tombés en combat. Les chefs de l’Alliance se réunirent alors pour faire le point.


SKAAL : Hum apparemment notre arrivée n’est pas la bienvenue et ce n’est pas une attaque des démons.

POERIT : Nous méfier nous devons. Encore plus hostiles ces terres sont à présent.

OTIWANA : Nous avons perdu du temps et des hommes, nous enquêterons après. Pour l’instant il faut reprendre là où nous…

SAMOVAR (hurlant) : DESCENDS IMMEDIATEMENT !

La voix du chaman Draenei retentit avec force derrière eux. Ils allèrent à se rencontre pour voir ce qui se passait, et ils le trouvèrent rouge de colère face à Kyriah cramponné à un de ses totems, tel un lézard sur une rocher, et qui refusait de le lâcher.

SAMOVAR (énervé) : Lâche immédiatement ce totem !

KYRIAH (cramponnée au totem) : Noraj. Fairplay be esport plz !

Il se tourna agacé vers eux.

SAMOVAR (ulcéré) : Est-ce que l’un de vous auяait l’amabilité de me diяe la langue que parle ce… ce… Pokemon ?!?!

SYLIRIE : C’est du langage PvP…

SAMOVAR : PvP ?! C’est quoi !? Une soяte de secte ?

SYLIRIE : On peut voir ça comme ça…
Bon allez Kiki descend, tu es en train de cramer ta flasque pour rien là.

KYRIAH : Osef ! Need WF WF WF WF WF WF WF WF §

SAMOVAR : Allez hop ça va deux secondes mais il est bien gentil !

Le chaman claqua des doigts et le totem disparu pour aller atterrir dans son sac, alors que la gnomette s’écrasait face contre terre. Il l’attrapa alors par la peau du cou, comme si c’était un chaton qui venait de faire une bêtise.

SAMOVAR (la grondant avec un doigt pointé sur elle) : Et ne t’avise pas de яecomme…

Elle lui mordit le doigt.

SAMOVAR : Aïïïïïe !!! Sale petite peste !

La gnomette en profita et commença à lui sauter dessus en se cramponnant à lui, et lui courir partout autour comme un singe sur un éléphant. Samovar devenait littéralement fou en essayant de l’enlever de lui, mais rien n’y faisait. Elle finit alors par trouver le sac du chaman et rentra dedans.

KYRIAH (aux anges) : WF ! OWI ! OWI ! OWI !

A bout de nerfs, le chaman ôta son sac, l’ouvrit, le retourna et vida son contenu au sol. La gnomette était restée cramponnée au fond, et avant qu’elle n’ai pu sortir pour récupérer le totem, il l’enferma dedans, puis commença à faire voltiger très rapidement le sac au dessus de sa tête, comme une fronde, et le lança loin au devant du portail, au milieux des légions démoniaques qui commençaient à s’assembler.

SAMOVAR (saitsfait) : Bon débaяяas !
À pяésent je cяois que nous pouvons nous яendre au Bastion de l’Honneuя afin de discuter calmement de ce qui s’est passé, et de nous éloigner au plus vite de cette petite chose hystéяique qui m’agяessée.

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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Bon ça faisait longtemps que je voulais faire une affiche qui fasse un peu ciné et pas publicité pour la GdG, je suis donc passé à l'acte. J'espère qu'elle vous plaira et j'aimerai avoir vos avis dessus pour l'améliorer un peu, fut-ce sur des détails (c'est l'accumulation des petis rien qui font la qualité globale de quelque chose).

http://pix.nofrag.com/25/67/e189e53b891e2ce5ca0495f0fb21.html

J'en ai aussi profité pour changer le nom du second épisode, comme je me suis rendu compte depuis un moment que "la revanche des Nains" ne collait plus trop avec le fil conducteur de l'histoire mais n'était q'un de ses aspects. Désormais ce sera donc :

La Guerre des Gnomes, Épisode II, Les Ailes vengeresses.

Enjoy it Clin d'oeil



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