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La Guerre des Gnomes II : Les Ailes vengeresses
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Samantha



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Localisation: Paris

MessagePosté le: 04 Déc 2006, 00:21    Sujet du message: La Guerre des Gnomes II : Les Ailes vengeresses Répondre en citant

La Guerre des Gnomes II
Les Ailes vengeresses





Il y a très longtemps, dans une très lointaine galaxie,
une guerre sanglante opposa les Nains aux Gnomes
pour déterminer de la survie de ces derniers.
Les Gnomes, menés par la présidente Otiwana
réussirent à déjouer les complots des Nains
visant à les éliminer, et à rétablir la paix
suites aux crimes commis
par les Naintionaux-Socialistes du Maréchal Slayeur.
Défait lors d’un combat épique dans le Mont Blackrock
qui opposa les deux armées dans une lutte à mort,
le Führer des Nains perdit la vie avec
nombre de ses lieutenants.
Pendant leur affrontement peu d’entre eux
réalisèrent que sous leurs pieds
se tramait un complot autrement plus dangereux,
organisé par le prêtre renégat Béné,
revenu d’entre les morts et visant à purger le monde d’Azeroth
de sa mana avant de le détruire.
Grâce au courage de l’assassin Oruchimaru,
et du Sacrifice de la prêtresse Samantha,
la machination de l’Elfe échoua
tandis que les derniers Nainzis périssaient dans les flammes.
Le monde sauvé mais profondément changé
pouvait de nouveau respirer et se reconstruire.




Scène 1 :
Le réveil


Dans les limbes verdâtres et distordues du Rêve d’Emeraude une voix résonna fortement dans l’esprit d’un nain :

VOIX : Réveille toi Slayeur !

L’esprit du nain ne croyait pas ce qu’il venait d’entendre.

SLAYEUR : Mais ne suis-je pas mort ?

Il pouvait percevoir autour de lui le Rêve, de plus en plus gangrené par la folie, il entendait cette voix en lui-même, mais il ne ressentait aucune sensation physique, il ne pouvait que penser.

VOIX : Tu l’as été. Et grâce à moi tu as été tiré du sommeil éternel.

SLAYEUR : Je ne ressens rien pourtant ! J’ai l’impression de flotter au milieu de nulle part. Où suis-je ? Et qui êtes-vous ?

VOIX : Tu es dans le Rêve d’Emeraude, le sanctuaire sacré des dragons du Vol vert. Le sanctuaire souillé de ces sauriens dégénérés qui deviennent fous avec le temps qui passe, et le refuge des druides qui tombent dans une profonde léthargie.

SLAYEUR : Pourquoi suis-je ici ? Que me voulez vous ? Et qui êtes vous enfin ?!

VOIX : Tu découvriras qui je suis lorsque je serai sûr que je puisse te faire confiance. Quant à savoir le pourquoi de ta venue il est simple : Je t’ai ramené d’entre les morts pour me servir.

SLAYEUR : Vous êtes d’une naïveté sans pareille si vous croyez que je vais obéir à un parfait inconnu.

VOIX : Tu peux voir en moi… un ami si tu le veux.

SLAYEUR : Les Nains n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts !

VOIX : Les nôtres sont concordants, je te le garanti. Si tu es disposé à me servir je te donnerai des moyens que tu ne peux même pas imaginer pour assouvir ta vengeance à l’égard des Gnomes et de leurs alliés ; je peux te faire changer le cours que l’histoire a emprunté. Je peux faire de tes rêves une réalité.

SLAYEUR : Qu’y ai-je à gagner ?

VOIX : Demande toi plutôt ce que tu as à y perdre… Si tu préfères retourner dans l’obscurité infinie je peux t’y renvoyer sur le champ.

SLAYEUR : Je n’ai pas le choix en somme.

VOIX : Nous avons tous le choix de disposer de notre libre arbitre quand bon nous semble, le droit de refuser d’être un pion ou pas. Il t’appartient entièrement à présent. Acceptes-tu alors ?

Il semblait hésiter. Puis après réflexion répondit :

SLAYEUR : Je suis trop fier pour accepter ce genre de marché… Mais si je peux avoir ne serait-ce qu’une chance de prendre ma revanche sur les Gnomes je mettrai ma fierté de côté.

VOIX : En ce cas… LÈVE TOI !

Le Nain repris alors vie. Il se senti totalement en possession de son corps et s’éveilla au milieux des landes vertes et tourmentées du Rêve qui semblait crouler sous le poids de la souffrance écrasé qu’il était par ce ciel d’un noir violacé qui suintait le malheur.

Le palanain ressenti violement cette sensation douloureuse qu’une corruption sans nom s’emparait de ce lieu sacré. Elle le mettait mal à l’aise et le faisait considérer avec anxiété cette grande étendue quasiment vide qui s’étirait tout autour de lui.


VOIX : Je te guiderai jusqu’à moi, Nain. Marche en direction des trois soleils jusqu’au temple en ruine, une fois la bas, emprunte l’ancienne route qui serpente le long de la rivière qui mènera au cimetière des dragons où je me trouve. La marche est longue, il te faudra plusieurs jours pour arriver jusqu’à moi.

SLAYEUR : Attendez !

S’écria-t-il à haute voix comme pour retenir celui qui lui parlait.

SLAYEUR : Je… je ne me sens pas bien ici. Il y a quelque chose de malsain dans l’air qui m’oppresse. Je n’aurai jamais la force de marche des jours entiers comme cela.

VOIX : Ce chemin de croix sera la rédemption de tes échecs passés. Arrive vivant et conscient jusqu’à moi, et tu mériteras de me servir.

Il semblait déjà crouler sous le poids de ce qu’il redoutait.

SLAYEUR : Je vous en prie, aidez-moi.

Psalmodia-t-il en tombant à genoux.

VOIX : Ton ami le prêtre Elfe que tu avais envoyé à la Mort a eu la force de ramper jusqu’à moi pour venir me servir. Ce qui ne l’a pas empêché d’échouer dans la mission qui lui était assignée. Si tu es incapable de faire cet effort Alors reste à agoniser ici pour toujours !

SLAYEUR : Attendez !

Protesta Slayeur. Mais la voix ne répondait plus. Il s’effondra sur le sol dans l’herbe couleur émeraude, tandis que l’air lui brûlait de plus en plus les poumons. Il se voyait déjà mourir alors qu’il revenait à peine du royaume des morts. Ou pire ! Rester ici à jamais en subissant pour toujours cette souffrance qui le déchirait de douleur.

Il resta agonisant, gisant au sol, ressassant ses derniers souvenirs dans son esprit. La bataille du Mont Blackrock, son combat contre Otiwana, la panique des Nains tout autour de lui alors que tout semblait s’effondrer autour, et pour finir son suicide pour ne pas avoir à se rendre.

Il repensa à ce que lui avait dit la voix, il avait compris la référence à Béné, mais il ne voyait pas ce qui avait pu se passer. L’Elfe était-il revenu d’entre les morts pour servir lui aussi l’inconnu qui résidait dans le Rêve d’Émeraude ? Celui que lui Slayeur avait jugé comme faible et dépassé, aurait eu plus de force que lui à triompher d’une épreuve qui lui paraissait au-dessus de ses propres forces ?

Il ne pouvait supporter cette idée. La possibilité même que lui se fut trompé ou qu’un être médiocre à ses yeux puisse le battre, lui donna la force de se lever et il commença à avancer.

Il scruta le ciel, et il vit les trois soleils lointains, qui brillaient d’un éclat dissemblable, pointer à l’horizon. Il se mit en marche dans leur direction et erra plusieurs jours dans le Rêve ainsi. Il ne ressentait ni la faim, ni la soif, juste cette douleur et ce malaise ambiant. Tout semblait figé ici, comme cristallisé au moment où un voile de souffrance ce serait abattu. Les astres n’avançaient même pas, ils semblaient eux aussi confirmer qu’il se trouvait bien au milieu de nulle part.

Puis finalement il parvint à atteindre le temple en ruines indiqué par la voix. Les vestiges imposants de ce monument de pierre lui paraissaient s’être usés par le temps de milliers d’années en une fraction de seconde, comme si un cataclysme avait frappé cet endroit avec une fulgurance inouïe. Même si sa curiosité le piquait, il se résolu à ne point explorer l’endroit et suivit l’ancienne route qui longeait une rivière couleur violet flamboyant.

Il continua son périple des journées entières encore, avançant hagard dans ce monde perdu, ou le ciel foncé écrasait une herbe luminescente, qui semblait encore plus pâle sous cet effet. Tout était absolument vide, il n’y avait que des vastes prairies autour de lui. Ni arbre, ni rocher. Tout juste quelques montagne ou collines qui se dessinaient au loin mais rien de plus.

Et plus il avançait dans son voyage, plus la palette des couleurs changeait. Elle évoluait progressivement du vert au violet. Le ciel également variait, les nuages lourds et écrasants, desquels perçaient uniquement les trois soleils, se faisaient de plus en plus fins, révélant une voûte céleste constellée d’étoiles de toutes sortes, et où des lambeaux de gaz stellaires multicolores s’étendaient en de longs rubans immobiles.

Il finit par atteindre le cimetière des dragons après ce qui lui semblait avoir été une éternité. L’endroit inspirait encore plus d’effroi que ce qu’il avait vu jusque alors. Dans un ciel aux tons violets, se détachait la silhouette massive et déchirée d’une immense montagne aux parois hérissées comme des lames de couteaux, et sur lesquels des squelettes et des cadavres de dragons étaient empalés. Aux pieds du mont, s’étendait une cité en ruine dont les nombreux morceaux de pierres éparpillés dans tous les sens témoignaient de la violence du choix qui l’avait détruite. Ça et là, parmi ce qui restait d’imposants bâtiments des ossements de dragons étaient éparpillés et à moitié pulvérisés. Dans l’horizon le plus lointain, la terre elle-même semblait s’être fracassée, et de larges pans du sol s’élevaient dans les airs, flottant en apesanteur, comme la traînée d’un comète ; comme si le monde se brisait et s’effilait à partir de là pour aller mourir dans le Néant distordu.

Le Nain ne pouvait croire ce qu’il voyait.


VOIX : Bienvenue en mon royaume Slayeur.

SLAYEUR : Je désespérais de vous entendre à nouveau après tous ces jours d’errance. Et j’ai déjà vu contrées plus accueillantes.

VOIX : Elles sont appelées à disparaître, comme est en train de l’être celle là. Elles ploieront sous le joug de ma haine qui les brisera jusque dans le cœur même. Contemple Nain, contemple ici l’œuvre du Seigneur Gniev.

SLAYEUR : Seigneur Gniev ? C’est donc comme cela que vous vous appelez, vous qui êtes en train de faire mourir ce monde.

VOIX : C’est aussi comme cela que s’est fait appeler ton ami Elfe de la nuit lorsque, investit par mes pouvoirs, il avait pour mission de faire subir le même sort à votre monde. Mais en renaissant sous mon nom il l’a ainsi déshonoré.

SLAYEUR : Je ne sais pas pourquoi Béné a-t-il pris votre identité. Mais quoi qu’il en soit, je n’ai jamais entendu ce nom auparavant.

VOIX : Tant mieux, car c’est sous ton nom propre que tu officieras pour moi.

SLAYEUR : Mais pour faire quoi au juste ? Ce que je vois autour de moi ? Détruire un monde tout entier dans je ne sais quel but ?

VOIX : Tu serais bien incapable de détruire un monde tout seul avec les pouvoirs qu’a eu le prêtre. Détruire le Rêve d’Emeraude comme je suis en train de le faire, en y semant la folie, en y répandant la corruption démoniaque, en souillant ce qui demeure de plus sacré ici est une entreprise de longue haleine qui commence à porter ses fruits au sein de ton monde en affectant ses gardiens et ses créatures.
Néanmoins le Destin doit être accéléré parfois. Certaines actions nécessitent de frapper fort et juste pour déstabiliser l’équilibre entier d’un pan de l’univers. Mais parfois une action plus insidieuse est préférable. Tu ne pourras nullement détruire Azeroth à coup de cataclysmes, tu n’en auras pas le pouvoir. Tu devras utiliser les énergies magiques, et les forces de ton monde et les retourner contre lui, afin de l’affaiblir pour y préparer mon avènement.

SLAYEUR : C’est ce que Béné a fait ?

VOIX : Ton ami aurait du réussir, mais son orgueil l’aura perdu. Azeroth aurait être fracturée et peu à peu s’éclater dans le Néant Distordu suite au coups que je lui aurait porté. C’est pour éviter un nouvel échec que je te renverrai sur Azeroth avec des pouvoirs limités, que j’augmenterai sitôt ta mission réussie et qui te permettront de te venger de tes ennemis. À présent rejoins moi !

Au pied de la montagne qui surplombait la ville une immense colonne de lumière violette jailli. Slayeur la rejoignit en déambulant du mieux qu’il pouvait parmi les rues pleines de débris et de cadavres de créatures inconnues. Arrivé sur place le pilier lumineux disparu, et il vit une immense esplanade de pierre sur laquelle était posé une estrade sculptée dans la roche de la montagne même et couronnée d’un trône, sur lequel était assis le Seigneur Gniev.

Gniev devait dépasser les trois mètres de haut. De la tête aux pieds, il était vêtu d’une armure du Jugement, couleur violacée, qui ne laissait apparaître que ses sabots. Une lumière blanche et vive perçait derrière les yeux de sa couronne et semblait scruter attentivement tout ce qui l’entourait. Posée à côté de lui, une épée tout aussi immense dont l’extrémité finissait en double lame, scintillait d’une aura mauve.

Lorsque le nain arriva, il leva sa masse imposante qui écrasait complètement Slayeur et posa ses yeux sur lui, pour lui dire de sa voix grave et caverneuse :


GNIEV : Avec l’aide de mes pouvoirs tu entraveras les efforts de l’Alliance et de la Horde qui s’apprêtent à franchir de nouveau la Porte des ténèbres. Tu leur nuiras dans leur lutte contre la Légion ardente, et tu t’empareras des artefacts magiques de l’Outreterre qui ont survécu au cataclysme qui a ravagé l’ancienne Draenor.

Le ciel se fendit alors d’un éclair qui frappa Slayeur de plein fouet, le jetant au sol.

GNIEV : Tu iras de par le monde et tu porteras témoignage de mon pouvoir. Tu seras mon ambassadeur auprès des mortels, et tu rassembleras un groupe de personnes partageant tes vues pour favoriser l'accomplissement de mes plans. Par l'illusion, la persuasion, la magie et la force des armes, tu établiras mon règne sur Azeroth.

Le paladin s’agenouilla face à Gniev :

SLAYEUR : Très bien… mon maître.





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Samovar, Chaman au service de Sa Majesté le Tsar


Dernière édition par Samantha le 10 Aoû 2007, 12:08; édité 2 fois
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Kallahan



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MessagePosté le: 04 Déc 2006, 01:01    Sujet du message: Répondre en citant

Miam, miam...
L'entree est bien appetissante, le repas promet d'etre delicieux...
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Kallahan, cuisinier-pêcheur (Hyjal)
Ambrenoire, embaumeur (Croisade Ecarlate)
Malakaï, troll fleuriste (Croisade Ecarlate)
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orée



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MessagePosté le: 04 Déc 2006, 06:42    Sujet du message: Répondre en citant

viiiiii la suite Très content
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Oréedesbois, gnomette démoniste / Elune
Endorphine, humaine prêtresse / Elune
Kÿah paladine draeneï / Elune
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Zianya
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MessagePosté le: 06 Déc 2006, 17:52    Sujet du message: Répondre en citant

Ca fait bien du plaisir la suite la Guerre des Gnomes !!! Très content

J'ai hâte de savoir la suite et de voir si le Seigneur Gniev n'est pas déjà quelqu'un qu'on connaît ou quelque chose dans le genre, ça serait pas mal Souriant

Allez, au boulot Samantha ! Marteau Très content
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Toucaline
Prêtre spé Ombre que ça fait de la peur...

Ziana
Chasseuse draeneï toute mimi avec Tinounours
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Samantha



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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 10:36    Sujet du message: La Guerre des Gnomes II Répondre en citant

Scène 2 :
La Team Slayeur



Le Seigneur Gniev montra au nain comment s’était déroulée la bataille du Mont Blackrock sur un palantir, qui pris ainsi connaissance du déroulement de tout ce qui s’était passé et qui lui avait échappé : les agissements d’Anthem, la mort de Darshanesh, le combat des elfes de sang, la mort de ses lieutenants, et tant d’autres choses.

SLAYEUR (intrigué) : Et pourquoi me montrez vous cela ?

GNIEV : Je ne veux pas prendre les même risques que la dernière fois. Je concentrerai le même pouvoir dans plusieurs personnes plutôt que dans une seule, cela vous obligera a agir avec plus de réflexion.
Choisis deux coéquipiers, qu’ils soient morts ou non et ils te prêteront main forte.

SLAYEUR : Cela demande réflexion, surtout après tout ce que je viens de voir ? J’ai le choix entre médiocrité et trahison…

Le paladin réfléchit longuement, puis il finit par conclure :

SLAYEUR : Je veux qu’à mes côtés se tiennent Fouregueule, le nain roublard et vicieux et Anthem l’elfe perfide et comploteuse. Eux seuls auront la carrure pour m’aider.

GNIEV : Fort bien, tes amis te rejoindront bientôt, pour l’heure, je vais t’envoyer à Shattrath, capitale de l’Outreterre où tu devra accomplir une première mission. Par ailleurs, je pense qu’un gardien te serait fort utile, de manière à ce que je garde aussi un œil sur toi par son biais.

SLAYEUR : Vous comptez me faire suivre ?!

GNIEV : Te protéger sombre idiot !

Le Seigneur Gniev claqua des doigts et une sorte de corbeau à moitié lépreux vint se poser sur l’épaulette du nain.

SLAYEUR (grimaçant de dégoût) : Mais qu’est-ce que c’est que cette horreur !

GNIEV : C’est un polymorphe dimensionnel ; une créature dotée de grands pouvoirs, il peut se transformer en n’importe quel animal, et à volonté.

Le corbeau se changea alors en chat, qui vint ronronner aux pieds de Slayeur, puis en une sorte de cochon qui commença à grogner.

SLAYEUR (souriant) : Oh il me plait en cochon !

GNIEV : Il sera sous tes ordres, et te sera d’une aide précieuse pour espionner nos adversaires. Libre à toi de faire ce qu’il t’en plaira, mais n’oublie pas que grâce à lui je serai au courant du moindre de tes écarts et que j’interviendrait aussitôt en conséquence.

SLAYEUR : Comment s’appelle-t-il ?

Demanda-t-il en regardant le cochon qui était déjà en train de se vautrer à ses pieds en lâchant des pets.

GNIEV : Ce genre de contingence des plus futile ne m’intéresse pas ; nomme le comme tu en as envie.

SLAYEUR (un rictus au coin des lèvres) : En ce cas je vais l’appeler… Booty… Ça lui ira très bien…

Gniev finit de donner ses instructions à Slayeur et l’avertit qu’il ne pourrait demeurer longtemps à Shattrath où la présence de sa magie serait vite repérée, et que par conséquent il devrait agir vite. Puis après de dernières recommandations, il téléporta le nain en Outreterre.

Dans les bas fonds de la capitale où grouillaient des milliers de réfugiés du chaos en Outreterre. Dans une de ses petites ruelles sordides, une bille de lumière apparu, qui se transforma rapidement en une boule de magie d’arcane pure qui tourbillonna avant de laisser apparaître Slayeur, complètement nu avachi sur le sol. Le nain se rendit compte de son état mais ne se démonta pas pour autant. Il avança serein vers la première personne qu’il croisa, un étrange homme oiseau qui était là, les bras ballants, et qui était seul avec lui dans la ruelle. Il se posa face et lui et lui demanda martial :


SLAYEUR : Sarah Connor ?

L’homme oiseau ne semblait pas comprendre, et restait toujours là, l’air vide.

SLAYEUR : Sarah Connor ?!

Demanda-t-il avec une pointe d’exaspération dans le ton. L’oiseau ne sembla pas plus réagir et alors que le nain allait lui mettre son poing dans le bac, le piaf se décida à réagir :

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SLAYEUR (choqué) : Tu te fous de ma gueule ?!

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Le nain s’assura que personne ne regardait autour de lui et il plongea son poing dans le torse de l’oiseau pour lui arracher le cœur, le tuant sur le coup ; puis il cacha le corps derrière les poubelles de l’arrière d’une auberge. Peu après, en une fraction de seconde la peau du paladin devint de texture métallisée comme du métal en fusion, et sa silhouette changea pour devenir un peu plus grande et moins large. La transformation passée, il réapparu finalement sous la même forme que l’homme oiseau qu’il venait de tuer, vêtements compris.

SLAYEUR (appelant le cochon) : Et en plus c'était trop cher... Allez viens Booty !

Le cochon se mit à le suivre en dandinant des fesses, et ils partirent dans Shattrath à la recherche de cette mystérieuse Sarah Connor.

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Samantha



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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 10:38    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 3 :
La politique a des raisons que la Raison ignore



Gnomeragan, capitale retrouvée de la race des Gnomes, vaillamment dirigée par sa récente présidente à vie, l’archimage Otiwana était en effervescence. Le long des rues cliquetantes et bruissantes de rouages mécaniques de toutes sortes, s’élevait une étrange clameur aux grilles du palais souterrain. Anxieuse derrière la fenêtre centrale qui donnait directement dessus, Otiwana inquiète contemplait la foule nerveusement :

OTIWANA (regardant par la fenêtre) : Bon alors là on est dans la merde…

SKAAL (agacé) : « On » ?! Comment ça « on » ?! Je suis là en visite diplomatique je te rappelles !

OTIWANA (narquoise) : Et quand tu ninja toutes les bières de mon frigo c’est une visite diplomatique ça aussi ?!

SYLIRIE (tempérant) : Allez les enfants on se calme, c’est pas la peine de se prendre la tête. On va trouver une solution.

OTIWANA (écartant le rideau de le fenêtre pour que Sylirie voie mieux) : Une solution ?! Je viens encore de leur augmenter les impôts, ils sont en train de me camper comme un chinois sur un spot de farm, et tu crois vraiment que je vais pouvoir trouver « une solution » ?!

SKAAL : Je t’avais dit de pas virer le comptable aussi !

OTIWANA : Mais c’était un nain ! Et un bon nainzi en plus !

SKAAL : On s’en moque de ça, il savait gérer les finances lui !

OTIWANA : Evidement c’est un Nain ! Ça pour rentrer les golds, ils rentraient ! Mais dès qu’il s’agissait de faire circuler un peu de fraîche il les lâchait pas facilement ce radin !

SKAAL : On – s’en – fout !!! Il savait les gérer ! Tu as beau être un bon leader, tu es une mauvaise gestionnaire ; et du coup ton peuple est à deux doigts de te lyncher.

OTIWANA : C’est pour ça que je vous ait demandé de venir.

SYLIRIE (joyeuse) : Pour trouver une solution !

OTIWANA : Mais arrête avec tes « solutions » Syly, y’en a pas !
Si je vous ai demandé de venir… c’est que… un grand chef doit savoir quand l’heure de la retraite a sonnée. Donc je vous tire ma révérence !

A peine eut-elle finit sa phrase qu’elle commença à invoquer un portail de téléportation. Skaal se changea aussitôt en Chouettard et la retint dans ses bras.

SKAAL : Ohhhh non ma vieille ! Tu restes là ! Et tu assumes !

OTIWANA (hurlant) : Skaal ! Lache moi ! Comment oses-tu séquestrer ta femme ainsi ?!

SKAAL (la relâchant) : Très bien alors agit !

Otiwana réfléchit un instant. Puis semblant avoir une idée elle ouvrir la porte-fenêtre du balcon pour sortir. Là, le brouhaha assourdissant des milliers de Gnomes se mua en un silence oppressant. La Gnomette se hasarda à se dresser fièrement face à la foule, puis lui déclara :

OTIWANA : « Gnomes ! Mes frères ! Mes sœurs !
Je vous ai compris ! »

A peine eut-elle finit qu’elle se fit violemment huer et bombarder de légumes pourris.
Elle rentra immédiatement et referma la porte, en essuyant le début de ratatouille qui était en train de dégouliner de son visage.


SYLIRIE (incrédule) : C’est ça ta brillante idée ?

OTIWANA (se débarbouillant) : Ah les cons ! Je vous jure !

SKAAL (ironique) : En même temps le coup du « je vous ait compris », ça fait la troisième fois cette semaine, ils ont peut-être commencé par piger le truc, tu penses pas ?

OTIWANA (s’enfouissant les mains dans le visage) : Oh la barbe ! Il ne me reste plus qu’à delete mon perso et go reroll JdR PvE un troll Chaman spé vindicte…

On frappa alors à la porte du bureau.

OTIWANA : ET MERDE !!! Quoi encore ?! Si c’est une mauvaise nouvelle, je vous prévient qu’il va y avoir de la pyro qui va voltiger dans les couloirs !

Une enveloppe glissa alors sous la porte, et on entendit des bruits de pas s’éloignant en courant de la porte, comme si le message fut pris de panique :

OTIWANA (dépitée) : Syli, je n’ai même plus la force, lis là pour moi s’il te plait…

La Gnomette démoniste ouvrit l’enveloppe, et commença à parcourir la lettre qui s’y trouvait, son visage pris alors une expression grave et apeurée.

SYLIRIE : Oh… mon Dieu… Quelle horreur…

OTIWANA : Oh non pas une mauvaise nouvelle de plus, pitié.

SYLIRIE (mettant la lettre dans les mains d’Otiwana) : Tiens lis-là je peux pas t’annoncer ça, c’est trop horrible.

Otiwana commença à lire la lettre plus dépitée que jamais. Puis elle pris un air plus joyeux avant d’éclater de joie :

OTIWANA (ravie) : Tu rigoles ?! Mais c’est génial !!!

SKAAL : Mais de quoi ?

SYLIRIE : Tu te moques de moi Oti ?! Une guerre c’est génial ?!

OTIWANA : Absolument ! Une guerre y’a rien de mieux pour ressouder un peuple à son chef. Ce ramassis de connard, arrêtera de brailler pour aller se déchaîner contre des Hordeux ou des mobs et le loot ça les calmera un peu.
Et hop ! C’est in the pocket maintenant la paix civile chez les Gnomes !

SYLIRIE : Ah oui effectivement vu comme ça, ça le fait.
Et en plus va y’avoir du poutrage de Hordeux FFS !

SKAAL (étonné) : Mais une guerre contre qui ?

OTIWANA : Contre la Légion Ardente, la Porte des Ténèbres a été rouverte, et l’Alliance demande le concours des Gnomes.

SKAAL : Mais comment tu peux t’enthousiasmer d’une telle horreur ?! Une guerre, mais y’a rien de pire. Sans compter les réfugiés, les blessés, l’augmentation des taxes, les bouches inutiles à nourrir.

SYLIRIE (sautillant) : Osef ! On va pouvoir faire du PvPay !!! Outreterre… me voilà !

OTIWANA : Fais les valises Syli, on part dès que possible !

Skaal, bloqua alors la porte de toute sa masse de chouette, et leur jeta un regard noir :

SKAAL : Une petite minute ! Vous n’irez nulle part. On ne part pas comme ça en guerre à la légère.

Devant la détermination du druide Otiwana se mit alors à chanter :

(Sur l’air de « Je voudrais déjà être Roi » du « Roi Lion » de Disney :
ANGLAIS http://www.youtube.com/watch?v=2s30cYQMM8k
FRANÇAIS http://www.youtube.com/watch?v=b6IKv7rXRtY en passant le début).


OTIWANA (lui tournant autour) :
C'est moi Oti…
C'est moi …Wana
La Gnomette qui fait mal


SKAAL (bloquant la porte en la suivant du regard):
C'est la première fois qu’on s’aperçoit
Qu’t’es pas du tout normale


OTIWANA (pavanant) :
Je vais faire dans la cour des grands
Une entrée triomphale
En claquant juste au bon moment
Un trinket qui fait mal


SKAAL (levant ses yeux de chouette au ciel) :
Présidente tu fais limite du flood…

Sylirie envoya alors une boule de feu dans le mur, et elles s’enfuirent en sautillant à travers les couloirs.

OTIWANA (s’échappant) :
Je voudrais déjà êt’ là-bas !

SKAAL (leur courant après) :
Tu as encore un long chemin à faire
Ma Gnomette
Tu peux me croire


Le druide les accula au fond d’un couloir, mais les deux Gnomettes le prenaient de haut :

OTIWANA :
Au Gnome on ne dit pas

SKAAL :
D'ailleurs quand je dis ça, je ...

SYLIRIE (le coupant) :
« Tiens ta langue et tais toi »

SKAAL :
Ce que j'essai de dire c'est ...

OTIWANA (le coupant) :
« Surtout ne fais pas ça »

SKAAL :
Il faut que tu comprennes ...

OTIWANA & SYLIRIE (le coupant) :
« Restes ici, assieds toi »

Elles s’enfuirent alors dans un TP pour Stormwind, et l’elfe se jeta à leur poursuite :

SKAAL :
Restez ici Ahhhhhhhhh !

OTIWANA (à monture avec Sylirie, à travers les rues) :
En allant dans les BG
Je veux faire ce qui me plaît


Skaal réussit à les rattraper dans le Tram de profondeurs, qui s’était mis en marche, et il les sermonnait depuis son wagon :

SKAAL :
Il est grand temps « T’ueuse de Slayeur »
Qu'on parle de coeur à coeur


OTIWANA (balayant d’un revers de la main) :
La Gnome n'a que faire des conseils
D'une vieille corneille


SKAAL (pointant du doigt avec son aile) :
Si tu confonds l’Archimagie
Avec la tyrannie
Vive « Day of Defeat »
Adieu l’épique
Je vends mes loots kipics


Le bras du druide percuta alors un élément du décor et tomba à la renverse sur les rails :

SKAAL :
Ahhhhhhhh
Prends garde Gnome
Ne te trompe pas de voie


OTIWANA :
Je voudrais déjà êt’ là-bas !

Arrivés à la station d’Ironforge, qui était envahies par les Hordeux qui y faisaient leur raid hebdomadaire, elles se remirent à chanter tandis que Skaal les avait rattrapé avec sa forme de félin :

OTIWANA (sautillant parmi les Allianceux) :
Regardez bien à l'ouest

SKAAL (se faisant piétiner par les Hordeux):
Oh ! pitié ! Au secours !

OTIWANA (dansant parmi les Allianceux) :
Regardez bien à l'est

SKAAL (se faisant tabasser par les Hordeux):
Non ! non ! oh !

OTIWANA (exaltant) :
Mon pouvoir sans conteste,
Et sans frontières !


SKAAL (Utilisant un sort de peur pour se libérer) :
PAS ENCORE !

ALLIANCEUX (en chœur) :
C'est une rumeur qui monte jusqu'au ciel
Tous les démos TPront la nouvelle
Oti gagnera encore et sans pareille !


OTIWANA (s’échappant vers la sortie) :
Je voudrais déjà êt’ là-bas !
Je voudrais déjà êt’ là-bas !
Je voudrais déjà… êt’ là-bas !!!


Et les deux Gnomettes parvinrent à rentrer dans Ironforge tandis que Skaal resta coincé dans la bataille.

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Samantha



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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 4 :
Décollage




Assemblés dans les rues, des milliers de Gnomes remplissaient Gnomeragan, afin d’assister à une allocution d’Otiwana à son peuple que des écrans géants diffusaient :

PRESENTATRICE : Mesdames, Messieurs, bienvenue sur « Gnomes TV », sans plus attendre, nous allons nous…

BOUTY (intriguée) : Ça s’appelait bien « TV Gnomes » avant ? J’ai pas rêvé ?

STEEL (hésitant) : Euh… j’en sais trop rien.

PASSANT : Si si, mais ils ont préféré s’appeler « TV Gnomes » parce que ça correspondait mieux à leur image de marque.

Bouty et Steel se regardèrent dans le blanc des yeux, ne semblant pas comprendre :

BOUTY : Et tu ne le savais même pas ?! J’ai honte de toi Steel !

STEEL : C’est surtout que osef quoi. Pour moi TV Gnomes et Gnomes TV, c’est comme Gnome lépreux et Gnome normal…

BOUTY (choquée) : Une petite minute ! Si tu penses que…

Elle fut interrompue par l’allocution présidentielle qui commençait. Sur le fond de la salle du trône de Ironforge, Otiwana, en robe sombre s’adressait à la Nation Gnomique.

OTIWANA (grave) : « Gnomes, mes frères, mes sœurs, en ce jour solennel, il est de mon devoir de présidente de vous annoncer que de biens graves évènements se préparent… »

STEEL (chuchotant) : Pssst, Bouty. Depuis qu’elle est présidente, combien de fois elle nous a invité ?

BOUTY : Euh… laisse moi compter…

Elle réfléchit un instant.

BOUTY (criant) : Ha oui ça me revient : aucune ! Elle ne donne plus de nouvelles !!!

Un gnome à côté de Bouty la regarda en coin, car elle l’empêchait d’entendre.

OTIWANA : « … d’un commun accord avec les autres races de l’Alliance de répondre à cette menace croissante de la Légion Ardente en menant campagne en Outreterre. La réouverture de la Porte des ténèbres, expose notre monde à un danger… »

BOUTY (tournant la tête) : C’est moi, où elle a grossi ?

STEEL : Elle a des cernes aussi on dirait. En plus ça coiffure ça lui va pas du tout.

BOUTY : C’est la même que d’habitude.

STEEL : De toute façon ça lui a jamais été et elle se fringuait comme un sac. Heureusement qu’on ne la fréquente plus.

BOUTY (pouffant) : Des amitiés comme ça on s’en passe !

Le voisin de Bouty la regarda en coin une seconde fois avec des yeux noirs, ce qui n’échappa pas à Steel :

STEEL (menaçant) : Dis-donc connard ! C’est ma femme que tu reluques comme ça ?!

GNOME (choqué) : Quoi ?!

STEEL (provocateur) : T’as bien entendu ! C’est ma femme que tu mates depuis tout à l’heure comme ça ?! Elle te plait tant que ça ?!

GNOME (se justifiant) : Mais non ! Ce n’est p…

STEEL (vexé) : Alors comme ça ma femme elle te plait pas ?! Elle est moche et grosse ?! C’est ça que tu penses ?!

GNOME (se défendant) : Pas du tout ! Elle est très bien votre femme. Le pro…

STEEL (sortant sa dague) : Alors tu la matais comme un gros porc et tu te rinçais l’œil au lieu d’écouter l’allocution de votre présidente ?! C’est ça ?!

GNOME (hystérique) : Mais laissez-moi tranquille !!!

BOUTY (excédée) : Arrête ! Ça va faire la quatrième fois aujourd’hui. Tu vas pas menacer de péter sa gueule à quelqu’un sous prétexte que je me trouve dans son champ de vision.

GNOME : Le problème c’était pas l’image, c’est le son. Si v…

STEEL (choqué) : Quoi ?! Mais genre ! Tu le défends Bouty ?!

Ils commencèrent à se chamailler bruyamment, empêchant tout le monde autour d’eux d’écouter Otiwana, si bien qu’une escouade de garde arriva pour mettre un peu d’ordre à la situation.

CHEF DES GARDES (glaive en main) : Eh oh ! Vous allez arrêter de faire tout ce bruit, sinon je vous colle au trou !

BOUTY (énervée) : Tu es content Steel ?!

GNOME (ahuri) : Steel ?!

GARDE (ahuri) : Steel ?!

PASSANT (accusateur) : Steel ?! Mais il m’a ninja un loot à Scholomance une fois !

GNOME : Moi aussi à BRD il m’a bien ninja un anneau épique pour casteur ce fumier !

GARDE : Il m’a ninja mes chaussures pendant que je dormais aussi cette enflure !

Bouty le regarda avec des gros yeux, tandis que la foule se resserrait autour du rogue.

BOUTY (abasourdie) : Steel ?!

STEEL : ‘tin ! Comment ça m’énerve ça ! Vous m’accusez sans preuve.

Le garde sorti alors un énorme bottin de papier de son sac.

GARDE : Voila le tome 1 sur 26 des requêtes MJ contre vous pour « ninjatage de loot ». Alors vous allez me suivre gentiment à la caserne, voulez-vous.

STEEL (en aparté à Bouty) : Barre toi ma belle, on se retrouve tu sais où.

Il regarda tous les gnomes rassemblés devant lui avec méfiance.

STEEL : Désolé messieurs, mais je refuse. Si j’ai fait tout cela, C’est pour une seule et unique raison…

Il disparu alors dans un nuage de fumée, et Bouty en profita pour s’éclipser. Il réapparu alors quelques mètres au-dessus d’eux sur une corniche et leur déclara en chantant :

(Sur l’air de « Je vole » du film « Aladin » de Disney
ANGLAIS : http://www.youtube.com/watch?v=3Y0EEch-ty8&mode=related&search=
FRANÇAIS : http://www.youtube.com/watch?v=yX-9I1nYE_Q
RUSSE : http://www.youtube.com/watch?v=ocS2BOY7TyM pour le fun)




STEEL (sautant de corniches en corniches) :
J’ninja, comme un aigle Royal,
J’ninja, tout ce qui me plaira.
J’ninja, quand je need c'est bien normal.
- C'est pas moral ?


Il évita une salve de [Rayon mortel Gnome] qui fit s’écrouler un mur, et se réfugia en haut d’un tas de caisses

STEEL (faisant tomber le tas de caisses sur les gardes) :
J’ninja, à la barbe des gardes.
Çà barde, quand je chaparde.
Blizzard veut me faire payer tout çà !


LES GARDES (levant le poing en l’air) :
Vaurien, brigand, kevin, truand !

Le rogue se réfugia en haut d’un échafaudage

STEEL (en évitant une volée de hache lancée par les gardes) :
Rien qu'un loot qui vaut rien !

LES GARDES (secouant l’échafaudage comme des bourrins pour le faire tomber) :
Qu’on ban le compte de ce vaurien !

STEEL (se jetant en l’air vers la fenêtre la plus proche):
J’vous ninja ici,
Je vous mets à boût,
Et je rénov’ et boubou !


Il rentra dans une pièce par la fenêtre et y trouva une famille de Gnomettes

GNOMETTES (dandinant) :
Oh, dansons la danse de la décadence.
Le pire des voleurs vole bien bas.

LEUR MÈRE (donnant des coups de balais):
J' blâmerais bien son GM, mais il n'en a pas.

STEEL (faisant sa révérence et sortant par une autre fenêtre) :
Faut ninja pour vivre,
Ninja pour BG
Çà j'vous l'expliquerai ...
Mais une autre fois !


Il se réfugia devant l’hôtel des ventes derrière un elfe en T3 qui faisait son kéké en montrant ses muscles et ses armes.

STEEL (caché derrière lui en singeant ses postures) :
J’ninja, les gogos, les légumes,
J’ninja, je signe et j'assume.
Un jour, j’ninjaterai même C’Thun ...


Les gardes l’aperçurent et il dut décamper, et il couru vers un terrain d’entraînement pour mages remplis de moutons :

STEEL (au milieu des moutons) :
Je suis le sheep parmi les kikoo,
Ils veulent me trancher le cou.
Je crois qu'il vaudrait mieux filer doux ...


Il se cacha derrière un gnome mage qui invoquait une boule de feu et la retourna vers les gardes qui l’évitèrent de justesse.

LES GARDES :
Vaurien, vandale, sale noob, scandale !

Acculé à une porte, les gardes le tenant en joue, le voleur sentait la fin arriver.

STEEL :
Tout doux, j’report MJ !

Mais à cet instant la porte s’ouvrit et une immonde femelle tauren le sera dans ses bras :

TAUREN MOCHE :
Qu'il est trognon, qu'il est sexy !

STEEL (s’enfuyant) :
Faut ninja pour vivre, ninja pour BG,
C'est la meilleure des raisons.

LES GARDES :
Non !

Réussissant à s’échapper, la poursuite continua frénétiquement dans les rues de la capitale des Gnomes. Les gardes réussirent à l’encercler, mais Steel attrapa l’extrémité de la [Corde de Mana Enflammée] qui lui tendit Bouty du haut d’un toit, avant de se faire hisser jusqu’en haut. Ils s’enfuirent alors tous les deux vers l’aérodrome, puis se frayèrent un chemin au milieu des petits avions prêts à décoller.

STEEL (courant) :
J’ninja, quelle poursuite infernale !
LES GARDES :
Vaurien !
STEEL :
J'entends les noobs derrière moi.

LES GARDES :
Vandale !
STEEL :
Je suis spé féral en cavale.
LES GARDES :
Vandale !

Il pris place dans un des aéronefs avec Bouty, et mit le contact.

STEEL (décollant) :
J’ninja, mais le ban fatal.
Parole, mais si je ne décolle,
Je passe à la casserole.
Alors je décolle et vole !


Il avait démarré si vite que les gardes ne purent les rattraper. Et, ils quittèrent la ville par la porte percée dans le flanc de la montagne et ne devinrent bientôt plus qu’un point lumineux à l’horizon.

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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 10:40    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 5 :
Le chant du départ


Sur la place centrale de Stormwind, les gens vaquaient à leurs occupations habituelles, untel allant à l’hôtel des ventes, un autre chez un marchand,et d’autres, enfin, regardaient le spectacle d’un prêtre nain qui jouait de l’orgue de Barbarie accompagné de son petit singe habillé en groom :

(« Le tourbillon de la Vie », tiré du film « Jules et Jim » http://www.youtube.com/watch?v=zqwLx0DG7qQ )


SAVONAROLE (tournant la manivelle de son orgue) :
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale.
De femme fatale qui m'fut fatale.

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail.
Ça fait déjà un fameux bail.

Au son des banjos je l'a…


SYLIRIE (coupant) : Allez dégages papy y’a des gens qui doivent bosser !

La Gnomette démoniste, accompagnée de plusieurs autres gens de sa race avait interrompu le Nain qui s’était arrêté de chanter et de tourner sa manivelle.

SAVONAROLE (choqué) : Pardon ?!

SYLIRIE (hautaine) : Tu as bien entendu, nous avons une communication officielle à faire, il faut que nous ayons place libre.

Dit-elle tandis que ses acolytes installaient déjà une estrade.

SAVONAROLE (alarmé) : Mais je ne peux pas arrêter, c’est mon gagne pain.

SYLIRIE : Écoute, t’es mignon, mais la Guerre est déclarée et nous devons prévenir la population ; alors tu prends ton singe, ton orgue, et tu vas faire une instance un coup, le temps qu’on ait finit.

SAVONAROLE : Faire une quoi ?!

SYLIRIE (coupant court) : Allez, hop fait place nette, on ne peut plus attendre.

Le prêtre fut alors évacué sans plus de ménagement, et Sylirie pris alors place sur l’estrade pour s’adresser à la foule.

SYLIRIE (solennelle) : Peuple de Stormwind ! J’ai ici une décla…

La Gnomette s’arrêta de parler, voyant que personne ne l’écoutait, et reconsidéra la foule avec perplexité. Elle tenta alors une seconde chance :

SYLIRIE : Peuple de Stormwind ! J’ai…

Se rendant à l’évidence que ni une estrade ni même des trompettes n’arriverait à rendre une gnomette audible près d’une foule, elle réfléchit un instant. Soudain elle bondit de l’estrade, et rattrapa le nain qui s’en allait avec son attirail.

SYLIRIE : Eh machin, excuse moi.

SAVONAROLE (se retournant) : Tu as décidé de me gâcher la journée aujourd’hui ?!

SYLIRIE : C’est quoi ton prénom ?

SAVONAROLE : Tu me harcèles, tu me traites sans aucun égard et tu voudrais que je te réponde alors que tu ne t’es même pas excusé ?! Mais va mourir sale gnome !

Il reprit sa marche, suivit de son petit singe. Sylirie, résignée, le rattrapa, et de nouveau, se jetant face à lui.

SYLIRIE (profil bas) : Excuse moi, je n’ai pas été très correcte. Je suis désolée.

SAVONAROLE (à moitié satisfait) : Ça ira pour cette fois…
Je m’appelle Savonarole, qu’est-ce que tu me veux ?

SYLIRIE : En fait j’aurai besoin que tu viennes avec ton orgue sur l’estrade avec moi pour attirer l’attention des gens en leur jouant quelque chose, pour que je leur annonce le début de la Guerre.

SAVONAROLE : Tu es mal barrée fillette, je n’ai que des « chansons de vieux » sur mes cartes perforées.

SYLIRIE : C’est pas un problème, je suis ingé, et j’ai le truc adéquat dans mon sac. En plus je te payerai 10 golds, si tu acceptes, comme tu as besoin d’argent.

SAVONAROLE (éberlué) : DIX GOLDS ?! Wahouuuu !

La Gnomette le considéra un moment avec étonnement, et préféra ne pas tenir compte de la réaction du Nain. Ils repartirent alors vers l’estrade, où le Nain se plaça avec son singe et son orgue, dans lequel Sylirie plaça la carte perforée de sa chanson.

SYLIRIE : Voila ça devrait être bon. Tu peux y aller.

Tandis que les autres Gnomes se plaçaient en chœur derrière Sylirie, Savonarole commença à jouer la musique qui attira tout de suite l’oreille et l’attention des passants qui se retournèrent immédiatement en direction de la scène où la démoniste commença à chanter :

(Sur l’air de « Charivari » tiré du « Bossu de Notre-Dame de Disney » :
FRANÇAIS : http://www.youtube.com/watch?v=WrQUQkb0hYQ
ANGLAIS : http://www.youtube.com/watch?v=2J9QHLA9ksQ )


CHOEUR DES GNOMES :
Venez, viendez,
Ce qu’on attend depuis deux ans,
Est arrivé finalement.
Venez BG,
A la porte des ténèbres,
Et venez chopper la fièvre,
Pour PvP comme des...


SYLIRIE :
Fouuuuuus !
Tous les ans, on attend cet évènement,
Tous les ans, l’Alliance est en chambardement.
Les gamers attendent comme des kevins transis,
De BG au’t part qu’à Arathi !
Les démons qui sommeillent dans nos coeurs s'envolent,
Les pyros sauront réchauffer vos guibolles,
Avec l’Outreterre on va BG comme des fous.


CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
Les Hordeux on va les poutrer !

CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
Ils vont tous se faire violer.
Un continent entier pour s’lacher,
Dans l’Outreterre on pourra BG !


Les badauds arrivent de plus en plus nombreux vers l’estrade et écoutent avec ravissement la gnomette chanter, et regardent avec amusement la chorégraphie du petit singe habillé en groom et qui ne cesse de bondir partout.

CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
Claquez les popos, les trinkets

CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
On leur f’ra à tous leur fête,
Les Taurens, les Trolls et les UD,
On va vous empapaouter,
Dès le 16 janvier, les gayziers,
Vous devriez plutôt vous planquer !

La Guerre, commence !
Venez saisir votre chance,
Et oubliez Scholomance.

Oyez, viendez,
Être des armées en partance,
Et qui vont défendre l’Alliance.
Pense à tes loots, pense !


Des Gnomes restés sur les côtés commencent à sortir des formulaires d’enrôlement que les gens commencent à signer sur les tables disposées en bas de l’estrade, et vers lesquelles la foule se presse de plus en plus.

SYLIRIE :
Et voici, le moment que tout le monde attend,
Car voici, l'instant du grand évènement.
Inscrivez vous mes amis les Kikoos,
Pour aller PvP comme des Fous.

Vous souvenez-vous de l’ouverture d’An’Quiraj ?

Rien qu’à l’idée de pouvoir faire ça j’en mouille,
Dès qu’on voit les Hordeux c’est sûr on les dérouille !


SYLIRIE :
Car le plus fort d'entre nous,
Leur mettra l’plus de coups !

Pourquoi ?


CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
Les Hordeux, osez vous montrer !

CHOEUR DES GNOMES :
On va BG !

SYLIRIE :
Si on vous voit vous allez morfler !

CHOEUR DES GNOMES :
Aujourd'hui, les grades sont oubliés,
On veut seulement vous fracasser !


Les passants arrivent de plus en plus nombreux vers la place qui devient noire de monde, et l’on a peur qu’une bousculade vienne gâcher le moment, mais finalement, il n’en est rien, et la musique reprend plus joyeuse encore.

SYLIRIE :
Tous avec moi !

CHOEUR DES GNOMES :
Tous les ans, on attend cet événement.

SYLIRIE :
Vive l’Alliance !

CHOEUR DES GNOMES :
Tous les ans, l’Alliance est en chambardement.

SYLIRIE :
Et quelle Alliance ?!

CHOEUR DES GNOMES :
De quoi PvP comme des gagnants.

SYLIRIE :
Entrez dans l’Alliance !

CHOEUR DES GNOMES :
Dès qu’on passe la Porte on BG

SYLIRIE :
La Horde est partie pour avoir les foies

Aujourd'hui, faisons ce que le règlement,
Interdit 365 jours par an.


CHOEUR DES GNOMES :
Aujourd'hui, butons les Hordeux,
Que leur sang coule en fontaine,
Et buvons au système PvP :
Qui donne vraiment envie de les poutrer.

On va BG !

On - va - BG!
Quelle folie, Allys ravis, on va PvP !


Lorsque la chanson de la Gnomette s’acheva les gens se ruèrent littéralement vers la scène pour pouvoir se faire enrôler dans l’armée. Tandis que les grattes papiers s’occupent des contingences administratives, Sylirie pris Savonarole à part :

SYLIRIE : Merci pour ton aide. Voilà tes 10 Po comme promis, ouvre une fenêtre de trade.

SAVONAROLE (en extase) : Ouuuucha !!! Mille mercis.

SYLIRIE : Tu sais si tu as besoin d’argent, nous recrutons des soldats, pour la guerre et c’est bien payé, sans parler des loots.

SAVONAROLE : Des loots ? C’est quoi ?

SYLIRIE : Tu te moques de moi ?! Des loots, des objets, du stuff, du butin, de l’équipement.

SAVONAROLE : Ha ça… Désolé j’en vois pas souvent.

SYLIRIE : Tu vas souvent en instance ?

Demanda la Gnomette en regardant attentivement le [Stuff de la Chouette Neurasthénique] que portait le prêtre.

SAVONAROLE : Euh… non. C’est quoi ? Ça a un rapport avec les « loots » ?

SYLIRIE : Oh mon Dieu ! Mais c’est horrible, tu es un casu !

Elle recula d’effroi.

SAVONAROLE : Un quoi ?

SYLIRIE (les yeux écarquillés) : Ahhhhh ! Mes oreilles !

SAVONAROLE (ingénu) : Mais qu’est-ce que j’ai dit ?

SYLIRIE : Rien, tu dis plus rien ! Ce soir je t’embarque d’office dans un raid, pour que tu vois ce que c’est. Tu ne sais pas ce que c’est un raid, non plus, je pense ?

SAVONAROLE : Ha si ça je sais !

SYLIRIE : Ah tu me rassures.

SAVONAROLE : C’est une boite de nuit à côté d’Ogrimmar.

SYLIRIE : Oh… mon… Dieu ! C’est pire que tout ce que j’ai jamais vu… Ce soir rendez-vous à 20 heures devant le griffon à Ironforge. Ce sera ton premier raid mon coco.

SAVONAROLE : Youpiiii ! Ma première boite de nuit ! Mieux vaut tard que jamais.

La démoniste était médusée par ce qu’elle venait d’entendre.

SYLIRIE (un œil plus haut que l’autre) : Oauis… C’est ça. Et soit à l’heure ; moi je dois filer pour l’instant.

Elle le quitta, et le nain remballa tranquillement ses affaires et quitta Stormwind pour suivre la route qui partait vers l’Est. Arrivé aux Carmines, il s’en écarta, et parti rejoindre un campement dans les montagnes, à l’abri des regards des voyageurs.

SAVONAROLE : Boumyyyyyyyyyyyyyy !

BOUMATOR (pestant) : Quoi ?!

Un chasseur nain, aux traits rugueux, et à la calvitie prononcée que compensait une chevelure attachée en une queue de cheval proéminente, se leva du sol pour aller à la rencontre du prêtre.

SAVONAROLE (tout fier) : Je vais en boite de nuit ce soir !

BOUMATOR : Je t’avais dit de ramener de l’argent, pas une invitation pour une soirée gay à Darnassus.

SAVONAROLE : Non, c’est pas à Darnassus, c’est à Ogrimmar.

BOUMATOR : Quoi ?! Tu va en boite de nuit à Ogrimmar ?!

Le chasseur regarda en coin les deux bouteilles de vodka vide à côté de sa paillasse, comme pour les accuser de son manque de compréhension.

BOUMATOR : Savo, j’ai mal à la tête, qu’est-ce que tu me chantes ?!

SAVONAROLE : J’ai croisé une Gnome qui m’a invité au « Raid », à côté d’Ogrimmar…

BOUMATOR (comprennant) : Ahhhhhhhhhhhhh. J’ai compris !
Mais enfin bon, tu n’iras pas !

SAVONAROLE : Quoi ?! Mais pourquoi ?!

BOUMATOR : Parce que… Parce que tu es… « différent » ! Voila, c’est ça : tu es « différent » des autres personnes.

SAVONAROLE (trépignant) : Mais s’il te plait ! S’il te plait ! S’il te plait !

BOUMATOR : N’insiste pas ! En plus tu n’as pas ramené un rond, et on a rien à bouffer pour ce soir.

SAVONAROLE (fier) : Ha si ! J’ai ramené 10 Pièce d’or.

BOUMATOR (halluciné) : 10 Po ?!?! En roucoulant tes niaiseries avec ton singe miteux ?! Putain ! Je vais arrêter le braconnage, ça sera plus rentable.

SAVONAROLE : Non c’est la Gnome qui m’a donné les sous. Et elle a dit que j’en aurait plein d’autres ce soir si j’allais avec eux.

Le chasseur, réfléchit longuement en regardant le prêtre dans le yeux, et finit par acquiescer.

BOUMATOR (docte) : Très bien. Savo, tu es mon frère et je dois veiller sur toi. Ça peut être très dangereux, mais nous sommes des Nains. Et pour un Nain l’or est plus sacré que la famille. Alors si tu peux ramener de l’or au péril de ta vie : n’hésite pas un seul instant et risque là.

SAVONAROLE (sautillant) : Coool ! Merci !

BOUMATOR : Et n’oublie pas que j’ai besoin de beaucoup d’or pour t’acheter tes bandages, donc si tu veux être un bon prêtre ramène beaucoup d’or.

SAVONAROLE (lui sautant au cou) : Promis Boumy !

Le chasseur le repoussa aussitôt et tendis l’oreille attentivement, car il venait d’entendre un bruit suspect :

BOUMATOR : Ne bouge pas ! je viens d’entendre le dîner de ce soir.

Il dégaina son fusil et visa en direction de la zone d’où provenait le bruit suspect.

BOUMATOR (se pourléchant les babines) : Tu vas pouvoir préparer les marmites, c’est une biche, on va pouvoir bouffer ce soir, hé hé !

Il tint la biche en joue et appuya sur la gâchette. Mais aucun coup de feu ne parti.

BOUMATOR (pestant) : Et merde ! Plus de cartouches !

SAVONAROLE : Comment on va avoir la viande alors ?

BOUMATOR (retroussant ses manches) : À la barbare ! J’y vais avec ma bite et mon couteau !!!

SAVONAROLE (dégoûté) : Euh… Si on va la bouffer utilise seulement le couteau s’il te plait…

BOUMATOR : Ouais… c’était une façon de parler.

Et là, de toute usant de toute son expérience de traqueur impitoyable et furtif des bêtes, le chasseur se rua comme un fou en hurlant en direction de la biche, qui n’eut même pas le temps de s’enfuir. Il lui décrocha un violent coup de crosse de fusil dans la mâchoire, ce qui assomma la bête, puis il s’appliqua méthodiquement à lui broyer le crâne avec la même crosse en frappant du plus fort qu’il pouvait. Si bien qu’au bout de deux minutes, il revint avec le cadavre de la biche complètement décapitée, qu’il jeta aux pieds de son frère et qu’il commença à dépecer.

BOUMATOR : Pfff, tu te rends compte de là où nous en sommes réduits ? Bouffer des bêtes sauvages, et travailler avec les Gnomes. Du temps du Maréchal, ce ne serait jamais arrivé.

SAVONAROLE : C’est pas grâce au Maréchal que tu ne peux plus mettre un pied dans une ville de l’Alliance sous peine de te faire jeter en prison ?

BOUMATOR : Peut-être, mais il avait des principes ! Et il les a tenus jusqu’au bout. En attendant on a pas le choix, on doit rester planqués, ou alors on est bons pour aller au trou.

SAVONAROLE : Mais j’ai rien fait moi !

BOUMATOR : C’est vrai, mais tu es complice de m’avoir aidé, et crois moi il feront pas la différence. Si je tombes, tu tombes avec moi, car ils sauront que l’on m’a aidé…

SAVONAROLE (réfléchissant) : Mais… si on pouvait aller dans un endroit, où personne ne te connaît, et… où le nainzisme n’est pas arrivé ? Un endroit nouveau…

Boumator arrêta de dépecer la biche et releva la tête en direction de son frère.

BOUMATOR : Oh alors toi frérot, je sens que tu as une idée pour nous sauver la mise…



Scène 6 :
La rédemption


A Darnassus, capitale des Elfes de la Nuit, aux milieux des ombres d’arbres se détachant sur le sol, comme autant de récifs improbables posés au milieux de cette immensité de calme, de silence, et d’obscurité, s’élevait un bien étrange édifice. À l’écart des bâtiments et aux marges de la ville, taillé dans une pierre d’une blancheur immaculée, et qui brillait d’une lueur pale à la lumière de la Lune, un caveau funéraire se dessinait. Dans ce sépulcre aussi grand qu’une maison, était posée la tombe de la prêtresse Samantha, majestueuses dalle de pierre élevée, et sur laquelle gisait une sculpture de l’elfe allongée dans un sommeil paisible.

À l’intérieur de ce mausolée faiblement éclairé par la lumière du dehors, une ombre, voûtée de remords, et abattue de culpabilité psalmodiait des sanglots étouffés, comme autant de larmes pécheresses qui lui déchiraient l’âme. Longtemps elle resta recroquevillée dans les ténèbres à tenter d’expier sa souffrance, jusqu’à ce qu’une voix semblant tout aussi tourmentée vienne briser la quiétude mortuaire du lieu :


VOIX (ricanant) : Bien fou est celui qui voudrait contrarier le Destin, jeune voleur.

ORUCHIMARU (sur la défensive) : Qui va là ?!

Une ombre se détacha de la lumière blafarde qui mourrait à la porte du tombeau.

VOIX : Un vieil ami de notre regrettée prêtresse.

ORUCHIMARU (sortant sa dague) : Montrez votre visage que j’en juge par moi-même !

VOIX : Mon visage a été trop tourmenté par la douleur et le malheur pour que quiconque en supporte la vue.

L’homme s’avança jusqu’à un mètre d’Oruchimaru, qui put voir dans la lumière mourante que son interlocuteur était visiblement un démoniste, au vu de sa tenue, et que sa tête était masquée par un capuchon, ne laissant percer que la lumière de deux yeux rouges.

ORUCHIMARU (avançant sa lame) : La dernière personne qui s’est présentée à moi le visage caché a causé la mort de Samantha ; vous comprendrez donc que je ne vous fasse pas confiance.

INCONNU : En ce cas, vous ne devez pas souvent croiser de voleurs…

Fit remarquer l’inconnu avec une pointe d’ironie.

ORUCHIMARU (baissant sa garde) : Très bien. En ce cas dites-moi qui êtes vous, et ce que vous venez faire ici !

INCONNU : Je me nomme Kefkka, jeune rogue. Démoniste pour vous servir ; et en visite à une vieille amie que je n’ai pas eu le temps de voir ces derniers temps.

En cet endroit, en cet instant, la voix de Kefkka avait quelque chose de malsain à entendre et qui faisait peur au voleur.

ORUCHIMARU (légèrement anxieux) : Je ne savais pas que Samantha avait des amis qui pactisaient avec les ténèbres.

KEFKKA : Elle fut pourtant une prêtresse de l’ombre a ses débuts, cela ne lui aura pourtant pas porté chance…

Soupira-t-il en regardant le tombeau.

ORUCHIMARU (méfiant) : Qu’est-ce que cela y aurait changé ?

KEFKKA : Cela aurait tout changé. Les puissances ténébreuses accordent bien des faveurs et des chances à ceux qui leur abandonnent leurs âmes.

ORUCHIMARU (nerveux) : Foutaises ! Pactiser avec les démons est peut-être ce qu’il y a de pire. C’est pour cela qu’il y a si peu de gens comme vous en Azeroth.

KEFKKA : Les gens « comme moi », comme vous dites, ont le pouvoir de préserver la vie de ceux qui se tiennent à leurs côtés. Et ainsi nous ne perdons pas des nuits à nous morfondre plusieurs mois durant sur la mort de nos amis.

ORUCHIMARU (choqué) : Vous m’espionnez ?!

KEFKKA (ironique) : Il n’y a qu’à vous entendre pour voir que vous êtes rongés par la culpabilité de sa mort. On ne reste pas des nuits entières à veiller un morceau de pierre sculptée pour la beauté de l’œuvre.

ORUCHIMARU : Vous délirez !

KEFKKA : Que non jeune homme ! Je suis peut-être aveugle, mais je lis en votre âme comme en un livre ouvert !

Oruchimaru était de plus en plus effrayé par la tournure de la conversation. Ces phrases si éculées, faisaient en lui l’effet d’une peur grandissante, tant la voix et ce que dégageait le démoniste étaient malsains.

Ce dernier releva légèrement la tête et le voleur pu voir dans l’ombre de sa capuche, les deux yeux rouges qui semblaient le fixer intensément, il remarqua aussi le grand bâton qui lui servait de canne, et dont le pommeau était fait avec le crâne d’un dragon, ce qui acheva de ne pas le rassurer.


ORUCHIMARU (reculant d’un pas) : Que me voulez-vous ?

KEFKKA : Votre rédemption. Je vous propose de vous délivrer de vos errements culpabilisants, de faire enfin cesser le remord de vous ronger. De rendre la quiétude à votre esprit.

ORUCHIMARU : La seule chose qui inquiète mon esprit ici, c’est vous !
Et vous n’avez aucun moyen de faire revenir Samantha.

KEFKKA : Bien sûr que non. Mais je puis vous aider à la venger.

ORUCHIMARU : Je m’en suis déjà chargé, gardez votre sollicitude pour vous.

KEFKKA : Vous n’avez tué que la main qui tenait l’arme. Le bras et le reste du corps sont intacts.

ORUCHIMARU : Qu’est-ce que vous me chantez là ?

KEFKKA : Votre Béné, qui se faisait appeler « Seigneur Gniev » usurpait l’identité de son maître. Celui qui l’a ramené d’entre les morts, et qui vise à détruire notre monde, comme tous ceux de sa race.

ORUCHIMARU : Et de quelle race est-il ? Un Nain encore ?!

Le démoniste pouffa d’un rire malsain en entendant ce qu’Oruchimaru venait de dire.

KEFKKA (ricanant de pitié) : Un Nain ?
Par pitié jeune voleur, ces créatures sont trop frustres pour échafauder des plans aussi complexes que ceux élaborés par les Eredars.

ORUCHIMARU : Les Eredars ?

KEFKKA : Oui, les Eredars, les maîtres de la Légion Ardente avec le Nathrezims, race de démons sorciers, assoiffés de pouvoir et de puissance. Les Eredars qui corrompirent le Titan Sargeras, et dont Archimonde et Kil’Jaeden sont les plus connus dans le Monde d’Azeroth.

ORUCHIMARU : Vous êtes en train de me dire que c’est un démon de la puissance d’Archimonde qui a envoyé ce fou de Béné partir seul à la conquête du monde ?

KEFKKA : Ce qu’il fut bien en passe de réussir s’il n’avait été aussi orgueilleux… Quant à Gniev, c’est un Eredar renégat qui évolue hors de la Légion. C’est lui qui corrompt le Rêve d’Emeraude pour s’approprier son pouvoir et renverser Kil’Jaeden, l’Eredar qui a pris la succession d’Archimonde.

ORUCHIMARU (ironique) : Et vous bien sûr, qui avez pactisé avec les forces démoniaques, vous voulez empêcher la Légion Ardente de gagner ?

KEFKKA (hautain) : L’ironie vous sied mal. Les démonistes asservissent les démons, ils n’en sont pas tributaires. Je n’ai aucune envie de voir mon monde ravagé ou gangrené par la destruction et le chaos. Car si les Eredars, les Nathrezim gagnent c’est ce qui arrivera.

ORUCHIMARU (sourcilleux) : Et, pourquoi me racontez vous cela ?

KEFKKA : La Porte des Ténèbres a été rouverte. Les armées de l’Alliance et de la Horde veulent mener une croisade en Outreterre, l’ancienne Draenor, pour attaquer directement la Légion et parer à toute invasion future. La destruction de cet ancien monde, et la vue de ce qu’il en reste, les a convaincu. Dans tout Azeroth, on recrute des aventuriers valeureux afin d’éradiquer ce mal.
Je partirai moi-même en Outreterre, mais pas pour m’exhiber au combat au milieu d’une soldatesque avinée et décérébrée. Je pars en quête d’artefact qui nous permettrons de lutter contre la légion plus efficacement qu’avec toutes ces brutes. Aussi ais-je besoin de compagnons animés de la volonté sans faille d’aller jusqu’au bout. Et je crois que venger notre amie, vous aidera à surmonter les horreurs qui se trouvent dans ce monde déchu. Sans compter les richesses que nous récolterons en route bien entendu.

ORUCHIMARU : Vous voulez que je vienne avec vous derrière le Portail des ténèbres pour chercher des objets magiques au péril de ma vie, alors que j’ai déjà du mal à vous faire confiance ici, dans l’endroit le plus calme d’Azeroth ?

KEFKKA : Je vous laisse un délai de réflexion de trois jours, date à laquelle, la première armée partira de l’autre côté du portail. Si vous décidez de me suivre, je serai à Stormwind, dans la partie du quartier des mages dévolue aux démonistes.

ORUCHIMARU (le regardant avec mépris) : Je crois que ma réponse est toute choisie.

KEFKKA : Nous en rediscuterons dans trois jours… La vengeance et l’or on fait changer bien des avis.

Kefkka quitta alors le mausolée, laissant Oruchimaru seul face à ses démons.

-----------------------------------------------------------

Quelques liens utiles pour ceux qui ont du mal avec le background :

La création du monde de Warcraft :
http://www.wgpower.net/warcraft.php

Les Eredars :
http://www.wowwiki.com/Eredar

Les Nathrezims :
http://www.wowwiki.com/Nathrezim

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Lorim



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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 13:04    Sujet du message: Répondre en citant

Choqué

Wow, un /clap*1000 pour toi Sam, c'est vraiment excellent !!

BRAVO !
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Samantha



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MessagePosté le: 14 Déc 2006, 22:09    Sujet du message: Répondre en citant


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anthem



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MessagePosté le: 15 Déc 2006, 09:37    Sujet du message: Répondre en citant

et moi je spam sur quel post ?
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Mais où êtes vous ?


http://forums.phpbb-graph.com/files/anthem1_copie_102.jpg
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Samantha



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MessagePosté le: 27 Déc 2006, 12:53    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 7 :
À la recherche de Sarah Connor


La nuit tombait sur Shattrah, et Slayeur désespérait de trouver la mystérieuse Sarah Connor, qu’il avait cherché dans la cité Draenei tout au long de la journée. Toujours déguisé en homme oiseau, il se posa dans un recoin de la « Taverne de la fin du Monde », située dans la Ville basse, avec Booty qui somnolait à ses pieds. Après avoir reçu sa bière, il commença à se lamenter au-dessus de sa choppe :

SLAYEUR (soupirant) : Bordel de merde, mais c’est pas vrai, je la trouverai jamais cette conasse !

Il s’arrêta net, commençant à renifler avec insistance une odeur qui visiblement le prenait à la gorge.

SLAYEUR (se masquant le bec) : Mais qu’est-ce que c’est que cette odeur nauséabonde ?!
Mais quelle horreur !

Il regarda partout autour de lui pour en trouver la provenance et son regard arriva finalement sur Booty qui somnolait à ses pieds.

SLAYEUR : Mais comment un truc aussi petit peut-ils sentir aussi mauvais ?!

Le cochon se retourna alors dans son sommeil et émis un autre pet tout aussi écoeurant.

SLAYEUR (claquant le cochon) : Oh la vilaine Booty ! La vilaine Botty ! Méchante Booty ! Papa n’est pas content !

Le cochon se réveilla subitement du fait des coups et des piaffements du Nain, et recula l’air courroucé. Il se changea alors en corbeau lépreux, et vint se poser sur la choppe de Slayeur, face à lui, pointant son aile sur son nez :

BOOTY (l’aile sur le nez du Nain) : Minute coco ! Je largue des caisses si j’en ai envie ! Et si tu n’es pas content tu vas reroll Elfe espèce de Naab !

SLAYEUR (apeuré) : Mais Booty… tu parles !

BOOTY : Et ouais je parle !

Confirma-t-il en agitant ses ailes dans tous les sens

BOOTY : Et ça tombe bien, parce que j’ai deux messages du Boss pour toi !

SLAYEUR : De… de… Gniev ?

BOOTY : Lui-même. D’une il veut que tu te magnes le fion pour trouver Sarah Connor. Et de deux, comme il pense que t’es un sacré Tire au cul, il te fait envoyer ton stuff et tes coéquipiers plus tôt que prévu, pour mettre les voiles fissa de Shattrah avant de se faire repérer par le Na’aru et l’autre vieille bique de Kadghar.

SLAYEUR (accusateur) : Et si je ne t’avais pas réveillé, quand est-ce que j’aurai sû cela ?

BOOTY : Et mon job c’est pas de jouer ta nounou ! Capice ? Les infos je les donnes quand je veux, et où je veux ! Et si tu n’es pas content je laisse le Boss se matérialiser à ta place et te l’expliquer entre qua’t zyeux.

Le Nain se retint de déverser un flot d’insulte sur le corbeau, et se contenta de grommeler :

SLAYEUR : Alors je le récupère où ce colis important ?

BOOTY : Tout au Sud-Ouest de la ville basse, dans la décharge.

SLAYEUR : Alors allons-y, cet endroit commence sérieusement à me courir sur le haricot, comme cette Sarah Connor…

Ils se rendirent alors tous deux au lieu dit, Booty, restant planté sur l’épaule de Slayeur, tel un perroquet sur celle d’un pirate.

BOOTY (désignant de l’aile) : C’est là !

Le palanain vit alors un portail magique qui venait de s’ouvrir et se précipita dedans avant que quiconque ne pu le voir.
Mais à sa surprise rien n’avait changé autour de lui, mais il avait perdu sa forme d’oiseau.


SLAYEUR : Tu te moques de moi ?

BOOTY : C’est une Bulle d’illusion. Nous sommes protégés à l’intérieur, et personne ne peut nous voir. Et tous ceux qui s’en approcheront auront un désir pressant de s’en éloigner, de manière à ce qu’on puisse accueillir les deux tâches en paix.

Il ne fallu pas en dire plus que déjà deux boule d’électricité, comme celles qui avaient amené Slayeur, apparurent, et Fouregueule et Anthem se matérialisèrent dans la bulle, habillés eux, avec un coffre.

Le paladin accueilli la prêtresse elfe, et le chasseur nain avec sa délicatesse habituelle :


SLAYEUR : Il était temps que vous arriviez bande de kevins !

FOUREGUEULE (se touchant partout pour vérifier) : Mais… mais… je ne suis plus mort ?

ANTHEM : Qu’est-ce que je fous avec des Nains moi ?!

Il leur expliqua pourquoi ils étaient revenus et pourquoi ils se trouvaient ici.

SLAYEUR : Je vous ait fait revenir tous les deux de là où on ne reviens pas afin de m’aider à me venger, et vous laisser une chance de racheter vos vies de nolife.

ANTHEM : Tu crois sérieusement qu’une Elfe va fricoter et obéir à un Nainzi ? A fortiori le premier d’entre eux ?

SLAYEUR : Une Elfe, non. Une meurtrière qui a trahi son camp pour garantir ses intérêts et sa prise de pouvoir, oui.

La prêtresse le regarda de haut en bas avec un rictus de malice.

ANTHEM : Je t’écoute…

SLAYEUR : Aide moi, et je t’offre la « No Rules Victory » sur un plateau.

ANTHEM : Tu sais parler aux femmes le Nain.
Mais qui te dit que je suis prêtre à accepter ?

SLAYEUR : Tu veux retourner d’où tu viens ? Tu veux que je fasse revenir Darsh pour que vous vous expliquiez ?

ANTHEM (les yeux plissés) : Je te reconnais bien là Slayeur…
Mais marché conclu, mon aide contre la NRV.

FOUREGUEULE : Et moi ? Pourquoi tu m’as fait revenir ?

SLAYEUR : Quand j’ai besoin d’une femme perfide et prête à tout, donc je prends Anthem. Là, j’ai besoin du meilleur chasseur nainzi qui soit, donc je te fait revenir.

FOUREGUEULE : Si c’est juste pour me faire des compliments, ce n’était pas la peine de me faire revenir… Je veux du palpable moi. Je suis un Nain, donc allonge la fraiche.

SLAYEUR : De la fraiche ? Du palpable ? Oh Oh…

Il incanta un sort, qui fit apparaître avec eux dans la bulle une jeune humain d’une vingtaine d’année, à moitié nu, et avec une beauté d’éphèbe à en faire perdre la tête à plus d’un.

FOUREGUEULE (les yeux écarquillés) : NEEED !

Il voulu se jeter sur le jeune homme mais celui-ci disparu aussitôt.

FOUREGUEULE (geignant) : Mais euhhhhhhh !

SLAYEUR : Ça ce n’était qu’une illusion. Aide moi, et des comme lui je t’en envoie par charrettes entières et selon tes goûts.

FOUREGUEULE : Par charrettes entières ?

SLAYEUR : Absolument.

FOUREGUEULE : Et je pourrais faire tout ce que je veux avec ? Ils seront totalement serviles ?

SLAYEUR : Mis à part le fait que ce ne soit pas mes oignons, oui. Alors affaire conclue ?

Le chasseur bondit sur Slayeur et commença à se frotter contre sa jambe pour lui marquer son approbation, avant de se faire prestement repousser en arrière.

SLAYEUR (autoritaire) : Suffit !
A présent au travail.

Il ouvrit le coffre, et en sorti son équipement. Gniev ne s’était pas moqué de lui et avait mis des sets T.4 pour tout le monde, et des armes venant des forges elfiques de Tempest Keep.

FOUREGUEULE (minaudant) : Hey ! C’est pas juste, c’est toi qui a le costume de gay !

Protesta Fouregueule en voyant Slayeur dans son set T4 paladin.
Puis ils se mirent d’accord, Slayeur échangeant d’équipement avec lui.


ANTHEM : Bon alors que sommes nous sensés faire ?

SLAYEUR : Trouver une certaine Sarah Connor résidant à Shattrah et la capturer.

FOUREGUEULE : Rien de plus simple, je pisterait une fourmi en plein milieu du désert, alors ta Sarah Connor laisse moi une heure et je te la ramène ficelée comme un saucisson.

ANTHEM : Je viens avec toi, je sais très bien délier les langues sur un coup de charme pour obtenir des infos.

SLAYEUR : Alors allez-y et ramenez la moi !

Le chasseur et la prêtresse s’éloignèrent. Slayeur les regarda s’éloigner de la Bulle, tandis que sur son épaule, Booty piaffait :

BOOTY : Je ne sais pas où tu nous les a dégotté ses deux là, mais quelque chose me dit qu’avec des winners pareils on est pas prêts de quitter la ville…

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Lorim



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MessagePosté le: 28 Déc 2006, 13:07    Sujet du message: Répondre en citant

Lol

Pauvres paladins avec leur T4 sortie des forges de la "Village People Company" Lol

Encore bravo Sam, c'est toujours aussi agréable à lire Souriant
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Zianya
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MessagePosté le: 28 Déc 2006, 20:49    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne m'en lasse pas ! Et puis anthem qui revient, ça c'est cool ! Très content
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Prêtre spé Ombre que ça fait de la peur...

Ziana
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Samantha



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MessagePosté le: 06 Avr 2007, 10:16    Sujet du message: Scène 8 : Toute première fois, toute toute première fois Répondre en citant

Scène 8 :
Toute première fois, toute toute première fois



Ironforge, capitale des Nains, il était 20h et Savonarole était comme prévu dans le lieu et l’endroit prévu pour l’amener en raid. La gnomette n’était pas encore là ce qui achevait de faire mourir le nain d’impatience alors qu’il n’en pouvait déjà plus. Finalement au bout de 10 minutes Syliria arriva comme une fleur sur le dos de son gangregarde.

SYLIRIA : Ha tu es là Casu, parfait !

SAVONAROLE : Et toi tu es retard…

SYLIRIA (l’air absent) : Ah bon. Ah oui effectivement j’étais AFK miam. Bon on y va.

Abasourdi par tant de nonchalance le Nain préféra encore se taire, et de suivre comme prévu.

SYLIRIA : Nous allons prendre le griffon jusqu’à Menethil puis le bateau pour ne rendre au Marais de Du…

SAVONAROLE : Mainé…quoi ?

SYLIRIA (se frappant le visage avec la paume de la main) : Ne me dis pas que tu n’as pas ton griffon pour aller à Menethil.

SAVONAROLE : Bah c’est pas que je l’est pas, c’est que je sais pas où c’est surtout.

SYLIRIA : Toi de tous les casus qu’il m’ait été donné de rencontrer tu mérites une médaille… Bon pas grave, on va se faire TP sur place. Je vais contacter un démoniste de la guilde, en attendant, vérifie que tu ait bien tout ce qu’il te faut pour regen et buffer.

SAVONAROLE : Pour…

SYLIRIA : Non, rien, oublie… Je m’occupe de ça pour toi, tu attends juste qu’on t’invoque sur place.

Quelques instant plus tard le prêtre et la démoniste étaient téléportés jusque devant le repaire d’Onyxia.

SAVONAROLE (les yeux grands ouverts) : Ouahhh je voyais pas du tout Ogrimmar comme ça !

Il fit une grimace

SAVONAROLE : C’est moche !

MIARBHI (pouffant de rire) : Ha ouais quand même il est sévère ton pote Syli.

SYLIRIA (en aparté) : C’est pas le moment Bert.

SAVONAROLE : Bon la boite de nuit est où ?

SYLIRIA : Y’a pas de boite de nuit.

SAVONAROLE : Bah alors pourquoi on est venus à Ogrimmar alors ?

SYLIRIA : Et nous ne sommes pas à Ogrimmar.

SAVONAROLE : Ha bon y’a une autre boite de nuit ici ?

Une sorte de rire de hyène se fit entendre, et Sylirie vit Miharbï plié en deux de rire s’éloigner en courant.

SYLIRIA : Nous sommes en raid, c'est-à-dire un rassemblement de joueurs pour faire une instance et pas au « Raid » la boite de nuit de David et Cathy Gettha à côté d’Ogrimar.

SAVONAROLE (déçu) : Oh…
C’était bien la peine d’amener ma robe à pattes d’eph…

SYLIRIA (tapant dans les mains) : Bon allay les enfants tout le monde en place. On va rentrer.

Le groupe de raid pénétra dans l’antre du terrible dragon noir, Savonarole en tête. Une fois dedans il regarda le ballet des NRV attendre à l’entrée et commencer à se buffer durant une demie heure. Durant ce laps de temps la gnomette pris le nain à part et lui expliqua son rôle pour la suite :

SYLIRIA : Bon ça va être simple, tu ne vas heal que mon pet.

Dit elle en désignant son gangregarde qui était juste à côté.

SYLIRIA : De cette manière je saurai ce que tu vaux en heal sans risquer la vie d’un membre de la guilde.

SAVONAROLE : Très bien. Par contre j’ai une autre question. Est-ce qu…

Il fut interrompu par un hurlement de bête qui était tellement fort qu’il en faisait trembler le sol et les parois de la grotte.

SAVONAROLE (courant se cacher derrière Syliria) : Mon Dieu ! C’était quoi ce cri ? Oniksia ?

SYLIRIA : Non, ça c’est notre assurance d’avoir du loot…

Le hurlement retentit encore une fois plus fort encore, au point que des gravats s’écroulaient du plafond de la grotte. Le Nains vit alors qu’on faisait rentrer une caisse sur un chariot dans l’instance, qu’il identifia immédiatement comme la source des hurlements.

SAVONAROLE (affolé) : Mais c’est quoi ce truc ?

SYLIRIA : Tu vas voir.

La Gnomette se dirigea vers la caisse qui était à pleine plus haute qu’elle. Et l’ouvrit. Dedans, camisolée comme Hanibal lecteur, avec le même genre de masque, se trouvait une autre Gnomette.

SYLIRIA : Savo, je te présente ma sœur jumelle, Kyriah.

SAVONAROLE (écarquillant les yeux) : Quoi c’est un Gnome qui crie comme ça ?

SYLIRIA : Ouaip. C’est ma sœur jumelle. Durant la perte de Gnomeragan nous avons été séparées quand nous étions bébés, et elle a été recueillie par des Hordeux qui l’ont élevée. Je n’ai retrouvé sa trace que récemment lorsqu’elle campait des levels 30 à Westfall.

SAVONAROLE : Si c’est ta sœur pourquoi tu l’attaches ?

Esseya-t-il de demander tandis que la Gnomette hurlait tout aussi fort.

SYLIRIA : Ha c’est juste parce que sinon elle attaque tout ce qui bouge. Tu risques rien tu es une cible alliée. Mais bon évite de te promener à l’arène Gurubashi avec elle sinon je ne donne pas cher de ta peau. Fait quand même gaffe elle mord.

Acheva-t-elle en détachant sa sœur de toutes ses sangles. Kyriah, gnomette guerrière, arracha alors de ce main le masque qu’elle avait devant la bouche en geignant et en se torillant dans tous les sens. Puis elle se dirigea derechef vers Savonarole.

KYRIAH (souriant sadiquement) : Bonjour Clarisse….

SAVONAROLE (pétrifié) : Syl ? je fais quoi là ?

KYRIAH : Les agneaux ont-ils cessé de hurler Clarisse ?

SAVONAROLE (tournant de l’œil) : Sérieux c’est hyper flippant.

La Gnomette décocha alors un regard noir au Nain.

KYRIAH : Je vous ait à l’œil Clarisse, j’épierait vos moindres faits et gestes. Et dès que vous ferez une erreur, je serai sur votre dos et je ne vous lâcherai plus.

SYLIRIA : Allay c’est bon Kiki, laisse le Nain tranquille, va te défouler sur les trashs !

KYRIAH (chargeant sur les drakes au loin) : TUUUUUUER !!!

Pendant que sa sœur et le reste du raid commençaient à avancer Syliria essayait de rassurer Savonarole :

SYLIRIA : T’inquiètes pas elle parle beaucoup mais elle ne fera rien.

SAVONAROLE : Ha bon ?

SYLIRIA : Oui, elle te tuera juste tout de suite si tu te gourre, oublie ces histoire de « plus te lâcher ».

SAVONAROLE (riant jaune) : Ahhhh…

SYLIRIA : En plus c’est chiant elle a l’oeil partout. On a du lui mettre des cache-oeils comme aux chevaux sinon elle frappait tout le monde. Elle a déjà bouffé 7 applys la même semaine.

SAVONAROLE : C’est une façon de parler hein ?

SYLIRIA : Non, non elle les a mangé. Elle a même bouffé un Tauren une fois. Je sais pas si tu t’imagines la taille de l’engin.

SAVONAROLE : Non et je préfère pas savoir. Je crois que je vais partir plutôt.

Il esquissa un retour en arrière mais la Gnomette lui barra la route avec son gangregarde.

SYLIRIA : Tu y es, tu y restes. On va bien s’amuser, tu vas voir.

Ils se rendirent alors tous les deux devant la caverne d’Onyxia où les attendaient déjà le reste du raid. On essayait de calmer Kyriah avec des piqûres et de la retenir avec des cordes pour ne pas qu’elle parte tout de suite. En arrivant face à l’immense dragon noir qui dormait le Nain ne savais plus qui lui faisait le plus peur de la Gnomette hystérique ou du monstre qui sommeillait à quelques pas de lui.

SYLIRIA : Et rappelle toi Savo, tu ne heales que mon pet, hein.

SAVONAROLE (appeuré) : Ouais ouais…

Ils lancèrent alors l’attaque contre la dragonne noire, Gnomette en tête, tandis que le reste du groupe se répartissait à ses emplacements. Savonarole essaya de suivre le gangregarde qui fonçait lui aussi bille en tête. Il était déjà au corps à corps avec Onyxia, mais était loin d’avoir l’aggro comparé à la guerrière.

Nerveusement il surveillait les points de vie du démon qui commencèrent alors à chuter après qu’Onyxia lui eut donné un coup de griffe. Prenant son courage à deux mains, il parti au contact en courant vers le boss, afin de pouvoir faire un bandage au gangregarde.

Ce ne fut pas le cri de Kyriah qui résonna alors mais le rire de Miarbhï qui ri tellement qu’il en tomba à la renverse dans les œufs, libérant des dizaines de dragonnets.


SYLIRIA (les yeux écarquillés) : Oh mon Dieu…
Mais qu’est-ce qui m’a foutu un casu pareil ?!

Le prêtre nain se trouva alors projeté en arrière lorsque Onyxia rentra en phase 2 pour s’envoler. Se relevant avec peine il pu voir des dragonnets courant dans tous les sens et Kyriah, qui n’ayant plus de cible au sol, commençait à le dévisager.

SYLIRIA : Fais sembler de healer ! Vite !!!

SAVONAROLE (perdant tous ses moyens) : Mais le cooldown des bandages est pas up !!!

KYRIAH : Que faites-vous Clarisse ?

SYLIRIA : Et merde !

SAVONAROLE (affolé) : Moi ? Mais rien…

KYRIAH : Vous mentez Clarisse ! Je le sais ! Vous ne remplissez pas votre rôle ! Je vous avait dit que je vous surveillerai !

Dit-elle d’une voix d’un calme apeurant, en marchant lentement vers le Nain qui tremblait de plus en plus au milieu des dragonnets et des combats.

SAVONAROLE (parlant au travers de sa mâchoire serrée) : Syliiiiiii faut quelque chose !

SYLIRIA : Kiki !

La guerrière se retourna en direction de sa sœur.

SYLIRIA : Le dragon va bientôt redescendre. Met toi en place !

KYRIAH (toujours aussi calmement en s’avançant vers le prêtre) : Je dois apprendre au nain à jouer. C’est un gros noob !

Fort heureusement pour Savonarole, Onyxia souffla et l’immense boule de feu vint s’écraser pile sur la Gnomette, qui rentra alors dans une rage folle. Elle couru vers le gangregarde de Syliria, et lui chuchota quelque chose à l’oreille. Le démon pris alors la Gnomette par les pieds et tourna extrêmement rapidement sur le même de manière à l’envoyer le plus haut possible. Kyriah fut alors projetée dans les airs et atterrit pile sur le dos d’Onyxia.

SYLIRIA : Oh Putain ! TOUT LE MONDE SUR LES CÔTÉS !!!

Ce fut un véritable carnage auquel la guerrière se livra. On entendit ses hurlements disputer en force avec ceux du dragon qui se faisait littéralement charcuter dans les airs. Au bout d’une trentaine de seconde après le dernier coup d’épée à deux main plantée dans son crâne, Onyxia vint tomber lourdement au sol après une chute d’une vingtaine de mètres, soulevant des nuages de poussière, et effondrer quelques pans de la paroi à cause de la violence du choc.

Ils purent voir que la Gnomette était déjà en train de dévorer Onyxia, croquant avec ses dents de souris aiguisées comme des canines dans la chair du dragon.


SYLIRIA : Allay les enfants on la rentre. Piqûres !

Kyriah n’eut même pas le temps de réagir qu’elle eut le corps lardé de plusieurs seringues de tranquilisant qu’on venait de lui tirer dessus, avant de tomber dans une profonde léthargie.

SYLIRIA : Et on la remet dans sa caisse tout de suite cette fois. J’ai pas envie de devoir aller la chercher à AQ20 à côté d’Ossirian comme la dernière fois quand tout avait repop.

Tandis que les NRV s’occupaient des loots, Syliria prit Savonarole à part.

SYLIRIA : Dis moi le Nain on peut savoir où tu as appris à healer ?

SAVONAROLE : C’est mon frère qui m’a appris pourquoi ?

SYLIRIA : Il fait quoi ton frère ?

SAVONAROLE : Chasseur.

SYLIRIA : Pour qu’il t’ait si mal appris à soigner faut qu’il soit ou un farmer chinois ou un bot, y’a pas d’autres solutions…

SAVONAROLE : Des… un quoi ?

SYLIRIA : Laisse tomber… En tout cas tu vas aller en stage de heal intensif on va te former gamin. On a absolument besoin de prêtres pour l’Outreterre.

SAVONAROLE : Faut que je demande à mon frère avant.

SYLIRIA : Oublie ton frère, c’est pour ton bien. Même le pire des kevins avec deux pieds gauche à la place des mains jouerait mieux. Alors demain tu me rejoindras à Ironforge le matin et je te présenterai quelqu’un qui pourra t’aider.

SAVONAROLE : Bon je vais voir…

SYLIRIA : Non non, c’est tout vu.
Ah et puis tiens, tes 4 Po pour le down de la grosse.

SAVONAROLE : Ouaaah 4 Po.

SYLIRIA : Alors viens comme je t’ai dit et tu en aura plus. Beaucoup plus.

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