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La Guerre des Gnomes II : Les Ailes vengeresses
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Samantha



Inscrit le: 13 Oct 2006
Messages: 66
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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 17 :
Prises de contact


Dans la forteresse du Bastion de l’honneur, Danath tenait une réunion de crise avec Otiwana, Skaal, Samovar, Poerit, Toraco, les représentants de l’Alliance. Sa mine fatiguée ne laissait rien présager de bon :

DANATH (harassé) : Cela fait des années que nous combattons la Légion, nos forces, bien que résistant vaillamment sont à bout. Cet assaut mené contre la Porte, pour l’arrivée des renforts, n’est pas du fait des Démons. Il semble que vous ayez amené ce problème, et c’est à vous de le régler ! Nous avons déjà bien assez à faire avec les Orcs et les démons.

SKAAL (le prenant de haut) : Vous avez une façon bien singulière de régler les nouveaux problèmes Humain ! Vous vous en déchargez sur nous alors que c’est le devoir de chacun de lutter contre ce qui menace la paix.

DANATH (protestant) : Vous étiez encore dans vos bois perdus que j’affrontais déjà la Horde et les démons, Elfe ! Ne venez pas me donner de leçon de morale. Tous les survivants de Draenor en ont payé le prix ! Demandez donc aux Draeneis !

SAMOVAR : Même si ma яace a été exteяminée paя la Légion et les Oяcs, jamais je ne яefuserai de me battяe. Caя ce ne seяa que яetarder les pяoblèmes pouя qu’ils nous яeviennent avec plus de foяce. Nous avons vu ce que cela nous a coûté de tenter d’échapper à la Légion en fuyant à traveяs les mondes. Aujouяd’hui encoяe elle nous tяaque et nous sommes ici avec vous.

POERIT : De votre aide nous avons besoin Commandant Danath. Seuls nous ne pourront affronter plusieurs ennemis nouveaux.

TORACO (se désolant) : Personnellement, j’ai vu ma Patrie ravagé et détruite par la Guerre du Roi Liche. Ce Roi a été mis sur son trône par la Légion, et je compte bien lui faire payer la destruction de Loarderon. Peut-être que vous avez oublié d’où vous venez Danath, mais pas moi !

DANATH (outré) : Comment osez-vous ?! Je suis ici en exil de puis des années. Et c’est pour ma Patrie que j’y suis demeuré, afin de la sauver !

OTIWANA (conciliante) : Nous devons nous serrer les coudes. Mon peuple sait ce que le mot exil veut dire, il l’a subit longtemps. Je sais très bien ce que vous ressentez. Mais nous devons êtres unis.

POERIT (tête baissée) : Humblement votre aide nous venons demander…

Danath demeura circonspect un long moment, il gratta son menton pour appuyer sa réflexion, et poussa un long soupir.

DANATH (grommelant) : Vous me demandez beaucoup ! Je ne pourrais pas vous aider autant que vous me le demandez…
Néanmoins logistiquement j’essayerai de vous soutenir ainsi qu’en vous prêtant le renfort de quelques hommes. Mais ne m’en demandez pas plus. Je parlerai également à Kadghar pour qu’il vous apporte aussi son soutien.

OTIWANA (souriant) : C’est noble de votre part.

DANATH : Mais tout cela ne nous dis pas qui vous a attaqué.

SAMOVAR : Là-dessus je cяois pouvoiя vous aider.

Dit-il en sortant un énorme tas de papiers qu’il posa lourdement sur la table.

SAMOVAR : Nous avons яeçu plusieuяs communiqués en яappoяt à cette attaque.

SKAAL : Plusieurs ?!

TORACO : Mais comment ça ?

SAMOVAR : Ecoutez plutôt. J’ai ici la яevendication du « Jihad al Aqsa des combattant maяtyяs de la Vяai foi du Pяophète » qui яevendique cette attaque, disent-ils, pouя « lutter contяe l’invasion des cяoisés mécяéants qui occupent la teяяe Sainte ».

DANATH : Hein ?! C’est incompréhensible…

SAMOVAR (monotone) : Ce n’est pas fini. J’ai un autяe communiqué, du « Fяont de Libéяation nationale des combattants coяses, Canal Commeяce » qui nous pяévient que « cette attaque n’est que la pяemièяe d’une longue liste, si les agents de l’Etats colonial continuent à envahiя le teяяitoiяe du peuple Coяse ».

J’en ai un tяoisième de la Maison Blanche qui « se félicite qu’un coup d’aяяêt ait été donné à l’expansionnisme tyяannique incaяnant le mal des tяoupes d’invasion de Dяaenoя qui allaient s’appяopяier les яichesse de ce monde, sans vouloiя en faiяe pяofiter la communauté inteяnationale ».

Un quatяième de Jose Manuel Baяяoso, pяésident de la Commission euяopéenne qui « Condamne cette invasion qui manque de яigueuя budgétaiяe », mais salue en paяallèle « l’aяяivée des Paladins dans la Hoяde et des Chaman dans l’Alliance », ce qui constitue selon lui, « un pas de plus veяs l’établissement de la concuяяence libяe et non faussée ».

Un cinquième de la Pяésidence de la Яépublique Fяançaise qui appoяte son soutien à l’Alliance, et l’aideяai à « Passeя les яacailles de la Hoяde au käяcheя ».

Un sixième de l’Oяganisation des Nations Unies, qui « appelle au яèglement pacifique du conflit dans la яégion » et « espèяe que les paяties belligéяantes sauяont tяouver un accoяd de Paix, auquel cas, le Conseil de Sécuяité seяa яéuni pouя tenteя de pяendяe des Sanctions ».

Un septième du Conseil de l’Euяope qui « dénonce les violations des Dяoits de l’Homme dans Dяaenoя, où aucun des combattants de la Hoяde, l’Alliance ou la Légion ne bénéficient de la convention de Genève et voient leuяs dяoits les plus fondamentaux bafoués »

Un huitième, du ministèяe chinois des affaiяes étяangèяes, qui se dit « pяêt à accepteя n’impoяte quel compяomis suя Dяaenoя tant que cela n’influe pas défavoяablement suя la tenue des Jeux Olympiques de 2008 ».

Un neuvième de la Яepяésentation de la Flandяes qui juge que « comme d’habitude c’est la faute aux Wallons ».

Paя ailleuяs une estimation de la Police établit à 4 500 le nombяe de paяticipant au Passage de la Poяte des Ténèbяes, mais ils auяaient été plus de 2 millions selon la CGT.

Enfin selon un sondage Ipsos-C2A-BVA-Le Point 87% des paяticipants dudit Passage, estiment que Ségolène Яoyal n’est pas cяédible, et 76 % que Nicolas Saяkozy est le plus gяand diяigeants que l’Humanité ait jamais poяté en son sein depuis Jésus-Chяist et Napoléon.

SKAAL (n’en pouvant plus) : C’est bon… c’est fini ?

SAMOVAR : Oui, je vous fais gяâce du яeste. Mais si vous voulez mon avis tout ceci n’est que du vent, et les vяais coupables sont à cheяcher ailleuяs.

POERIT : Aussi je le crois. Et ceux-là, cachés resteront.

TORACO : Mais n’y a-t-il aucune moyen de savoir qui est-ce ?

OTIWANA : Je pense que si on a voulu nous gêner dans notre arrivée avec des moyens aussi spectaculaires, nous rencontrerons encore ce genre d’imprévus.

SAMOVAR : Vous semblez avoir яais…

Il s’interrompit net et regarda au sol.

SAMOVAR (écarquillant les yeux) : Mais que… ?!

Il voyait Kyriah en train de se frotter énergiquement contre sa jambe en poussant des petits cris.

KYRIAH (grimaçant de joie) : WF OWI ! WF OWI ! OWI ! OWI ! OWI !

Samovar la saisi violemment par la peau du cou, et l’amena à hauteur de son visage, pour lui lancer un regard noir :

SAMOVAR : Mais COMMENT dois-je faiяe pour me débaяяasser de toi ?!

Elle commençait à s’agiter et essayait d’avancer vers Samovar comme si elle nageait dans le vide, et grognant et essayant de le mordre comme s’il fut à portée.

KYRIAH (agressive) : Gniark ! Argnh ! Argngn !

SAMOVAR : Est-ce que quelqu’un connaît cette chose ?

OTIWANA (gênée) : Euh… on est obligé de répondre ?

SAMOVAR : Cela ne fait même pas une jouяnée que vous êtes là, et déjà des cяéatuяes bizaяяes soяtent de tous les côtés ! Aloяs OUI j’aimeяai avoiя une яéponse.

SKAAL : Elle fait partie de notre guilde…

On aurait dit qu’il avait honte de l’avouer.

SKAAL : C’est la sœur de notre officier démoniste, elle a été élevée par des Hordeux et elle a gardé un certain côté… « sauvage » dirons-nous.

SAMOVAR : Et vous vous figuяez que je vais vous accompagner avec cette chose sans cesse collée à mes basques ?

TORACO : Euh… oui ?

SAMOVAR (très sec): Détяompez-vous !

Il parti de façon décidée vers le fond de la pièce et mis la gnomette sans ménagement dans une coffre, avant de fermer ce dernier à double tour et de revenir, plus tranquille.

DANATH : Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, peut-on revenir au sujet de discussion prévue ?

SAMOVAR : Je disais donc…

Il jeta un coup d’œil en arrière pour s’assure que Kyriah était toujours dans le coffre.

SAMOVAR : … que vous semblez avoiя яaison Otiwana. Il faudяa яester suя nos gaяdes, caя ce n’est ni la pяemièяe, ni la deяnièяe fois que nous auяons à faiяe face à ceux qui nous ont attaqué.
Puisque nous soulevions tout à l’heuяe le pяoblème de notяe défense et de notяe pяotection, je dois vous яévéleя que loяs d’une discussion avec notяe chef, le Pяophète Velen, ce deяnieя m’a paяlé d’un puissant aяtefact, le [Jouяnal de Medivh], qui nous seяa foяt utile dans notяe Cяoisade contяe la Légion. Quand nous яencontяeяons Kadghaя, nous obtiendяons plus de pяécisions suя la façon de l’obteniя.

POERIT : Si vrai vous dites Maître Samovar, alors un précieux atout cela serait dans notre main. Un mage surpuissant Medivh était. Mais un si précieux objet difficile d’accès doit être.

SKAAL : Nous pourrons aller Kadghar une fois que nous aurons réglé l’affaire Savonarole, en rencontrant Titecouette. Pour l’heure, je propose de nous revoir une fois plus de précisions obtenues sur le Journal.

DANATH : Très bien messires. Vous savez où me trouver.

Il s’en alla.

TORACO (sourire de satisfecit) : Alors je crois que c’est le moment de retrouver la lootovore.



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orée



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MessagePosté le: 12 Aoû 2007, 06:09    Sujet du message: Répondre en citant

D'une part j'aime beaucoup le dernier épisode et d'autre part l'affiche est chouette Très content

le seul truc que j'oserais me permettre c'est :"pourquoi que des gnomettes à la chevelure verte????" Choqué

et non la mienne n'a pas les cheveux roses.... Embarassé
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Samantha



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MessagePosté le: 12 Aoû 2007, 10:24    Sujet du message: Répondre en citant

orée a écrit des trucs:
D'une part j'aime beaucoup le dernier épisode et d'autre part l'affiche est chouette Très content

le seul truc que j'oserais me permettre c'est :"pourquoi que des gnomettes à la chevelure verte????" Choqué

et non la mienne n'a pas les cheveux roses.... Embarassé


Merci pour les compliments ^^

Et pour les cheveux c'est les personnes qui jouent les gnomettes qui les ont faites comme ça. D'ailleurs sur la dizaine de gnomes que je connais IG un seul n'a pas les cheveux verts, mais blancs.
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Samantha



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MessagePosté le: 14 Aoû 2007, 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

Une autre affiche que je n'avais pas pu poster, mais je répare l'erreur de suite. Les fans de Star Wars apprécieront Clin d'oeil


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Samantha



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MessagePosté le: 14 Aoû 2007, 11:51    Sujet du message: Scène 18 : Une seconde chance Répondre en citant

Scène 18 :
Une seconde chance


Rentrée depuis un moment de son expédition contre la Porte, la Team Slayeur était mal en point. Depuis une dizaine de minute ce dernier était en train de sermonner ses deux acolytes sur le résultat de l’opération, sous l’œil amusé de Lizandra.

SLAYEUR (hurlant) : … PAS DE MOT POUR DIRE LE FIASCO ET L’ECHEC RETENTISSANT QUE VOUS NOUS AVEZ INFLIGES ! Qu’est-ce qu’il y avait de compliqué dans le fait d’endormir des gens ou de retrouver un Nain ?! Vous avez tout fait capoter ! NON SEULEMENT NOUS NE LES AVONS PAS RETARDES, MAIS EN PLUS ILS VONT ETRE VIGILANTS A PRESENT !!!

ANTHEM (ironique) : Si c’était si facile pourquoi tu ne l’a pas fait tout seul ? Puisque tu as autant de skill ?

FOUREGUEULE : On ne maîtrise pas encore les pouvoirs que tu nous a donné. Il faut nous laisser le temps.

SLAYEUR : Le temps ? Le temps ?! Je vais vous en donner du t…

Il ne pu achever sa phrase qu’une énorme main gantée de plaque couleur violette, était apparue d’un portail magique au-dessus de lui, et l’y avait emporté avant de se refermer. Slayeur se retrouva aussitôt devant le Seigneur Gniev plus imposant et menaçant que jamais sur son sombre trône.

GNIEV (menaçant) : La seule personne habilité à dispenser du temps ici c’est moi Seigneur Slayeur !

Le Nain se plaqua à genoux, face contre terre, en osant pas regarder en face la colère de son maître.

SLAYEUR (paniqué) : Maître Gniev… Je… J’ai subit un petit contret…

GNIEV (en colère) : Un échec Retentissant ! Un erreur inacceptable ! Ne t’avais-je pas dit que tu n’avais pas le droit à l’erreur ?!

SLAYEUR (paniqué) : Si.. bien-sûr, mais il s’avère que…

GNIEV (menaçant) : SILENCE !
Je vais te donner une seconde chance… Mais pas avant de t’avoir fait payer le prix de ton échec !

SLAYEUR (appeuré) : Mais maître je vous en prie écoutez moi, il y….

Gniev le fit taire en agitant sa main, le paladin se trouvant alors incapable de parler et lévitait à présent dans les airs face au visage de l’Eredar.

GNIEV (méprisant) : La médiocrité est le luxe des faibles Maréchal Slayeur.

Le Nain commençait à suer à grosses gouttes. La voix de Gniev était devenue encore plus menaçante.

GNIEV (méprisant) : Et les faibles sont battus !

Slayeur se mit alors à se contorsionner de douleur dans les airs, hurlant au milieu de spasmes extrêmement violents. Il hurlait à l’agonie. Essayant d’agiter sa main vers son maître mais se dernier ne fit rien. Au bout de ce qui lui sembla une éternité la douleur se tut, et il s’écrasa lourdement au sol. Son œil droit avait disparu de son orbite, et au vu de ce qui restait autour de la cavité vide, on aurait dit qu’il avait fondu.

Étalé au sol, le nain gémissait encore, tandis que s’estompaient les derniers souvenirs de la douleur.

SLAYEUR (gémissant) : Ahhhhhhhhhhhh. Mon œil… Que lui est-il arrivé ?

GNIEV : Il a payé le prix de votre incurie à exécuter convenablement la tâche qui vous a été confiée. La prochaine fois je vous prendrai bien plus.
Mais c’est aussi l’assurance d’une plus grande efficacité, car il semble que jusqu’à présent je vous aie surestimé.

Une bille de lumière violette était apparue juste au dessus du visage du Nain, et commença lentement à descendre dans son orbite.

GNIEV : Cet œil magique vous permettra de distinguer plus de choses, et par là même de vous assurer plus de chances de succès. Et il me permettra accessoirement de voir ce que vous voyez.

Achevant de parler, l’œil fut totalement rentré tandis qu’un bandeau d’argent, comme ceux des ingénieurs vint le sceller. Slayeur revoyait à présent normalement, mais il avait l’impression d’avoir une seconde vue, et il voyait maintenant une quantité de choses qui jusqu’alors lui étaient invisibles.

GNIEV : A présent, je vais vous confier une tache que vous ne devrez rater sous aucun prétexte, à moins que vous ne vouliez que je fasse exploser votre tête.

Le Nain qui s’était relevé avec peine, aval sa salive d’effroi.

GNIEV : Vous allez partir avec vos deux compagnons, ainsi que l’Elfe Lizandra, le polymorphe et un de vos anciens compagnons de route qui ne tardera pas à vous rejoindre. Vous vous dirigerez vers la ville sanctuaire d’Oshu’gun, au sud de Nagrand. Et vous en rapporterez la Volonté de Draenor, puissant artefact magique, perdu depuis des siècles dans cette cité.

SLAYEUR : Comment pourrais-je la trouver ? A quoi ressemble-t-il ?

GNIEV : Il a la plus insignifiante des formes. Tellement insoupçonnable que personne ne pourrait penser à ce que c’est. Mais la chasseuse elfe que je vous ait demandé de capturer vous permettra de rentrer à Oshu’gun et de trouver l’artefact.

SLAYEUR : Lizandra connaît cet artefact ?

GNIEV : Vous découvrirez bientôt l’étendue de ses pouvoirs. Protégez là coûte que coûte. Sinon vous ne pourrez pas ressortir vivants d’Oshu’gun.

SLAYEUR (confus) : Tout ceci est assez flou Seigneur. Ne pourriez-vous pas être plus explicite ?

GNIEV : Je vous ai dit le peu que je savais sur le sujet. Et vous découvrirez bien assez tôt pourquoi Lizandra est importante. A présent il est temps de vous renvoyer d’où vous vennez. Prennez également ceci pour votre nouveau compagnon.

Une caisse, remplie d’équipement sans doute, se matérialisa dans les mains de Slayeur, qui se retrouva aussitôt renvoyé auprès d’Anthem et Fouregueule, qui furent surpris de le revoir.

FOUREGUEULE : Eh bah tu étais passé où ?

ANTHEM : Et c’est quoi ce bandeau sur ton œil.

SLAYEUR : Le prix de votre échec…

Dit-il en les giflant tous les deux. Ils le regardèrent méchamment, mais voyant la lueur violette briller avec force dans son œil, ils ne bronchèrent pas.

SLAYEUR : Nous avons une nouvelle mission, nous devons aller dans une région nommée Nagrand et récupérer un objet magique dans la ville d’Oshu-gun.

LIZANDRA (pouffant de rire) : OLOL !

SLAYEUR : On peut savoir pourquoi tu ris, elfe ?

LIZANDRA : On n’entre pas dans Oshu-gun. C’est une ville en forme de cristal géant, totalement hermétique.

SLAYEUR (amusé) : Et bien figure toi que c’est toi qui va nous y faire entrer.

LIZANDRA (méfiant) : No way ! Je m’approche pas de ce truc c’est plein de magie hyper malsaine.

Slayeur fit un signe de tête à Anthem, qui fit la moue. Mais face au regarde soutenu du Nain, elle s’avança ver Lizandra, et plongea la tête de la chasseuse dans le décolleté de sa robe. Lorsqu’elle l’en retira, l’elfette faisait une sorte de grimace de béatitude, tandis que la prêtresse repartait dignement en levant la tête.

LIZANDRA (en extase) : Mais y’a toujours moyen de moyenner. On va s’arranger.

SLAYEUR : Alors nous partons pour Nagrand !

VOIX : Pas sans moi !

Une vois venait de se faire entendre de derrière un escarpement rocheux. Ils se tinrent sur leurs gardes, jusqu’à ce que Slayeur leur fasse signe de baisser leurs armes. Boumator venait d’apparaître.À l’exception de Lizandra, ils regardèrent avancer Boumator comme s’il eu s’agit d’un fantôme, alors que pourtant c’était eux qui étaient mort. Slayeur n’était lui qu’à moitié surpris de le voir suite à ce que Gniev venait de lui dire. Boumator avança pas à pas vers eux et tomba à genoux, devant Slayeur, face contre terre.

BOUMATOR (ému) : Mein Führer ! Je n’arrive pas à en croire mes yeux ! Vous êtes vivant !

SLAYEUR (incrédule) : Mais comment… ?

BOUMATOR : Dès que je suis arrivé dans cette contrée désolée j’ai senti votre présence…
Je vous ai pisté, vous avez laissé des traces… Je n’ai eu qu’à suivre mon radar.

Mein Führer, j’ai été obligé de me cacher durant tous ces mois. Nous avons été traqués e arrêté suite à votre disparition au Pic. Les Gnomes sont à nouveau libre ! C’est intolérable !

Il serra son poing et se releva face à son chef.

BOUMATOR : Mais je reviens enfin auprès de vous pour nous purger de cette vermine !

Slayeur le considéra un moment et l’étreignit virilement.

SLAYEUR (le serrant contre lui) : Dans mes bras vieux camarade !

FOUREGUEULE (outré) : Hey ! Pourquoi j’ai pas le droit à un câlin viril moi aussi ?!

Lizandra, à qui l’initiative du Nain avait donné des idées, commençait à reluquer avec de plus en plus d’insistance la poitrine d’Anthem.

ANTHEM (chuchotant à Lizandra) : Essaye de les toucher ma cocotte et tu seras morte sept fois avant d’avoir touché le sol.

BOUMATOR (solennel) : Je sollicite le droit de parler Slayeur.

SLAYEUR : Accordé.

BOUMATOR (défiant) : Pourquoi la pochtronne et gros lolos sont avec des nains ? Ce sont des elfes. Ils sont hautains et méprisants envers notre race.

SLAYEUR (cherchant ses mots) : Vois tu mon brave Bouma… Comment dire…
Nous avons perdu une importante bataille contre les Gnomes, moi et Fouregueule y avons laissé la vie.

ANTHEM (vexée) : Et moi je pue ?

FOUREGUEULE (ricanant) : Toi tu es morte minablement poussé dans la lave !

ANTHEM (pouffant) : C’est toujours mieux que s’être fait tuer par Samantha !

FOUREGUEULE : Je préfère m’être jeté dans la lave après un contrôle d’esprit que d’y avoir été poussé d’une pichnette comme une imbécile par le rogue le moins skillé du serveur !

ANTHEM : Tu sais ce qu’elle te dit l’idiote ? Espèce de sous produit de l’hétérosexualité !

FOUREGUEULE (pleurnichant) : Oh !!! Slay ! Elle m’a traité de sous produit de l’Hétéro…

SLAYEUR (agacé) : Ça va ! Ça va ! J’ai entendu !

FOUREGUEULE : Mais je suis pas hétéro ! C’est infamant ! Elle est devenue homophobe parce que l’autre goudou lui tourne autour.

LIZANDRA (du tac au tac) : « L’autre goudou » elle sait se servir d’une arme à feu, elle.

SLAYEUR (hurlant) : VOS GUEULES !!!!
J’essayais d’expliquer quelque chose à Boumator. Je peux finir ?

FOUREGUEULE : Pas avant que cette fétichiste des boites au lettres ce soit excusée !

SLAYEUR (hurlant) : VOS GUEULES !!!! VOS GUEULES !!!! VOS GUEULES !!!!

BOUMATOR (pouffant) : Hum l’autorité a baissé on dirait !

SLAYEUR (excédé) : Oh alors toi le fugitif n’en rajoute pas, sinon tu peux retourner tout de suite de l’autre côté de la Porte.

Le silence se fit dans le malaise, mais se fit quand même. Slayeur raconta alors à Boumator tout ce qui c’était passé depuis les évènements au Pic de Blackrock (fin de la GdG1 pour ceux qui suivent pas), jusqu’à la situation présente, et la mission qui les attendait.

BOUMATOR : Effectivement ça manque un peu de skill, de bière et de couilles ici. Mais Boumy est là mes cocottes ça va changer !

SLAYEUR (fier) : Prends exemple Foure, ça c’est un mec, un vrai.

Foure qui était allongé sur le ventre, au-dessus d’un livre, remuait les jambes en l’air en chantonnant l’air distrait.

SLAYEUR : Foure ?!

FOUREGUEULE (l’air absent) : Pardon ? Tu me parlais ?

SLAYEUR : Tu as entendu ce que Bouma venait de dire ?

FOUREGUEULE : Ha non pardon, je m’occupais de mon herbier. J’ai déjà entendu ton histoire, je vais pas perdre de temps.

SLAYEUR : Ton « herbier » ?! Mais qu’est-ce que c’est que cette merde ?!

FOUREGUEULE : Bah en fait je cueille les plantes dans chaque nouvelle région que je visite, et je les colle dans ce cahier, pour compléter ma collection.

LIZANDRA (se risquant) : Euh… ça se fume ?

SLAYEUR : Boucle là Liz !
Et toi Foure tu penses que tu as rien de mieux à foutre que ton herbier à la con ? Au lieu de farm, de faire des instances, ou monter tes métiers ! Faut que tu OP-TI-MISE ton temps de jeu. Regarde Bouma, lui il joue moins que nous et pourtant il roxx du poney.

FOUREGUEULE (l’air malin) : Ouais, mais est-ce qu’il a un herbier ?

Un silence s’installa. Finalement Slayeur ne sachant pas quoi répondre, enfonça la tête de Fouregueule dans son herbier et repris la conversation où elle en était.

SLAYEUR : Bon j’ai quelque chose pour toi Boumy.

Le Nain ouvrit la caisse et donna au chasseur une tenue de Marcheur du Rift (T5 Hunt), et une orbe pour augmenter sa puissance ainsi que :

BOUMATOR (lisant syllabe à syllabe) : « Orbe de commandement animal : Vous permet d’invoquer des meutes entière d’animaux. »

FOUREGUEULE (pestant) : Bah y’a pas à dire c’est vraiment moi qui ait l’orbe la plus pourrie…

LIZANDRA (ironique) : Occupe toi de ton herbier le Nain, et laisse le boss parler.

SLAYEUR : Non Liz, ça va être à toi de parler. Que sait tu exactement de la ville sanctuaire d’Oshu’gun ? Et pourquoi tu ne veux pas y aller ?

LIZANDRA (frissonnant) : Parce que cet endroit est dangereux. Et qu’en plus on peut pas y entrer.

SLAYEUR : Mais comment ça on peut pas y entrer ?! Doit bien y avoir un moyen !

LIZANDRA : Tu ne sais pas ce qu’est l’Osho’gun. C’est rempli de magie noire !

SLAYEUR : Mais c’est quoi au juste cet endroit.

LIZANDRA : C’est la partie émergée d'un vaisseau Na’aru qui s'est écrasé là il y a longtemps en portant secours aux Draeneïs, qui sont le peuple natif de Draenor. Ils ressembles à des pieuvres bleues, et ont une démarche ridicule d’ailleurs… mais passons. Le problème c’est que ce vaisseau ne s’est pas écrasé là par hasard, quelque chose l’y a attiré, quelque chose de corrompu et de très dangereux.

Je me suis aventurée une seule fois dans ce qui reste du vaisseau, et ce qui y est a attiré le conseil des Ombres et leurs démonistes. Mais au-delà de ces obstacles là, bien en-dessous du vaisseau se trouve la véritable source des énergies magique de l’Osho’gun. Ce n’est pas le Na’aru, que les démonistes ont capturé. Il est trop faible. C’est autre chose, de beaucoup plus sinistre.

ANTHEM : Les Na’aru ? C'est-à-dire ?

LIZANDRA : Ce sont des être de lumières et d’énergie, ce sont eux qui dirigent Shattrah, et mènent la croisade contre la Légion. Ils ont pris les Draeneïs sous leur protection et combattent la corruption.

Le conseil des ombres les connaît bien. Durant le crash du vaisseau un des Na’aru est mort et il a été enterré à la nécropole d’Auchidoun. Et si vous voulez mon avis ça a un rapport avec la gigantesque explosion qui a eu lieu là-bas il y a plusieurs années. Le Conseil a fait des expériences bizarres. Oshu’gun ça ressemble à la forêt magique de Barbie par rapport à Auchidoun.

SLAYEUR : Oui mais là je m’en fous d’Auchidoun, je te parle d’Osho’gun. Est-ce que la « Volonté de Draeneor » ça te dit quelque chose ?

LIZANDRA : C’est pas une marque de Vodka en tout cas.

BOUMATOR (lui souriant) : Ouh je sens qu’on va être copine toutes les deux…

SLAYEUR : Tu draguera la lesbiche alcoolique plus tard Boumy. Pour l’instant, nous devons nous rendre à Nagrand. Alors on embarque le matos et go. Il me tarde vraiment de voir se qui se passe là-bas.
BOOTY ?!

Le polymorphe apparu de nulle part face à Slay, sous sa forme de corbeau cette fois.

BOOTY : Ouais boss ?

SLAYEUR : Pars en éclaireur. Et assure toi que nous ne croisions personnes. J’ai pas envie que tous les timbrés du coin se mettent à fureter autour de nous.

BOOTY : Tu m’as pris pour ta boniche ?!

Slayeur le regarda l’air mauvais, le cadre circulaire autour de son œil tourna de façon saccadée, comme si le Nain était en train de regarder au travers du polymorphe.

SLAYEUR (se forçant) : Booty… S’il te-PLAÎT, pars en éclaireur. Et assure toi que nous ne croisions personnes.

BOOTY (lui donnant un coup d’aile à l’épaule) : Bah voilà coco, quand tu sais demander c’est no problemo pour Bibi.

Et il parti au loin pour les devancer.

ANTHEM : Ton piaf il a appris à causer où le Nain ?

SLAYEUR : Aucune idée. Mais il commence sérieusement à me les briser…

Il les regarda alors tous les quatre s’apercevant qu’aucun ne bougeait.

SLAYEUR (beuglant) : Hé ho ! J’ai jamais dit qu’il fallait s’arrêter ! Magnez vous le derche on va pas passer la nuit ici !

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MessagePosté le: 16 Aoû 2007, 06:05    Sujet du message: Répondre en citant

génial... vivement la suite Très content
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Samantha



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MessagePosté le: 21 Aoû 2007, 22:12    Sujet du message: Scène 19 : Salut, ASV ? Répondre en citant

Scène 19 :
Salut, ASV ?


Le groupe d’Otiwana avait atteint Shattrath, et s’était arrêté à l’entrée du grand temple au centre de la cité, en attendant que Kadghar aie finit de s’entretenir avec Danath. Après plusieurs minutes d’entretiens, le commandant du Bastion de l’Honneur sorti, et les invita à rentrer avant de leur tirer sa révérence. Ils pénétrèrent alors sous l’immense voûte du temple de pierre draeneï, et trouvèrent le vieux, sage et vénérable Kadghar, mage surpuissant usé par les années, en pleine méditation. Il engagea alors la conversation avec eux.

KADGHAR : Ainsi voilà donc le groupe de valeureux aventuriers que l’Alliance nous envoie. Vous avez rapidement fait connaissance avec les Draeneïs dirait-on.

Il lança un sourire fugace à Samovar.

SYLIRIE (ricanant) : Oui ô Magicien d’Oz. Nous avons parcouru toutes ces lieues vers ta cité d’Emeraude pour rentrer dans le Kansas.

KADGHAR : Toi le boulet tu sors !

Il claqua des doigts et la Gnomette disparu, puis il se tourna vers Otiwana.

KADGHAR (méprisant) : De mon temps, dans Warcraft II, il n’y avait pas de Gnomes. Les développeurs se méfiaient de vous, ils pensaient que vous n’étiez pas une race crédible. C’est pourquoi vous n’étiez juste qu’une unité totalement useless…

Puis il regarda Skaal en face.

KADGHAR (soupirant) : Malheureusement les temps ont bien changés – finit-il en soupirant. Ainsi vous êtes la bande de fous qui croyez pouvoir retrouver le Journal de Medivh ?

OTIWANA (bombant le torse) : C’est nous.

KADGHAR : Toi la neewbie, je ne t’ai pas assez taunt ? Olol ! Noraj ? Tu continue à parler ? Go pex noob t’es encore au niveau 60 !

Otiwana se renfrogna, et laissa la parole à Skaal.

SKAAL : C’est effectivement nous qui nous lançons dans cette quête. Sur les conseils du Prophète Velen. Et nous savons que vous pourrez nous prodiguer une aide non négligeable en tant que Seigneur de cette cité, capitale de ce monde dévasté par la guerre.

KADGHAR : Je ne suis pas le maître de cette cité. Ce sont les Na’arus, les êtres de Lumière, qui le sont. Ce sont nos alliés. Des alliés bien embarrassants d’ailleurs puisqu’à part briller et filer de la mana gratos aux Elfes de Sang ils font juste de la figuration. Mais ils ont des quêtes et des rewards sympas alors on les garde ici, pour éviter qu’ils se baladent partout et bouffent les câbles électriques.

SKAAL : Et le moyen de récupérer ce journal, vous le connaissez ?

KADGHAR (vexé) : Bien évidement ! Vous me prenez pour un noob ?

OTIWANA (murmurant pour elle-même) : Noraj t’es un vieux !

KADGHAR (la regardant derechef) : Mais stop taunt le Pokemon lol ! Tu vas te faire mal.

OTIWANA (grincheuse) : Okay, je sors, je vous laisse avec lui, il m’insupporte !

Elle partit en levant la tête en l’air.

KADGHAR (souriant) : W00t ! Headshot la noob !

SKAAL (toussant) : Hum ! Si nous pouvions en revenir au journal…

KADGHAR : Ha oui le Journal de Medivh. Il est conservé à Karazhan.

TORACO : La tour au Défilé de Deuillevent ?

KADGHAR : Celle-là même.

STEEL : Quoi il suffit d’aller là-bas ? Stou ?

KADGHAR : Non pas « Stou ». Si c’était si simple il y a belle lurette que les kevins dans votre genre l’auraient pris. Pour entrer il faut la clef. Et pour avoir cette clef il faut visiter 3 des donjons de l’Outreterre, et une fois cela finit il faudra voyager dans le temps pour que le Medivh du passé vous l’active. Je vous file la quête pour 3 PO, et elle est partageable. Je vends aussi des golds sur Ebay si vous manquez de thunes.

Quelques instants plus tard ils sortirent tous l’air agacé et retrouvèrent ceux qui étaient restés dehors.

OTIWANA : Alors ?

SKAAL : Tu me dois 3 PO. Et pour chopper le journal va falloir faire 5 instances.

OTIWANA : Tu es sûr ? Il avait complètement l’air frappé le vieux moisi.

SAMOVAR (gêné) : Disons que le Seigneur Kadghar n’es plus tout jeune… la dernière fois que je l’ai vu il était plus… calme.

OTIWANA : Peut-être mais c’est pas lui qui va nous les faire les 5 instances !

SKAAL : Bah en fait il nous les rush pour 300 golds par personne…

SAMOVAR : Disons aussi qu’il arrondi ses fins de moi comme il peut. Vous savez il ne touche pas sa retraite du Kirin Tor ici…

SKAAL : Et flooder le CCgénéral pour vendre de golds c’est pour arrondir aussi ? Je suis sûr que l’homme oiseau qui a voulu m’en vendre sous le manteau tout à l’heure était de mèche avec lui.

SAMOVAR : Tout de suite les grands mots ! Il a pris certains des réfugiés de cette ville sous son aile et les aide à faire du commerce.

MONSAIGNEUR : Il a pris les hommes oiseaux sous son aile ?

OTIWANA : C’est pas le moment Mons…
Moi ce que je vois c’est que ce vieux débris est un espèce de vieux mafieux qui fait des business pas nets, et que si ça se trouve on est même pas sûrs de ses infos.

SKAAL : Là en fait y’a pas moyen de cheat, le texte de quête est normal. Donc, bah on va pas y couper.

POERIT : Ne pas oublier la formation du jeune Savonarole nous devons. Quand la Lootovore au point prévu doit-elle se rendre ?

TORACO : Dans peu de temps. Nous ne devrions pas tarder. Mais pour en revenir à cette histoire d’instance, je pense qu’il faudrait séparer notre groupe en deux, une partie pour chercher la clef, l’autre pour aider Savonarole dans sa formation.

POERIT : Les groupes plus tard nous verrons. Pour les invite, trois plombes cela prends. Pour l’instant aller à la rencontre de la Lootovore nous devrions.

TORACO : Allons-y alors. Plus tôt nous y serons, plus tôt nous serons rentré, et mieux ce sera, car j’ai envie de couler un de ces bronzes, vous avez pas idée…

OTIWANA : Et on ne préfère pas, alors go FFS !

Une heure plus tard, il étaient tous dans la forêt, dans un bois en bordure du Néant, à côté d’une falaise qui bordait le vide, et avaient rejoint la chasseresse espionne Miniriath.

OTIWANA : Bon alors Mini où doivent-ils arriver ?

MINIRIATH (montrant vaguement au loin) : Là-bas.

SAMOVAR : Euh tu as pas plus précis ?

SKAAL : Genre nous l’indiquer avec des vrais mots ? « gauche, droite, est, ouest, nord, sud » ?

À leur grand étonnement, elle commença à tripoter ses seins un bon moment, puis elle pointa sa main en direction de l’Est :

MINIRIATH : Voilà c’est à droite.

STEEL (intrigué) : Pourquoi tu dois te tripoter les seins pour donner une direction ?

Elle semblait visiblement très gênée et n’osait pas répondre.

POERIT (compatissant) : Honte tu ne dois pas avoir. La Vérité toujours doit être dite.

MINIRIATH (honteuse) : Et bien… en fait… je ne connais pas ma gauche et ma droite. Donc je la repère grâce à la taille de mes seins…

SAMOVAR : Mais enfin, c’est insensé ! N’importe quel id…

SKAAL (toussant) : Hum Hum !

SAMOVAR : …je veux dire… C’est simple pourtant.

MINIRIATH (agacée) : Mais j’y peux rien ! Ca change tout le temps suivant la position dans laquelle on est ! C’est comme les point cardinaux, le Nord, l’Ouest, et toutes ces conneries ça change tout le temps !

BOUTY (protestant) : Mais pas du tout !

MINIRIATH : Ecoutez ! Je sais pister mais je ne sais pas l’expliquer aux autres. C’est ça le pl…

Elle se tût semblant avoir entendu un bruit.

MINIRIATH : J’ai entendu quelque chose… Par là-bas. Il y a du bruit. Et ce n’est pas des animaux.

POERIT (vigilant) : Aller voir nous devrions, un danger potentiel cela pourrait être.

Ils suivirent alors Mini à travers les bois sur environs 200 mètres et arrivèrent au pied d’un immense arbre. Ils virent alors un énorme lézard qui attendait au-dessous et qui chargea sur eux dès qu’il les vit. Bien qu’il fût plus puissant que chacun d’eux, avec tous leurs efforts conjugués ils en virent facilement à bout.

SKAAL : Pas un animal hein ?

MINIRIATH : Ce que j’ai entendu ne venait pas d’en bas mais d’en haut.

Elle leva la main, ils purent voir que haut perché sur la cime se trouvait Sylirie.

SYLIRIE (hurlant vers le bas) : Mais d’oùùùùùù ?!?!

TORACO : Monsaigneur, lance une lévitation sur lui pour qu’il puisse descendre.

Le prêtre lança son sort sur la démoniste qui pu redescendre en sûreté de l’arbre.

OTIWANA (étonnée) : Syli comment tu t’es retrouvée là-haut ? Et pourquoi tu t’es faite camper par un lézard ?

SYLIRIE : Euh, bah en fait, quand le vieux m’a TP je me suis retrouvé devant le lézard à côté d’une fille, une magotte.

TORACO : Et un mob qui fait quatre niveaux de plus c’est trop dur pour un démo ? Et un mage ?

SYLIRIE : Non, non, tu penses. Le problème c’est que la fille, a lancé une pyro pour se débarrasser du lézard, mais comme elle a visé trop bas on s’est retrouvé projetés en l’air en haut de l’arbre. On a pris des dégâts de feu en plus, et l’arbre a commencé à cramer. Elle, elle est morte là-haut, et moi j’ai plus de bandages ni de shards, et le lézard a commencé à me camper en bas de l’arbre ce qui fait que j’étais coincé. Vu que j’avais presque plus de PV je pouvais pas descendre du tout.

OTIWANA : La fille elle est toujours en haut ?

SYLIRIE : Oui ?

TORACO : Je l’ai à portée de rez si vous voulez.

OTIWANA : Fais-toi plaiz Toto.

Le paladin ramena alors à la vie la mage qui apparu en bas de l’arbre.

MAGE : Merci beaucoup. Je ne pouvais pas rez mon cadavre était inaccessible. Bonjour à vous.

SKAAL : Bonjour à toi aussi… euh… ton nom c’est quoi ?

MAGE : Je m’appelle Maddly, mage spé feu à votre service.

SYLIRIE : Ça explique la pyro folle qui nous envoie en l’air et qui fous le feu partout…

MADDLY (la voix suave) : Oui désolée, je n’arrive pas à mesurer ma force parfois.

Elle commença à enlever la poussière de ses vêtements puis elle détacha ses cheveux pour faire de même. Et alors quelle décrivait un arc de cercle avec ses hanches pour mieux faire basculer sa tête de droite à gauche, le temps sembla s’être mis au ralenti et le moindre de ces gestes sembla décomposé en un instant qui sembla une éternité. Une fois qu’elle eut finit de s’agiter. Elle rattacha ses cheveux et le temps repris son cours. Mais tous les garçons du groupe étaient bouche bée et semblaient foudroyés par un charme.

BOUTY (choquée) : On peut savoir qui tu regarde comme ça Steel ?

STEEL (absent) : Quoi ? Je… non rien… On peut la prendre dans le groupe avec nous ?

BOUTY (outrée) : Quoi ?!

SAMOVAR (bavant) : Ca m’a l’air d’être une bonne idée.

SKAAL (bavant) : Très bonne.

SAVONAROLE (bavant) : Excellente même.

POERIT (bavant) : Aucune objection je n’ai.

MONSAIGNEUR (bavant) : Moi aussi je n’ai aucune érection… euh… je veux dire… objection.

TORACO (bavant) : Sans problèmes pour moi.

BOUTY (sèche) : Excuse-nous une seconde !

Elle les amena à l’écart, laissa Maddly un peu derrière.

BOUTY (énervée) : C’est une blague ? Elle arrive à se tuer en lançant un de ses propres sorts, et on la prends avec nous parce qu’elle vous fait un numéro de charme avec ses cheveux et ses hanches en prenant une voix de minitel rose ?

STEEL : T’énerves pas c’est bon, on need des gens pour les instances stou.

BOUTY : Tu as du culot de me dire ça, alors que tu me fais une crise de jalousie à chaque fois que quelqu’un me croise du regard.

STEEL : T’es pas juste jalouse d’elle parce qu’elle a un fan club plus rapidement que toi ?

BOUTY : Mais pas du tout ! Je vous dis que cette fille est en train de vous envoûter, et que vous le voyez même pas ! Et qu’en plus comme elle est de l’alliance on peut même pas dispell son charme !
Je sais ! C’est une succube !!!

SYLIRIE : Molo, les succubes je les reconnais Bouty. En plus Steel a raison on need du monde pour les instances.

BOUTY : Comme vous voulez ! Mais vous viendrez pas vous plaindre si elle…

Elle ne put finir sa phrase car une énorme explosion venait de retentir en direction de Maddly. En se retournant ils virent qu’elle avait la tête complètement carbonisée, les cheveux soufflés vers le haut, et qu’à ses pieds se trouvait un immense cratère calciné.

MADDLY (grimaçant) : Oups désolée, j’ai éternué.

OTIWANA : C’est pas grave ma chérie.

Bouty lança un regard noir à Otiwana.

OTIWANA (se justifiant) : Quoi je peux la draguer, je suis pas avec Steel moi.

BOUTY (crispée) : Tu es avec Skaal, c’est pareil !

OTIWANA : Oauip mais Skaal il s’en fout quand je lui promet de ramener des photos.

BOUTY (hurlant d’énervement) : Ahhhhhh !!!!!!!

Bouty parti en courant en hurlant comme une dingue, et ils se lancèrent à sa poursuite. Moins d’une minutes après, son cri fut coupé net par le grand bruit sourd d’un choc. Elle venait de se cogner au détour d’un fourré, contre la coque d’un bateau qui avait amarré à terre.

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MessagePosté le: 27 Aoû 2007, 05:58    Sujet du message: Répondre en citant

Choqué l'est pas douée la nouvelle mage tout de même

mais l'histoire est toujours aussi agréable GG à toi Très content
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anthem



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MessagePosté le: 27 Aoû 2007, 12:57    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai pas joué assez maddly pour confirmer Souriant
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MessagePosté le: 04 Oct 2007, 07:18    Sujet du message: Scène 20 : Si vis lootem para raidum Répondre en citant

Scène 20 :
Si vis lootem para raidum



À moitié échoué sur la terre ferme, et pendant de son autre côté au dessus du Néant, un Grand Trois-mâts se dressait devant le groupe d’Otiwana. Au-dessus, provenant du pont des voix semblaient se disputer âprement dans une querelle qui ne les concernait pas. Steel aida Bouty à se relever, et cette dernière mis un peu de temps à reprendre ses esprits avec le choc frontal qu’elle avait reçu.

STEEL : Je vais la porter sur mes épaules elle n’a pas l’air en état de marcher.

Le rogue souleva la gnomette, mais visiblement il n’avait pas regardé autour, car en la levant au-dessus de sa tête pour la poser sur ses épaules, il lui fit cogner la coque du bateau le sommet de son crâne. Elle s’effondra à nouveau dans les pommes, et Steel la posa au sol en désespoir de cause.

STEEL : Osef de toute façon elle sert à rien pour le moment, on viendra la rechercher après.

Otiwana qui semblait plus préoccupée par les éclats de voix au-dessus, essayer de saisir des bribes de la conversation.

OTIWANA : Hum on dirait que ça se chamaille là haut… Je n’entends rien d’ici.

SAMOVAR : Si ça peut vous rassurer j’ai beau être trois fois plus grand ce n’est guère mieux de mon côté.

STEEL : Monte sur mes épaules Oti tu pourras mieux entendre.

Elle jeta un rapide coup d’œil sur Bouty et recula d’un pas. Poerit pris alors la parole.

POERIT : Sur place vérifier il vaudrait mieux. Rester ici des heures nous n’allons pas. Venez avec moi.

Poerit les mena derechef jusqu’à la passerelle d’embarquement et ils arrivèrent sur le pont du navire où ils trouvèrent des Nains et des Gnomes en grande discussion. Dès qu’ils les eurent aperçu, ils se turent et commencèrent à les dévisager. Une naine sorti alors de la masse et se posa devant l’équipage.

TORACO (chuchotant) : Fermez bien vos poches…

NAINE (étonnée) : Maître Poerit ? Maître Torac ? Que faites vous ici ?

POERIT : Quérir ton aide nous sommes venue Titecouette. Une mission importante nous voudrions te confier.

TITECOUETTE : Je… ça me touche…
mais ça ne m’intéresse pas.

Son ton avait soudain pris une tonalité assez sèche.

POERIT : Que tu allais dire ça nous nous ne doutions. Mais nous sommes venus à toi…

Il marqua une pause et regarda le reste du conseil du heal de la NRV en coin.

POERIT : Le Conseil du heal est venu à toi en désespoir de cause.

TITECOUETTE : Écoutez Maître Poerit, j’ai raccroché depuis longtemps, je suis ma voie à présent et ce n’est plus celle du Conseil. Moi mon kiff maintenant c’est le communisme !

TORACO : Pardon ? Le quoi ?

TITECOUETTE : Le communisme, une doctrine sociale et économique bien au-dessus des viles considérations matérialiste de votre morale bourgeoise puante asservie par les religieux.

EMZY (tremblant) : Mons z’ai peur…

MONSAIGNEUR : Peur qu’elle pique ?

STEEL : hein ?

MONSAIGNEUR : Peur qu’elle pique, porc-épic… Laissez-tomber.

POERIT : Ridicule cela est ! Avoir été dans le conseil du heal pu devenir athée tu ne peux pas !

TITECOUETTE : C’est tout sauf ridicule ! C’est l’avenir ! Votre matérialisme lootovoriforme vous perdra tous. Comme disait le grand Lénine : « Vous nous vendrez le loot qui servira à vous faire wipe » !

Savonarole se réfugia derrière Poerit.

SAVONAROLE (apeuré) : Je veux pas aller avec elle, elle me fous les jetons.

POERIT : Pour toi ici nous sommes venus ! Abandonner nous n’allons pas !

TITECOUETTE (intriguée) : Comment ça vous êtes venus pour lui ? Qu’est-ce que vous essayez de me monter comme bateau.

Poerit pris Savonarole par l’épaule et le fit avancer de quelques pas devant lui.

POERIT : Ce jeune prêtre d’une formation a besoin. Tous les membres du conseil un étronpadawan ont déjà. Tu es la seule qui puisse le former.

TITECOUETTE : Et pourquoi faut-il absolument le former ? Et en plus il a la barbe bien blanche pour un « jeune » prêtre.

POERIT (d’un ton confidentiel) : À part, te parler je dois.

Il entraîna Titecouette, en bas du navire, et les NRV restèrent à se regarder en chien de faïence avec l’équipage, jusqu’à ce que…

SYLIRIE (ahurie) : BARTI ?! Mais qu’est-ce que tu fiches là sale noob ?!

Un gnome démoniste, aux cheveux et à la moustache verte, portant un bicorne d’amiral se détacha du lot.

BARTI : Comment ça qu’est-ce que je fous là ?! J’ai l’air de tapiner avec ce chapeau de marin sur la tête ?

SYLIRIE : Mais enfin tu as disparu du jour au lendemain sans laisser de traces ! Personne n’y a rien compris !

BARTI : Et tu ne t’es pas demandé pourquoi ton apprenti s’était barré ?

SYLIRIE : Oui effectivement j’ai pu me poser la question mais j’ai pas trop cherché à savoir pourquoi non plus. Je suis sous-off c’est pas une de mes préoccupations majeures.

BARTI (soupirant) : C’est exactement le genre de chose pour lesquelles je suis parti…

SYLIRIE (étonné) : Comment ça ?

L’image commença à se flouter lentement et à onduler comme de l’eau agitée.

STEEL : Oh un flash-back tiens.

MADDLY (concentrée) : Faites que je meures pas pendant le flash back… Faites que je meures pas pendant le flash back… Faites que je meures pas pendant le flash back…

Quelques années plus tôt, à Ironforge, deux gnomes attendaient la file des BG à côté des maîtres de guerre.

BARTI (blasé) : Pffff on est obligés de faire du PvP ? Ça craint sa mère une fois !

SYLIRIE : D’une, ça craint pas sa mère, mais ça roxx. De deux, si tu veux être un démo skillé tu as pas trop le choix. Ça t’évitera de finir comme tous ces kikoos qui mendient du skill sur le chan général.

Mais… Ohhhh… Mais d’où ?!

La gnomette sorti un palantir de sa poche qui n’arrêtait pas de vibrer, elle commença à lire ce qui venait de s’y afficher.

SYLIRIE : « [3.Défense Universelle] : L’ennemi attaque Westfall ! ». Comment ça roxx, vite Barti, à la Batcave !

Elle tira un cordon qui descendit d’on ne sais où, et aussitôt deux sièges surgirent du sol, et il furent jetés dedans. Une ceinture de sécurité se boucla sur chacun d’eux, et ils disparurent dans un long tunnel éclairé, dans lequel les sièges fixés sur des rails filaient à vive allure. Finalement ils débouchèrent sur une grotte aménagée avec tout le nécessaire pour PvP, et bien en vue dans deux vitrines blindées éclairées, un set T3 et T2 démo.

SYLIRIE (d’un ton jouissif) : Mets ton costume, on va combattre le crime en faisant du PvP sauvage ! Mwawawawa !

Barti qui venait seulement de se rendre compte qu’il était dans la cave. Se retrouva habillé du costume de démo des pieds à la tête par des bras mécaniques. Puis il fut placé dans un avion d’ingénieur Gnome dans lequel Sylirie pris place, et ils s’envolèrent par une piste d’atterrissage qui s’ouvrit dans la falaise de la montagne.

BARTI (protestant) : Mais je veux pas !

SYLIRIE (ricanant) : Osef ! Go PvPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPP !!!!!

L’avion disparu dans le ciel, et le flash-back s’arrêta là.

SYLIRIE (le sourire en coin) : Oh trop ph4t je me rappelle on les avait campé pendant une heure !!!

BARTI (las) : Tu les avais campé pendant une heure, je m’étais barré parce que j’en avais marre du PvP, marre que tu n’en fasse qu’à ta tête, et tu ne m’a plus jamais revu depuis.

SYLIRIE : Et c’est pour ça que tu es parti ?

BARTI : Pour ça, et pour me battre pour le communisme.

SAVONAROLE (effrayé) : Mais stop de ça, ça fous les jetons votre truc !

Titecouette et Poerit remontèrent alors sur le navire.

TITECOUETTE : Bah va falloir t’y habituer mon coco, parce qu’à partir de maintenant on va passer un bout de temps ensemble !

POERIT : Par Titecouette tu seras formé Savonarole. Mes félicitations tu as.

SAVONAROLE (apeuré) : Quoi ?!

TITECOUETTE : Oh oh il est déjà rétif j’aime ça…
Cap’tain Wylyn ! Préparez nous à partir !

WYLYN : Sauf votre respect m’dame ça fait trois plombes qu’on se chamaille pour savoir comment dégager le bateau de ce ban de terre sur lequel on vient d’échouer.

TITECOUETTE (circonspecte) : C’est pas faux… Un de vous à une idée ?

Dit-elle en se tournant vers les autres.
Seule Maddly fit un pas en avant.


MADDLY (hautaine) : Pffff mais je comprends pas qu’on puisse être marin et ne pas savoir désengager un bateau échoué…

BARTI (sec) : Peut-être que Madame a plus de Skill, et voudrait se donner la peine de nous apprendre ?

Maddly s’avança au milieu du bateau, avec une démarche qui n’aurait pas été différente si on l’avait proclamée Chef suprême de l’univers quelques secondes auparavant.

MADDLY (pédante) : Steel, va chercher Bouty. Vous les marins là, avec vos trucs dans les mains, souquez les artimuses et carguez la grande le chien de Saint Alban !

WYLYN (ahuri) : Mais ça veut rien dire du tout…

BARTI (incrédule) : Et elle dit qu’elle s’y connaît ?

Mis à part Steel qui ramena Bouty, personne ne fit rien et ils restèrent tous à la regarder. Visiblement vexée, mais ne se dégonflant pas pour autant, elle pris alors les devant.

MADDLY (hautaine) : Bon puisqu’il faut tout faire sois même…

Elle se mis à la poupe du navire et commença à caster une pyro.

MADDLY : Avec ça on devrait avoir assez d’élan pour ratterir dans le Néant…

La boule de feu parti alors, mais par une inexplicable phénomène magique, elle explosa dans tous les sens, faisant se renverser le bateau sur le côté, projetant Maddly au loin dans les terres, et mettant le feu aux quatre coins du navire…

Titecouette qui était suspendue au mat comme tout le reste du groupe pour ne pas tomber, regarda Porite en coin.


TITECOUETTE (sèche) : Si votre prêtre est de la même eau que ce mage, je crois que je vais le laisser se débrouiller seul…

MONSAIGNEUR (hilare) : « Même eau que ce mage » !

Monsaigneur ne pu réprimer son fou rire et tomba à la renverse en s’écrasant au sol. Les autres le regardèrent avec circonspection.

TITECOUETTE (sèche) : En attendant sortez votre carnet de chèque, ça va douiller en répas pour le bateau… Je suis peut-être une coco mais je fais pas dans le social non plus.

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MessagePosté le: 02 Nov 2007, 12:39    Sujet du message: Scène 21 : Le livre des noms gangrenés (1/2) Répondre en citant

Scène 21 :
Le livre des noms gangrenés


L’aube se levait à peine dans les terres foudroyées, le jour pointant blafard à l’horizon, projetant une pâle lumière rouge sur la Porte des ténèbres dont le magma dimensionnel vert qui servait de passage ne cessait de s’agiter. Sur les hauteurs surplombant la Porte, Kefkka contemplait le jour se lever derrière les montagnes tandis que son diablotin réveillait Oruchimaru en lui tirant les oreilles et en poussant des grognements aigus.

ORUCHIMARU (émergeant) : Ça va ! Ça va ! Je me lèvre…

KEFKKA : Le monde, vous n’êtes pas sans le savoir, appartiens à ceux qui se lèvent tôt.

La voix de Kefkka paraissait fatiguée.

ORUCHIMARU (s’étirant) : Peut-être, mais avec tout le raffut qu’ils ont fait hier soir quand ils ont passé la Porte et vu comment ça a pété pas longtemps après, j’ai pas pu me reposer au maximum si vous voyez ce que je veux dire !

KEFKKA (sec) : Trêve de jérémiades !

Il lui lança sans ménagement un paquet dans les bras.

KEFKKA : Nous allons nous changer pour voyager incognito, enfilez ça et attendez que je revienne.

Kefkka disparu avec difficulté derrière un escarpement rocheux, laissant seul le rogue qui déballa le contenu du paquet qu’il lui avait donné. Il trouva dedans une tenue de Rougecroc, reconnaissable immédiatement à ses couleurs rouge et noire et sa capuche caractéristique.

ORUCHIMARU (faisant une moue impressionnée) : C’est peut-être un barge, mais ses fringues elles ont la classe…

Il ne se lassait pas de se regarder sous toutes les coutures et le fit pendant un moment. Peut-être un peu trop longtemps car Kefkka tardait un peu trop à son goût. Il se résolu donc d’aller voir ce qu’il faisait et quelle pouvait être la raison de cette lenteur, d’autant que le démoniste ne semblait pas au mieux de sa forme.

Passant la tête derrière une paroi rocheuse, il le vit alors de dos, et tentant d’enfiler avec difficulté sa robe, ne lui restant plus que cette dernière et son casque à mettre. Son bâton surmonté d’un tête de dragon était posé contre la roche et il avait un certain mal à se tenir en équilibre, mais il parvenait néanmoins avec difficulté à le faire.

En revanche ce qui glaça le sang au voleur, fut la brève vision de son dos et de ses bras. Malgré la faible lumière, il pu voir qu’ils étaient recouvert d’une espèce d’épaisse croûte noirâtre, semblable à de la lave solidifiée ou du charbon déjà brûlé. Le reste de sa peau qui n’en était pas recouvert, était constellé de grandes plaies rouges dont on ne savait pas si l’effet provenait d’une lacération à coup de griffe ou d’une brûlure à niveau élevé. Le sommet de son crâne n’était guère en meilleur état puisque à de très nombreux endroits des touffes incolores de ce qui paraissait avoir été ses cheveux émergeaient d’une peau qui là avait été vraisemblablement été fortement brûlée. Que toutes ces plaies et blessures aient été récentes ou non, Oruchimaru n’aurai su le dire. Et tandis qu’il se posait cette question, Kefkka venait d’avoir enfilé sa robe et se retournait pour ramasser son casque posé sur un rocher. Le rogue eut tout juste le temps de se cacher derrière la paroi de la montagne pour se soustraire à sa vue.


KEFKKA (las) : Vous savez que cela fait un moment que je vous vois Oruchimaru ?
Que n’avez-vous pas compris comme mot dans ma phrase « attendez que je revienne » ?

Il sorti timidement de derrière sa cachette et se présenta à la vue du démoniste, qui était à présent totalement habillé et revêtait une tenue de Némesis. De sa tête recouverte de la capuche surmontée d’un crâne, n’émergeaient même pas le yeux de Kefkka, mais s’affichaient deux trous noir béants, qui ne laissaient rien deviner de son regard, pas même l’habituelle lueur rouge qui en émanait.

ORUCHIMARU : Vous mettiez du temps, vous n’aviez pas l’air bien, je venais voir s’il n’y avait rien de grave.

KEFKKA : Intention louable s’il en est, mais je vous avait demandé d’attendre, la prochaine fois je me verrais obligé d’être plus formel dans les ordres…

Il attrapa son bâton et s’appuya dessus, avec un peu de mal, et lorsqu’il posa à nouveau ses yeux sur le voleur, il voyait que celui-ci le dévisageait de manière particulièrement soutenue.

KEFKKA (soupirant) : Je suppose que vous vous demandez d’où viennent mes blessures ?

ORUCHIMARU : On ne peut rien vous cacher…

Kefkka émit son ricanement sinistre comme première réponse.

KEFKKA : Ces stigmates sont le souvenir d’un passé un peu trop lointain, qu’il ne vous appartient en rien de connaître. Aussi si vous n’avez pas d’autres questions sur des sujets éminemment pus importants je crois que nous pouvons nous mettre en route, nous avons un long chemin à faire.

Le rogue eut un rire mauvais.

ORUCHIMARU : Évidemment…
Allons-y alors.

Ils descendirent de leur promontoire rocheux pour arriver à la Porte des ténèbres. Si Oruchimaru semblait la passer avec appréhension, Kefkka malgré sa relative fatigue paraissait ressentir une certaine fébrilité à la chose, comme s’il avait attendu cela depuis longtemps. Ils débouchèrent alors sur le monumental escalier du Destin qui dominait le sentier de la Gloire. Sculpté de ses motifs menaçants, de ce côté-ci, la Porte dominait toute la région environnante de sa masse menaçante et imposante.

KEFKKA (extatique) : Après toutes ces années…

Le démoniste pris une profonde inspiration qui sembla lui faire beaucoup de bien puisqu’il se tenait beaucoup plus droit à son bâton. Oruchimaru, lui, contemplait quelques cadavres de soldats poussés à des coins de terrasses, un peu plus loin des tas d’Ombrefiels morts, et surtout devant lui l’immense voie qui partait à n’en plus revenir, vers ce qui avérait être au loin des rempart, et où tout du long de laquelle des démons beaucoup plus grands que ceux qu’il avaient vus en Azeroth se trouvaient.

ORUCHIMARU (ironique) : Hum les joyeusetés ont déjà commencées hier soir semble-t-il.

KEFKKA : Cela veut dire que Gniev est déjà passé à l’action et qu’il cherche à ralentir l’Alliance et la Horde. Cela ne doit que nous motiver encore plus à avancer vite.

Il se tourna vers le Sud, et scruta l’horizon au loin.

KEFKKA : Aimez-vous la marche jeune rogue ?

ORUCHIMARU : Je suppose que j’aurai pas trop le choix de toute façon ?

KEFKKA (ricanant) : Vous comprenez vite.

Il montra la direction du Sud-Ouest au loin.

KEFKKA : Nous irons droit dans cette direction, en prenant soin d’éviter soigneusement de rencontrer quiconque, et en avançant le plus discrètement possible. C’est pour cela que nous n’irons pas vers le Bastion de l’Honneur, première tête de Pont de l’Alliance dans la Région. Nous allons au contraire longer la côté sur le Néant de manière à passer de la Péninsule des flammes infernales qui est la zone ou nous nous trouvons actuellement pour arriver dans la Forêt de Terrokar où se trouve le désert des ossements qui est notre destination. Si nous avançons bien, et si mes jambes ne me trahissent pas, nous serons arrivé cette nuit.

ORUCHIMARU : Une journée de marche en perspective… Quel bonheur. Vous avez des provisions au moins ?

KEFKKA : J’ai tout ce qu’il nous faut. Alors à présent cessez de vous plaindre et suivez moi.

Ils commencèrent leur longue marche sous la voûte étoilée de Draenor. Kefkka avait troqué son diablotin contre son chien, afin de détecter d’éventuels intrus invisibles, et avait visiblement meilleure mine. On ne pouvait pas en dire autant d’Oruchimaru qui avait du mal à respirer.

ORUCHIMARU (suffocant) : On étouffe ici !

KEFKKA : C’est bien normal. En explosant, Draenor, est devenu un espèce de lambeau de terre flottant dans le cosmos. Elle n’est donc plus assez grande pour retenir une atmosphère importante, et qui dit moins d’atmosphère, dis moins d’air, donc difficultés respiratoires…
Mais en contrepartie, vous pouvez admirer la beauté sans pareille du ciel au-dessus de nous et qui ne nous est caché par rien.

ORUCHIMARU (pestant) : Tu parles d’une consolation !
Et vous, pourquoi vous allez mieux au lieu d’étouffer.

KEFKKA : Chacun a une place, la mienne est ici. Mais ce n’est pas pour autant que je suis sensé aller beaucoup mieux. Je peux marcher un peu plus facilement, mais j’ai toujours besoin de mon bâton pour m’appuyer.

ORUCHIMARU : En parlant de votre bâton, pourquoi y’a-t-il un dragon au bout, alors que votre spécialité est sensé être les démons ?

KEFKKA (narquois) : Vous manquez de souffle pour marcher, mais pas pour poser des question visiblement…
J’ai pris ce bâton comme il me convenait le mieux, voilà tout. Je ne vous demande pas pourquoi le manche de vos dagues est de telle couleur et si cela a un rapport avec l’influence zodiacale de Draenor à son Zénith. Alors maintenant si vous manquez de souffle, faites-moi le plaisir de vous taire et de continuer à marcher, à moins que vous n’ayez des choses utile à demander ou importantes à dire.

ORUCHIMARU (agacé) : J’éviterai pour le moment…

Le démoniste et le rogue continuèrent leur longue marche toute la journée durant, longeant les falaises escarpées qui mourraient dans le néant, évitant de croiser quiconque, bataillant avec quelque monstre qui se trouvait sur leur chemin. Visiblement, Horde et Alliance étaient occupées ailleurs, car ils ne rencontrèrent personne, sinon des créatures locales comme des roués, à qui Oruchimaru fit passer rapidement l’envie de parler. Ils arrivèrent à Terrokar alors que la lumière du « jour » se faisait moindre, bien qu’il ne fasse vraiment ni jour ni nuit sur Draenor. De plus les fruits lumineux qui poussaient en haut des grands arbres de la région éclairaient les alentours d’une lumière inquiétante. Bien que source de lumière, l’aura verte-bleutée qui en émanait n’était pas rassurante pour le rogue qui ne connaissait pas la région. Kefkka lui, avançait du mieux qu’il pouvait, recommençant à s’appuyer de plus en plus sur son bâton. Arrivés à l’endroit ou la forêt mourait et ou le désert commençait, le démoniste s’arrêta subitement, et du s’asseoir sur un rocher, visiblement exténué.

ORUCHIMARU (intrigué) : Tout va bien ?

KEFKKA (mal) : Non. Il… me faut… une âme !

ORUCHIMARU : Une âme ?! Mais où voulez-vous que je vous trouve ça ?!

KEFKKA (essoufflé) : Là-bas… caravane… réfugiés… enfants…. Besoin d’un…

Il lui avait indiqué du doigt une sorte de campement de fortune qui ressemblait à un campement de gens qui fuyaient une guerre qui les aurait chassé.

ORUCHIMARU (effrayé) : Vous voulez que j’aille kidnapper un gamin ?! Mais vous êtes barge oui ?!

La tête de Kefkka qui était braquée sur le sol à cause de la douleur se releva derechef, et le vide de ses yeux se fixa violement sur Oruchimaru. S’il avait pu voir les yeux du démoniste à ce moment là, il était sûr qu’il aurait eu envie de fuir.

KEFKKA (extrêmement menaçant) : Je… VOUS… OR-donne… de… me ramener… un enfant… vivant de… là-bas… Oru… chimaru !

Oruchimaru ne su pas alors ce qui lui arrivait, mais une force plus puissante que lui le dévora de l’intérieur, une obligation impérieuse, qui le fit bouger et agir malgré lui-même, et qui l’empêcha de parler. Il se retrouva alors à aller furtivement jusqu’à la caravane des réfugiés où il vit ces dizaines de personnes hagardes, accablées par le malheur et la souffrance, la mine grave, et chez qui toute lueur d’espoir semblait avoir disparue dans le regard. Il regardait attentivement dans toutes les directions, sans pouvoir s’en empêcher, et là, bien à l’écart de tous, il vit un jeune enfant elfe de sang, qui était penché sur le sol en train de jouer.

Oruchimaru n’eut pas le temps de réaliser. Tout se passa en une fraction de seconde. Surgissant de la pénombre pour l’attraper, et y disparaissant aussitôt avec l’enfant dans ses bras qu’il empêchait de crier. Puis il retourna rejoindre Kefkka, qui le vit arriver malgré son camouflage.


KEFKKA : Enfin… donnez le… moi !

Réapparaissant au grand jour, le voleur poussa le garçon dans les bras du démoniste, et s’effondra en sanglot à terre, pris de convulsions. Kefkka ne prêta même plus attention au rogue, il tenait à présent l’enfant par les épaules entre ses deux bras, et le regardait fixement dans les yeux. Celui-ci était tétanisé, il ne pouvait laisser échapper ni un sanglot, ni une larme, mais tremblait comme une feuille.

KEFKKA : Sin’doreïs… race maudite…

Il saisi alors le garçon par le crâne de ses deux mains. Il y eu un bruit de craquement sec, puis de corps tombant au sol. Le garçonnet gisait mort, par terre, et Kefkka était déjà en train d’aspirer une vapeur éthérée rose qui s’échappait de sa bouche, où se dessinait les traits de sa victime.

Une fois qu’il eut fini d’aspirer l’âme de l’enfant, il retrouva sa stature menaçante, et se tenait debout avec toute sa superbe. Il brûla le cadavre du môme d’une apposition des mains, puis se dirigeait vers Oruchimaru qui se convulsait toujours au sol, et à qui il donna un violent coup de pied dans l’abdomen.


KEFKKA (courroucé) : Sachez que quand je vous demande quelque chose, j’entends à être obéi ! Le pacte qui nous lie vous oblige à m’obéir de force et vous plonge dans cet état convulsif, et peut vous amener dans un autre encore pire. Alors la prochaine fois obéissez de suite, et nous éviterons de perdre du temps, et vous de subir de tels désagréments.

Il claqua des doigts, et le corps du rogue cessa alors de se convulser.

ORUCHIMARU (se crispant de douleur) : Sale… ordure !

KEFKKA (cynique) : Le simple fait d’ôter la vie à un enfant me vaut ce qualificatif ? Vous êtes bien trop émotif…

Oruhcimaru s’était relevé avec beaucoup de peine et se tenait face à Kefkka, qu’il regardait l’air défait. Bien qu’aucune d’eux n’eu pu voir le regard de l’autre qui était dissimulé par leurs casque respectifs, on sentait bien qu’ils se toisaient du regard.

ORUCHIMARU (écœuré) : Tuer un gamin… Il faut vraiment être un monstre pour pouvoir faire ça !

KEFKKA : Un monstre ?

Il émit à nouveau son ricanement sinistre.

KEFKKA (fulminant) : Mais regardez ou vous avez trouvé ce gamin pouilleux ! Au milieux de réfugiés, de gens qui ont tout perdus, et qui sont totalement inutiles, sauf à servir à grossir les rangs des armées ou me servir de nourriture ! A qui cet enfant va manquer ? Ses parents ?! Ils sont déjà morts depuis longtemps ! A ses camarades de jeu ? Qui auraient sans doute attendu qu’il ait le dos tourné pour lui voler sa maigre ration alimentaire ! Il était faible, au milieu de gens faibles, inutiles et sans but. Je n’ai fait que lui rendre service en abrégeant les souffrances présente et future de son existence minable et vaine !

ORUCHIMARU (protestant) : Vous êtes un fou… Vous m’écoeurez ! Tout ce qui vous importe, c’est votre propre pouvoir ! Vous vous moquez éperdument de combattre le Légion, ou de venger Samantha ! Encore un être avide de pouvoir comme tous les fous sanguinaires qui vous ont précédé !

Il cracha de mépris au pied du démoniste. Ce dernier, posa lentement ses yeux à terre pour contempler la chose, puis les remonta tout aussi lentement en direction du rogue. Et là, sans prévenir, il saisi violement et fermement le voleur par le cou et le souleva au-dessus du sol.

KEFKKA : Peut-être que votre prétendue rédemption vous importe ! Mais je ne suis pas dupe, c’est plus votre avidité qui vous a amené à pactiser avec un « fou » comme moi, que votre volonté de justice ! Alors ne venez pas me donner des leçons de morale, sur ce qui est bien ou non.

Il fit un mouvement ample du bras qui le tenait par le cou, puis le lança contre un arbre à quelques mètre de là.

KEFKKA (défiant) : Si vous défendez les faibles Oruchimaru, vous êtes vous-même un faible ! Vous me décevez… La gloire, ne s’offre qu’à ceux qui la désirent, et qui dans ce but s’en donnent tous les moyens !

ORUCHIMARU (reprenant son souffle) : La Gloire… Kefkka, est le soleil des morts… Moi je me bats pour l’honneur !

Le démoniste gratifia encore une fois le rogue de son rire sinistre.

KEFKKA : Vous n’êtes qu’un pauvre idéaliste écervelé… Semblable à tous les crétins qui meurent pour des idéaux vertueux. Quand vous aurez compris que la marche du monde résulte de la lutte des intérêts et pas de celle des idées, vous aurez fait un grand pas vers la contemplation de la Vérité !
À présent relevez-vous ! Nous ne sommes pas encore arrivés ! Et je ne tiens pas à vous obliger à me suivre comme j’ai du vous obliger à m’apporter ce que je vous ai demandé il y a quelques instants. Mort ou vivant, vous m’obéirez, tenez vous le pour dit !

Oruchimaru se releva, et jetant un regard en coin au cadavre calciné du jeune garçon qui était à quelques mètres de lui. À ce moment sans doute il réalisa combien il aurait du réfléchir avant de s’embarquer dans cette aventure. Il retint ses larmes de rage, et se remit en marche dans le désert avec Kefkka.

ORUCHIMARU : Et où va-t-on à présent ? Dans ce grand machin ?

Il désignait un immense bâtiment en ruine qui se trouvait devant eux, et autour duquel voltigeait des vautours, et ce qui lui semblait être des spectres.

KEFKKA (pouffant de mépris) : Dans Aunchidoun ? Cela ne présente pas le moindre intérêt.

ORUCHIMARU : Alors on peut savoir où vous nous traînez ?

KEFKKA : SOUS Auchindoun, où il y a beaucoup plus intéressant à découvrir que dans cette ruine inutile.

ORUCHIMARU : Et d’ailleurs ça fait combien de temps que c’est en ruine ? Et c’était quoi ce bâtiment avant ?

KEFKKA (agacé): Vous posez beaucoup de questions je trouve.

ORUCHIMARU (sûr de lui) : J’aime savoir où je mets les pieds.

KEFKKA : Auchindoun était sans doute le lieu le plus saint pour les Draeneïs, ils y enterraient leurs morts, et y menaient leurs rites religieux. Mais quelque chose de mauvais y sommeille.

ORUCHIMARU : Du genre quoi ?

KEFKKA : « Du genre », comme vous dite, un Na’aru mort.

ORUCHIMARU : Vous savez que ça ne m’avance pas plus. C’est quoi votre le machin cané au juste ?

KEFKKA : Les Na’arus sont des êtres de lumière et d’énergie fort bienveillants. Malheureusement, lorsqu’ils « meurent », même s’ils ne meurent jamais vraiment, ils deviennent un peu le contraire. Ils dégagent beaucoup de mauvaises choses qui attirent elles-mêmes des mauvaises choses. Un Na’aru est fait d'énergie, et quand il est mal en point il se régénère. Il ne se nourrit pas des esprits, mais sa souffrance crée une sorte de « trou noir » spirituel qui aspire l'âme des esprits, ce qui les modifie, sans les tuer, il attire les âmes et crée de la corruption. Ce trou noir a aspiré l'âme des Draeneis d'Auchindoun, qu’ils soient morts ou vivants, et les corromps tous. C'est ce trou noir qui a attiré le Conseil des ombres à ici.

ORUCHIMARU (étonné) : Qu’est-ce que vous me chantez là ? Que fait le Conseil des ombres à Auchindoun ?

Kefkka s’arrêta et se retourna vers Oruchimaru.

KEFKKA : Quand la Horde, qui est native de ce monde, a commencé à massacrer les Draeneis qui vivaient avec eux, ils ont fait d’Auchidoun une forteresse, et le Conseil des ombres, attiré par la corruption a commencé à faire des expériences.

ORUCHIMARU (curieux) : Quel genre ?

KEFKKA : Regardez tout autour de vous ce paysage de mort et de désolation en plein milieu de la forêt… Ce sont des expériences qui ont visiblement raté.
Si j’en crois mes espions, ils ont essayé d’invoquer quelque chose qui s’est finalement retourné contre eux, et toute l’énergie maléfique libérée a créé cette lande déserte et hostile.

ORUCHIMARU : Vous avez des espions vous ?

Kefkka se remit en route.

KEFKKA (laconique) : On n’est jamais assez bien informé…

Il s’arrêta à nouveau et montra une sorte d’entrée de tombe un peu plus loin.

KEFKKA : Nous sommes presque arrivés. Par contre nous allons devoir faire un peu de ménage. Il y a des Éthériens dans les parages. S’ils sont là, c’est par cupidité, et croyez-moi, un Éthérien défend ce qu’il croit lui appartenir bec et ongles.

ORUCHIMARU : Et ça se butte comment vos machins ?

KEFKKA : De la façon qu’il vous plaira…
Allons-y à présent !

Il avança d’un pas décidé commençant à faire tourner son bâton entre ses mains, tandis qu’Oruchimaru disparu d’un coup. Lorsque Kefkka se présenta face aux premier Éthériens qui foncèrent pour l’attaquer, le rogue les attaquait déjà de dos, tandis qu’à coup de bâton qu’il maniait avec une dextérité impressionnante le démoniste les envoyait au tapis sans lancer encore un seul sort. Puis ils descendirent alors un escalier qui les mena à une sorte de crypte, qui donnait sur différentes salles. Ils entreprirent alors de vider méthodiquement chaque salle des Éthériens qui les occupaient et finalement s’arrêtèrent dans la plus grande d’entre elle, pour souffler un peu.

ORUCHIMARU (méfiant) : Vous vous battez bien au bâton pour un magicien. Je ne vois pas pourquoi vous avez besoin de moi…

KEFKKA : Vous le saurez bien assez tôt… Reposons nous quelques instant, nous allons bientôt pénétrer dans un lieu où je ne sais pas encore ce que nous allons pouvoir trouver dedans.

Ils firent un légère pause le temps de se restaurer et de récupérer de leur journée de marche, puis Kefkka se rendit au fond de la salle contre un mur des plus anodins. Il apposa ses mains dessus en marmonnant des incantations qui ressemblaient plus à des râles ou des crachements, puis en quelques secondes, des runes magique de couleur noire violacée apparurent pour dessiner l’encadrement d’une porte, qui se vida lui aussi pour libérer une entrée dans le mur vers une pièce des plus sombres.

KEFKKA : Nous pouvons y aller, nous touchons presque au but.

Ils prirent chacun une torche et s’engouffrèrent dans la pénombre, une fois rentré dedans, la porte se referma sur eux en disparaissant aussi vite qu’elle était apparue, et il restèrent là dans l’obscurité, éclairés par leurs seules torches.

ORUCHIMARU (narquois) : Et comment comptez-vous sortir maintenant ?

KEFKKA (sec) : Pour l’instant nous ne sommes pas prêts de sortir nous avons beaucoup de choses à faire. Suivez-moi !

Ils avancèrent alors dans une enfilade de salles et de couloirs baignés de ténèbres, la faible lueur qui émanait de leur torche leur permettait de voir de-ci, de-là, en plus des inévitables toiles d’araignées, des squelettes humains, et de drakes qui vraisemblablement avaient péri au cours d’une bataille, au vu des armes et autres armures abandonnés à côté d’eux. L’endroit était empli d’un silence de mort, que seul le bruit de l’air qui arrivait d’on ne sait où, empêchait de leur donner l’impression de demeurer dans le vide. La place ressemblait plus à des catacombes qu’à autre chose. Finalement après moult ponts au dessus du vide, plusieurs escaliers dont la solidité était incertaine, et de nombreux couloirs ils arrivèrent dans une immense salle, dont ils ne pouvaient absolument rien distinguer autour d’eux, à part de très nombreuses colonnes.

KEFKKA (sec) : C’est le moment de faire un peu de lumière… Tenez-moi ça !

Il donna sa torche au rogue, et commença à psalmodier des formules magiques avant de taper un coup sec dans ses mains, au son duquel la salle s’illumina totalement. Toutes les torches qui constellaient les murs et les piliers s’étaient allumées. Il s’avérait que l’endroit était d’une grandeur démesuré, et ressemblait à une sorte de salle de culte, car une large allée était aménagée au milieu des colonnes, et elle débouchait vers une sorte d’autel vers lequel ils se dirigèrent. Une fois parvenus devant, hormis les dizaines de squelettes présents, il ne trouvèrent qu’un immense autel poussiéreux, ou restait encore une dague et sur lequel reposait visiblement la dernière victime qui y avait été sacrifiée, mains et pieds attachés.

Le regard d’Oruchimaru se posa alors au dessus de l’autel, derrière lui, sur le mur était sculpté un gigantesque bas relief. L’ordonnancement était fort symétrique, on y voyait six énormes dragons alignés, dont deux au centre plus gros que les autres. Ils étaient représentés au-dessus d’une foule d’Humains, d’Elfes, de Nains, de Taurens, et de Dragons plus petits. Au-dessus des six sauriens, et tout autour du relief, des runes indéchiffrables pour lui semblaient raconter une histoire, qu’il ne pouvait percevoir, plus à cause du temps passé que de la barrière de l’incompréhension. Puis son regard se posait sur les deux dragons du centre qui dominaient la scène, surtout sur celui de droite qui avait eu la tête martelée, et dont la figure à présent effacée ne laissait plus place qu’à un corps qui était décapitée. Il se risqua alors à demander une explication à Kefkka, qui était visiblement occupé à chercher quelque chose.


ORUCHIMARU : Kefkka que représente ce relief ?

Le démoniste qui semblait tiré de ses pensées le regarda, puis posa son regard sur le bas-relief. Il émit une sorte de « hum », puis regarda le rogue.

KEFKKA (bizarrement attentif) : C’est une vielle histoire… une histoire de dragons. Dites moi déjà ce que vous savez sur eux.

ORUCHIMARU : Je sais que les dragons sont divisé en cinq vols : noir, rouge, bleu, vert, et bronze. Que leurs chefs sont parfois intervenus dans l’histoire d’Azeroth, mais rien de plus.

KEFKKA : C’est plus complexe que cela. Les Dragons sont là depuis l'aube des temps, créés par les Titans qui les avaient dotés du pouvoir d’immortalité, dans l’espoir qu’ils protégent le monde de toute interférence en général et de la Légion Ardente en particulier. Ces premiers dragons, appelés les Aspects sont au nombre de cinq. Il y a Alexstrasza, la Porteuse de Vie représentant l’Aspect de la Vie, qui dirige le Vol Rouge ; Neltharion plus connu sous le nom de Deathwing, le Gardien de la Terre représentant l’Aspect de la Terre puis de la Mort, qui dirige le Vol Noir, Malygos, la Main de la Magie représentant l’Aspect de la Magie, qui dirige le Vol Bleu, Nozdormu, le Maître du Temps représentant l’Aspect du Temps, qui dirige le Vol de Bronze à travers les Grottes du Temps, et enfin Ysera, la Maîtresse des Rêves représentant l’Aspect des Rêves, qui dirige le Vol Vert depuis le Rêve d'Emeraude.
Sur ce bas-relief ils sont représentés au centre au-dessus de tout, et son reconnaissables car ils sont plus gros.

ORUCHIMARU (intrigué) : Euhhhh, il y en a six, pas cinq qui sont plus gros.

KEFKKA : Tout juste. Et quelle particularité a l’un de ces six dragons ?

ORUCHIMARU : On a effacé sa tête.

KEFKKA : Savez-vous qui il est et pourquoi cela a pu être fait ?

ORUCHIMARU : Aucune idée.

KEFKKA : On ne peut guère vous blâmer, c’est une page oubliée de l’histoire des Aspects… Le sixième et dernier dragon est Ikarius, jumeau de Neltharion, et frère souverain du Vol Noir. Les Titans, dans leur grande sagesse, ne voulurent pas laisser un Aspect aussi important à la volonté d’un seul dragon. Mais Ikarius ne l’entendit pas de cette oreille, il trouvait que son frère lui faisait de l’ombre et l’empêchait de mener le Vol Noir comme il l’entendait. Il intriguait beaucoup, et les luttes d’influence commencèrent à déchirer le Vol lui-même. Pensant que cela ne pouvait durer et que l’heure de son règne était venue, il déclencha une guerre fratricide avec ses partisans dans le Vol Noir pour en prendre seul la suprématie. Malheureusement pour lui, Neltharion s’allia aux autres Aspects, et provoqua la défaite d’Ikarius et des siens, qui semblaient menacer l’ordre établi au sein des Dragons. Finalement, et suprême ironie de l’histoire, le Vol Noir n’eut à sa tête que celui qui allait devenir Deathwing et qui trahirai les quatre autres aspects.

ORUCHIMARU : Qu’est devenu Ikarius ?

Kefkka poussa un long soupir et haussa les épaules.

KEFKKA : Les Dragons savent se montrer forts implacables et cruels quand l’ordre qu’ils défendent est menacé…

ORUCHIMARU : Et pourquoi est-il représenté plus grand que les autres aspects, et qui est l’autre dragon qui est également plus gros à côté de lui ?

KEFKKA : Nous sommes ici dans l’ancien temple des Fils de l’Aile, les fidèles d’Ikarius. Il est représenté en majesté avec son frère Neltharion. Au dessus de chaque dragon on peut lire son nom, sauf ces deux là, ou vous pourriez lire, si vous connaissiez ces symboles : « Neltharion, le Traître », « Ikarius, le Maître ».

ORUCHIMARU : Si ce sont ses fidèles, pourquoi l’ont-ils représenté de la même taille de celui qu’ils considèrent comme un traître ?

KEFKKA : Car au départ ils étaient semblables et dotés du même potentiel, mais, au final l’un est devenu pour ces gens un traître et l’autre leur maître.
Malheureusement pour eux, cela ne leur a pas réussi, étant donné que les autres Aspects les ont défaits, et sont venus ici les exterminer et marteler toutes les représentations d’Ikarius, en signe de damnation mémorielle. Ce qui explique que cette guerre ancienne, soit oublié de tous aujourd’hui, il n’est reste presque plus de traces.

Le rogue ayant satisfait sa curiosité sur le relief, se risqua alors à une autre question qui le taraudait depuis qu’ils étaient entrés dans ce temple :

ORUCHIMARU (intrigué) : Pourquoi nous avez-vous emmenés ici au fait ?

KEFKKA : D’après ce que je sais, le premier des artefacts que nous recherchons se trouve à Auchindoun, dans ce qui s’appelles à présent le « Labyrinthe des Ombres ».

ORUCHIMARU : Tout un programme…

KEFKKA : Il serait en possession d’un Ogre nommé « Cœur-Noir le Séditieux ». Or le chemin que je nous ai fait emprunter est celui qui nous permet d’arriver sans le moins d’encombre jusqu’à lui, et en évitant d’attirer l’alerte sur nous. Ce temple d’Ikarius étant oublié depuis trop longtemps nous n’y risquions donc rien. Et j’ai beau savoir me battre, j’ai besoin de vous, jeune rogue, pour récupérer ce puissant artefact. J’étais d’ailleurs en train de chercher l’activation du mécanisme qui nous permettra de monter dans le labyrinthe.

ORUCHIMARU : Et ça ressemble à quoi votre truc ?

KEFKKA : Une pierre de l’autel qui soit enfonçable.

Ils se mirent tous les deux à la recherche dudit mécanisme qu’ils ne tardèrent pas à trouver quelques minutes plus tard. Aussitôt activé, un escalier en spirale se déroula tout autour de la colonne la plus proche de l’autel, et ils les gravirent pour déboucher sur une salle à moitié ensevelie, et où un des côté était recouvert d’un mur de pierres où se dessinait une porte.

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MessagePosté le: 02 Nov 2007, 12:40    Sujet du message: Scène 21 : Le livre des noms gangrenés (2/2) Répondre en citant

KEFKKA : Ah nous y sommes.
Quand Auchindoun a été construite, cette entrée a été comblée, mais une porte a été aménagée vers ce conduit, au cas où. Mis à part nous, je doute fort qu’elle ait pu servir lors des derniers siècles…

Ils poussèrent la Porte dans la plus grande discrétion, celle-ci fit quelques difficultés, mais s’ouvrit néanmoins sans trop de bruit. Ils arrivèrent alors dans un renfoncement creusé à l’arrière d’un immense monolithe de pierre de forme phallique qui surplombait la salle. En gravissant quelques marches ils purent avoir un point de vue sur cette grande salle, remplie de membres du Conseil des Ombres, et au fond de laquelle, sur une terrasse, se tenait un immense Ogre-Magie vêtu de noir.

ORUCHIMARU (hésitant) : Ça se corse… Ils sont au moins une trentaine dans cette salle… Vous avez une idée ?

KEFKKA (concentré) : Laissez moi réfléchir quelques instants.

Tandis que Kefkka réfléchissait Oruchimaru regardait les Orcs du conseil se déplacer dans la salle, il y voyait aussi de nombreux démons.

ORUCHIMARU : Dites moi, vous êtes bien démoniste ?

KEFKKA (étonné) : Cela va sans dire !

ORUCHIMARU : Y’aurait pas moyen que vous preniez le contrôle d’un ou deux démons et que vous mettiez un peu de bordel dans tout ça ?

Kefkka regarda encore une fois la salle de haut et sembla réfléchir à l’idée du rogue.

KEFKKA (pensif) : Pourquoi pas… Je ne pensais pas que ce serait facile, mais je n’imaginais pas qu’il y aurait autant d’ennemis… Après tout… Mais, il faudra se faire discret…. Huuuuum…
Très bien, nous allons tenter le coup. Restez derrière moi.

Kefkka resta au sommet du monolithe, prenant garde de ne pas se faire voir, et commença à prononcer quelques incantations en regardant fixement une démone à six bras qui patrouillait dans la salle. Lorsque Kefkka se tût une lueur verte extrêmement intense brilla dans son regard, et la démone s’arrêta. Puis il la fit continuer à patrouille l’air de rien, cherchant le meilleur moyen de semer le maximum de zizanie au milieu des Orcs.

Il la fit s’arrêter de nouveau derrière une rangée d’Orcs qui se tenaient le long de bancs. Puis il envoya une pluie de feu sur l’Ogre-Magie et sur un groupe d’Orcs à côté. Il lâcha aussitôt l’asservissement qu’il exerçait sur la démone, et en incanta un de nouveau pour contrôler un diablotin qu’il envoya tirer dans tous les groupes qui se trouvaient aux alentours. Il répéta l’opération une troisième fois sur un autre groupe, puis un quatrième, puis un dernier. Si bien qu’il régna un désordre indescriptible dans la salle, les Orcs s’attaquant entre eux, l’Ogre-Magie fonçant dans le tas et leur rendant la pareille, les démoniste du conseil le lui rendant bien aussi. Quelques rogues sortirent des ombres pour se joindre à la mêlée faites de combats au corps à corps violent, de salves magiques fusant dans tous les sens, venus de la salle annexe, d’autres Orcs vinrent se joindre à la bataille fratricide qui dura sans faiblir pendant une bonne vingtaine de minutes. Sur la fin, Cœur-Noir, finissait d’achever les derniers Orcs et démons encore debout se son énorme masse hérissée de piques.

Visiblement ni lui, ni les autres ne s’étaient attendus à une attaque extérieure, et s’étaient allègrement entretués sans trop chercher à savoir pourquoi, sinon répliquer instantanément à leurs assaillants présumés de la manière la plus violente possible. Il fini par s’asseoir exténué, sur les marches de la terrasse posant lourdement sa masse à ses côtés. De leur côté Kefkka et Oruchimaru jubilaient.


KEFKKA : Osé… Mais efficace, très efficace. L’audace est parfois payante…

ORUCHIMARU : Je n’ai peut-être pas votre cruauté, mais je sais jouer mon va tout quand il le faut.

KEFKKA : À présent il ne reste plus qu’à finir cet imbécile d’ogre et nous assurer qu’il détient ce que nous cherchons…
Suivez moi, nous descendons.

Ils descendirent avec précaution du Monolithe de pierre, et se tinrent à l’angle de la pièce hors de son champ de vision. Kefkka invoqua un gangregarde, et laissa une pierre de soin au rogue.

KEFKKA : Vous irez au corps à corps avec mon familier. Je resterais au loin pour lui envoyer le plus de projectiles magique et de malédictions que je pourrais. Mon gangregarde le provoquera au maximum pour qu’il se concentre sur lui. Attendez une dizaine de secondes après le début du combat pour sortir de nulle part, et commencez à l’assaillir de vos coups également. Compris ?

ORUCHIMARU (acquiesçant) : Compris.

Le démon se rua alors en direction de l’Ogre, qui fut pris au dépourvu et essuya les premiers coups sans pouvoir répondre avec sa masse encore posée au sol. Il ne lui fallu pas longtemps pour réaliser qu’il était de nouveau attaqué et répondre de façon adéquate avec son arme enfin entre ses mains. Et tandis qu’il rendait avec autant de vigueur que possible ses coups au gangregarde, Oruchimaru sorti de l’ombre et commença à porter lui aussi ses attaques contre l’ogre, tandis que Kefkka au même moment envoyait ses salves de traits de l’ombre et lançait toutes les malédictions possibles.

Dans un sursaut de rage, Cœur-Noir explosa de colère et les projeta tous plusieurs mètres en arrière. Ils commencèrent tout juste à se relever que déjà l’Ogre fonçait ses deux tête baissée sur le démon en faisant virevolter son arme dans les airs et contre la peau rugueuse du familier de Kefkka, qui s’employait à le soigner du mieux qu’il pouvait.

L’ogre voyant le long trait de lumière verte partir du démoniste pour arriver sur son démon, changea de tactique. Il envoya voltiger au loin le gangregarde et plaça Oruchimaru sous son contrôle mental qu’il envoya se jeter sur Kefkka. A la vitesse de l’éclair le voleur fondit sur le démoniste et lui asséna ses coups de dague qu’il eut du mal à éviter pour la plupart. Se voyant en mauvaise posture, le démoniste lança un sort de peur sur le rogue qui s’enfuyait alors à l’opposé, tandis que son gangregarde bondit de nouveau sur l’ogre qui ricanait. Le choc tira Cœur-Noir de sa concentration et eu pour effet de briser le contrôle mental. Ne lui laissa pas une seconde de plus le démoniste continua à le darder de ses sorts et lui lancer encore ses malédictions, tandis qu’Oruchimaru revenant à lui faisait danser les lames de ses dagues contre sa chair.

Une nouvelle explosion de colère de l’Ogre-magie et à nouveau un contrôle mental sur le rogue mirent Kefkka en très mauvaise posture. À présent il recevait les coups du rogue sans pouvoir les éviter, et il n’avait pas encore assez de force pour de nouveau l’effrayer. Ne voulant affaiblir son allié, il était obligé de supporter les coups de dague qu’il ne pouvait éviter. Son gangregarde qui tira de nouveau Coeur-Noir de sa concentration fut salvateur et Oruchimaru s’éloigna pour retourner sur l’ogre tandis que Kefkka, trop blessé s’effondrait à terre.

Les dernières tentatives de l’Ogre-Magie n’y changèrent rien, à force d’assauts répétés du démon et du rogue et sous les derniers effets des malédictions de Kefkka il s’effondra au sol, vaincu et mort.

Le familier du démoniste retourna auprès de son maître qui gisait au sol dans une marre de sang, au grand effroi d’Oruchimaru qui se précipita vers lui.


ORUCHIMARU (paniqué) : Kefkka ! Vous m’entendez ?!

Le démoniste ne pu qu’articuler faiblement.

KEFKKA (faible) : oui…

ORUCHIMARU (paniqué) : Dites moi ce que je dois faire !

KEFKKA (faible) : pierre… la pierre…

ORUCHIMARU : Quoi ?

Le démoniste perdit alors connaissance, laissant le rogue totalement désemparé. Mais il réalisa aussitôt qu’il lui restait la pierre de soin que Kefkka lui avait fourni au début du combat et qu’il n’avait pas utilisé. Il passa le cristal vert brûlant au dessus des plaies de Kefkka qui cicatrisèrent un peu et le firent revenir à lui. Le démoniste toussa, comme pour reprendre son souffle, cracha du sang, et regarda le rogue dans les yeux.

KEFKKA (haletant) : Aidez moi à… me relever. Amenez moi à l’ogre.

Oruchimaru passa le bras de Kefkka autour de son épaule et l’amena vers le cadavre de Cœur-Noir encore chaud. Le démoniste cherchait alors du regard quelque chose sur l’Ogre, et finit par trouver. Il pointa un plis dans la toge de la main.

KEFKKA : Là ! Prennez… ce qu’il y… a dedans.

Le rogue fouilla un peu et arriva à retirer une sorte de vieux grimoire relié de cuir noir, sur lequel courait des symboles qu’il n’avait jamais vu, et d’où émanait une lumière verte. Le démoniste le lui arracha aussitôt des mains, et se détacha d’Oruchimaru pour aller s’appuyer en boitant contre un mur, afin de feuilleter le grimoire.

ORUCHIMARU (étonné) : Tout va bien ?

Le démoniste avait un souffle dans la voix, mais son ton laissait transparaître une sorte de folle ivresse.

KEFKKA : Après toutes ce temps… Il est mien, enfin…

ORUCHIMARU (incrédule) : C’est pour un bouquin qu’on a fait tout ça ?

KEFKKA (outré) : Ce « bouquin » ! Comme… vous dites, est le Livre des Noms Gangrennés ! Le manus… crit démoniaque le plus puissant qui soit. Avec lui… Plus rien ne sera impossible contre… les démons !

Ils tournait fébrilement les pages semblant rechercher avec avidité une quelconque formule connue de lui seul. Ses doigts parcouraient à une vitesse frénétique les pages qu’il compulsait, et soudain, ils s’arrêtèrent en haut d’une page comme ayant trouvé ce qu’ils cherchaient. Kefkka émit alors son rire le plus sinistre et se tourna immédiatement vers Oruchimaru.

KEFKKA (sec) : Vous ! Retournez au sommet du monolithe et enfermez-vous dans l’antichambre jusqu’à ce que je vienne vous en chercher !

La façon totalement sèche et l’excitation dans sa voix, ne laissant planer aucune doute, Oruchimaru ne se laissa pas aller cette fois à poser la moindre question, et quelques instants après il avait disparu de la salle, où à présent Kefkka se trouvait seul.

Il se plaça à son centre, déplaçant avec difficulté les cadavres et les bancs qui s’y trouvaient. Puis, sorti sa dague d’un métal noir argenté parcourue de runes bleues, et s’en entailla les veines pour laisser couler son sang noirâtre au sol, qui vint tomber en une flaque sur le dallage de pierre. Après une nouvelle incantation, le sang vint s’étaler partout autour pour former des motifs compliqué qui dessinèrent un cercle magique couvert de runes et de symboles complexes. Kefkka s’y plaça alors au milieu, laissa tomber son bâton et se tint le plus droitement qu’il pu, livre ouvert dans une main, et l’autre dessinant d’étranges arabesques dans les airs, qui laissaient des traînées violettes après chaque mouvement de ses doigts tandis qu’il murmurait des formules dans quelque langue oubliée. Le cercle magique au sol pris une couleur verte de plus en plus prononcée, tout comme les volutes magiques s’échappant à présent en sortes de boules autour de la main du démoniste qui tournoyait en l’air. La lumière devint totalement aveuglante, le livre était devenu une sorte de bloc rayonnant vert qui commença à recouvrir la silhouette de Kefkka, qui disparu elle aussi sous cette coulée aveuglante.

Au sol, le cercle devint lui un immense cercle lumineux, qui s’éleva en une fraction de seconde jusqu’au plafond en une colonne de lumière à présent d’un vert tellement clair qu’il tirait sur le blanc. Tout autour de la colonne des spirales d’énergies commencèrent à tournoyer, et à l’intérieur, Kefkka commença lentement à s’y élever, pour s’arrêter à mi distance entre sol et plafond. La colonne d’un seul coup se fondit en Kefkka qui fut alors entouré de cette sphère lumineuse qu’il absorba peu à peu pour devenir lui-même une silhouette d’énergie qui pris une teinte émeraude vif d’où émanèrent plusieurs rayons de la même couleur qui fusèrent dans tous les sens, tandis que se recroquevillant sur lui-même, puis se contractant violemment en arrière à plusieurs reprise le démoniste devint de plus en plus lumineux. Dans une dernière convulsion deux sortes d’énormes ailes de lumières se déployèrent sur une bonne largeur de la pièce et se mirent à battre, avant de se rétracter dans son dos et de disparaître.

Il tomba alors au sol, accroupi, et se leva tout en se dépliant lentement comme une fleur qui éclot au Printemps. La lumière disparu peu à peu, et il réapparu bien visible comme auparavant, mais il paraissait possédé par une nouvelle force qui le faisait se tenir dans une posture magistrale. Il était là, debout et contemplait ses mains d’où émanait une aura verte qui s’évaporait en une sorte de fumée, la même fumée qui émanait des deux point scintillants de la même couleur et qui étaient à présent les deux yeux menaçants qui perçaient de sa capuche. Il émit à nouveau un ricanement sinistre, qui se mua vite en un long rire malsain à gorge déployé qui ne semblait plus finir et qui empli le labyrinthe des ombres d’une atmosphère encore plus angoissante que celle qui y régnait déjà.

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Samantha



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MessagePosté le: 02 Nov 2007, 12:41    Sujet du message: Scène 22 : Songe d’une nuit d’été Répondre en citant



Scène 22 :
Songe d’une nuit d’été


Au cœur de la nuit, une zébrure de lumière se fit jour. Sortant des ténèbres comme perçant un silence trop lourd à porter depuis si longtemps, une voix fendit le calme séculaire des choses enfouies depuis une éternité. C’était la voix d’une femme qui cherchait quelqu’un :

VOIX : Drako, tu es là ?

Une voix faible répondit de derrière une porte de bois armée de fer.

DRAKO (surpris) : Mar’Hya c’est toi ?

Il y eu un bruit métallique puis un déclic, une haute-elfe à la beauté sans pareille pénétra dans la cellule ou elle trouva un homme enchaîné à un mur. Elle était extrêmement belle, elle avait les traits fin et délicats, sa longue chevelure d’un blond lumineux ondulait avec grâce à chacun de ses pas. Elle posa ses grands yeux d’un bleu profond, sur un homme aux traits plutôt grossiers, aux sourcils broussailleux, aux cheveux blonds négligemment attachés en une queue de cheval. Bien qu’il fut jeune il paraissait âgé, et les hématomes qu’il portait au visage n’y arrangeaient rien. Elle resta longuement à le contempler et il demeurèrent silencieux un long moment à se soutenir mutuellement du regard. Physiquement, tout semblait les opposer, pourtant on sentait briller dans leur regard un désir ardent qui n’en tenait aucunement compte, et qui semblait prêt à soulever des montagnes. Elle se décida enfin à briser le silence.

MAR’HYA (grimaçant) : Mon Dieu… qu’est ce que Père t’a fait ?

DRAKO (un rictus en coin) : Zerevor a voulu être très persuasif concernant ce qu’il avait à me dire…

MAR’HYA : Je t’avais pourtant dit de partir…

La voix faible de Drako sembla retrouver de la force.

DRAKO (sec) : Et je t’ai répondu que je mourrais plutôt que d’avoir à te quitter !

MAR’HYA (ironique) : Ce que mon Père prend au pied de la lettre !

Ils avaient élevé la voix chacun leur tour et un silence gêné s’installa durant un instant.

DRAKO (inquiet) : Pourquoi es-tu venue mon amour… ?

MAR’HYA : Pour te sortir d’ici.

Elle ouvrit sa main et en sorti une clef avec laquelle elle défit Drako incrédule de ses chaînes.

DRAKO : Mais comment… ?

MAR’HYA : Je ne suis peut-être pas aussi douée que toi en magie, mais suffisamment pour pouvoir prendre un garde par surprise… Bois ça.

Elle lui tendit une gourde, qu’il vida d’une rasade, ce après quoi il sembla avoir retrouvé ses forces.

DRAKO : Viens avec moi. Enfuyons-nous d’ici ! Loin de ton Père, loin de Medivh ! Loin de Karazhan !

Il la sera alors contre elle, mais elle le repoussa d’un coup, et le regarda médusée.

MAR’HYA (énervée) : Ne dis pas ça ! Tu sais bien que c’est impossible !

DRAKO (lucide) : Je le sais ! Et je sais ce qui m’attend si on nous surprend. Je risque la pendaison cette fois…
Alors fuyons. Fuyons loin d’ici ! De tout cela !

MAR’HYA (abattue) : Je ne peux pas… Si je fais ça, ils nous traqueront, et ils te tueront. Je…

Elle se laissa aller sans retenue à un violent sanglot.

MAR’HYA (accablée) : Je…
Je ne peux pas…
Je ne peux pas te faire ça… Je ne peux pas fuir pour toi. Ma place est ici mon amour.

Il demeura interdit.

DRAKO (incrédule) : Comment peux-tu dire ça ? Après tout ce que nous avons vécu ?! Ce que nous nous sommes promis !
Que veux-tu ? Rester enfermée dans cette prison dorée ?! Perpétuer la lignée de ta race, sans avoir ton mot à dire ?! Ou alors choisir le vie qui te plait ?
Tu préfères la vie bien rangée que Zerevor a planifiée, le Kirin Tor, et je ne sais quel bellâtre de Haut-Elfe au lieu de suivre ton cœur ?!?!

Il se retourna de rage en serrant les poings.

MAR’HYA (incrédule) : Crois-tu que ce soit si facile ?! Crois-tu que je puisse infliger cela à ma lignée ?! Tu es humain, tu es mortel ! On me répudiera et je perdrai l’amour des miens si je commettais la folie de suivre mon cœur !

DRAKO (se retournant sur elle) : Que dois-je faire alors ?! Dis le moi !
Dois-je disparaître et mourir de toi, ou rester ici et attendre que ton cher père me passe la corde au cou ?

MAR’HYA (tentant de le raisonner) : Père te tueras assurément ! Il doit suivre les lois de notre race, tout comme il doit suivre les règles de Medivh lorsque nous demeurons ici !

DRAKO (mauvais) : Alors je lui prouverai ! À lui ! À toute ta race ! À ce magus ! Et à la face du monde entier que je repousserai toute les limites pour te gagner ! Je serais digne de toi ! Dussais-je passer ma vie entière à quérir cette puissance !
Et je reviendrais te chercher ! Et nous seront heureux tous les deux mon amour ! Je t’en fais le serment !

Il commença à s’en aller.

MAR’HYA (s’agrippant à son bras) : Je t’en prie attends ! Tu ne comprends pas…

Il la repoussa fermement et la considéra avec fierté. Il ne pouvait cesser de contempler sa beauté, et la tristesse de son regard dans lequel il risquait à chaque instant de se perdre.

DRAKO (dément) : Ils verront ! Tous ! Ce dont je suis capable pour toi !

Elle voulu se jeter à nouveau contre lui pour le retenir, mais il la repoussa d’un mouvement ample des bras, avant de disparaître dans un nuage de fumée violacée noire. Elle recula d’effroi et s’effondra en pleurs.

Au milieu des ténèbres un cri déchira la nuit, Lizandra se réveilla en sursaut, le front en sueur. Elle regarda tout autour d’elle, paniquée, ne sachant pas très bien si c’était elle qui venait de crier où si c’était quelqu’un d’autre. L’image du cachot lui revint alors à l’esprit, et elle ne savait plus trop où elle en était et comment se faisait-il qu’elle ait vu cela.

Elle remarqua alors seulement l’effervescence qui régnait autour d’elle, Slayeur et les autres semblaient chercher quelqu’un, sans prêter attention à son état. Le Nain s’arrêta alors face à elle, et semblait agacé, son œil mécanique la fixant avec intensité.


SLAYEUR : Ne reste pas plantée là !

LIZANDRA (absente) : Quoi… ? Qu’est-ce qui se passe ?

SLAYEUR (agacé) : Anthem a disparue, tu ne l’as pas entendue hurler ?

LIZANDRA (absente) : Je… je… non. Enfin… si. Je ne sais plus…

SLAYEUR (intrigué) : Tout va bien ?

La chasseresse ne répondit pas à la question, et fit mine de n’avoir rien entendu.

LIZANDRA (se relevant) : Si elle vient de disparaître, autant se mettre de suite à sa recherche tant que les traces sont fraîches.

Slayeur la considéra un instant, puis d’un signe de tête lui fit signe de le suivre. Ils rejoignirent Boumator et Fouregueule, qui étaient en pleine recherche.

SLAYEUR : Si avec trois chasseurs on n’arrive pas à la retrouver…

FOUREGUEULE : Retrouver qui ?

SLAYEUR : Comment ça « retrouver qui » ?! Tu te fous de moi ?! Tu es en train de chercher quoi là ?!

FOUREGUEULE (naïf) : Bah mon herbier.

LIZANDRA : Oh oh…

Un instant plus tard Fouregueule était allongé au sol avec une bosse de la taille d’un œuf d’autruche sur la tête.

SLAYEUR (pestant) : Dernière fois qu’on campe à Nagrand pour la nuit… Entre les plantes à ramasser par l’autre tordu et le PvP sauvage qui se transforme en kidnapping en règle ça va deux secondes !

BOUMATOR (intrigué) : Là ! Il y a quelque chose…

Boumator commença à suivre une traînée d’empruntes dans l’herbe qui partaient de la faille où ils avaient établi leur campement pour s’éloigner vers une berge.

BOUMATOR : Mmmm dans l’eau impossible de suivre leurs traces. Ils sont peut-être rattrapables, vu les empruntes et leur profondeur, il est tout seul et doit porter de la plaque…
Y’a quoi au-dessus de la falaise en face ? Je vois des lumières.

LIZANDRA : C’est Halaa, mais on ne peut y accéder que par en haut, la ville est plantée au milieu de la faille, et reliée uniquement par des ponts de corde. S’il a voulu fuir ce n’est sûrement pas ici.

SLAYEUR : Tu connais la région Liz, par où ont-ils pu passer pour s’enfuir de la faille ?

LIZANDRA : A l’Ouest il y a des chutes d’eau qui tombent dans un lac, donc c’est à exclure vu le peu de mobilité qu’il a avec un équipement lourd et quelqu’un a transporter en plus…
Au Nord par contre la partie supérieure de la faille débouche à côté du Poste de Berceau de l’Été à l’Ouest. De là il y a des chemins qu’il pourra emprunter en monture pour s’enfuir.

SLAYEUR : Alors c’est parti !

Sans plus de ménagement il les attira à travers le plan d’eau qui serpentait au milieu des falaises et des pitons rocheux. Visiblement le ravisseur était bien passé par là car des bracelets d’élémentaires d’eau avaient reflué sur les rives alentours. Au bout d’un moment ils arrivèrent de l’autre côté du bassin d’où ils virent une silhouette dans les ombres s’éloigner précipitamment, en tenant dans ses bras un corps à l’horizontale.

Ils se lancèrent tous les trois à leur poursuite, tandis que disparaissait de leur vue l’inconnu arrivé en haut de la montée. Lorsqu’ils furent sur le point de l’atteindre également, ils ressentirent un grand froid les parcourir, et une nova d’ombre les projeta en arrière tandis que dans le ciel des orbes lumineuses desquelles partaient de nombreux éclairs scintillèrent de tous leurs feux. Lorsqu’ils se relevèrent une dizaine de goules et des squelettes fonçait sur eux pour les attaquer.

Bien que n’ayant aucun mal à vaincre leurs assaillants d’outre-tombe, ceci leur fit perdre un certain temps, et lorsqu’ils purent arriver en haut, il n’y avait plus personne. Au sol, la nova d’ombre avait tout carbonisé, et on voyait clairement dessiné dans la terre des traces de bottes et de sabots de cheval.


LIZANDRA : Ils sont partis…

SLAYEUR : Sans blague ?! Jure !
Je n’aime pas ça… des morts-vivants en Outreterre… Ce n’est pas normal.

BOUMATOR : Peut-être un nécromancien, il savait manier les ombres…

SLAYEUR (ironique) : Un nécro qui porte de la plaque ? Comme si c’était pas déjà assez cheaté, il nous manquerait plus que ça ! Tu veux pas qu’il tanke aussi ?

LIZANDRA : Euh… sinon on essaye de les retrouver ou on reste là à se prendre le chou ?

SLAYEUR : Ils sont déjà loin, il fait nuit et…

LIZANDRA (le coupant) : Okay je retourne me coucher alors.

L’elfette s’en alla, mais elle se retourna lorsque Slayeur l’appela :

SLAYEUR : Au fait Liz…

LIZANDRA : Oui ?

Son œil commença à tournoyer dans son orbite avec force de cliquetis mécaniques. On aurait dit qu’il la passait aux rayons X tant il la regardait avec insistance.

SLAYEUR : Fais de beaux rêves…

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Samantha



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MessagePosté le: 09 Nov 2007, 01:58    Sujet du message: Scène 23 : La Volonté de Draenor (1/3) Répondre en citant

À la mémoire de RM


Scène 23 :
La Volonté de Draenor

(attention scène en trois posts)


Sur un îlot de pierre bleutée entouré de brumes, Anthem revint à elle. Elle eu un choc à la première respiration car l’air lui semblait étrangement lourd et humide et on n’y voyait pas à dix mètres au loin. D’ailleurs où aurait-elle pu aller ? Le minuscule morceau de pierre qui flottait à la dérive dans le Néant ne lui permettait pas d’aller où que ce soit. Elle contemplait l’immensité du vide autour d’elle, la pesante angoisse de l’inconnu qui la submergeait de toute part et dévorait les tréfonds de son âme. Elle se lamentait sur son sort lorsqu’un rire narquois la tira de sa torpeur.

VOIX : Alors on est perdue ma douce ?

ANTHEM : Quoi ?! Qui… ?

Le ricanement se fit de nouveau entendre et un grand homme au visage d’une pâleur mortuaire et aux cheveux mi-longs à la blancheur d’un linceul apparu devant elle ; cette vision d’outre-tombe la choqua à telle point qu’elle poussa un cri d’effroi.

ANTHEM (consternée) : Darsh ?!?!

DARSHANESH (ironique) : Inutile de crier mon amour, personne ne pourra t’entendre ici au milieu du vide…

Darshanesh, le paladin serviteur de la Lumière et de la Justice ; celui dont Slayeur avait abusé la confiance pour mener à bien ses plans d’épuration raciale lors de la Guerre des Gnomes ; ce même Darshanesh enfin qui était marié à la prêtresse Anthem, et qui mourut empoisonné par cette dernière après un baiser mortel.
Il la regarda en l’air mi absent, scrutant le ciel d’un air mélancolique.


DARSHANESH : Comme le temps passe….

Anthem ne parvenait pas à articuler le moindre mot, horrifiée par ce qu’elle avait devant elle. Elle l’avait pourtant tué pour assouvir sa soif de puissance, or, il lui faisait de nouveau face, revenu d’entre les morts. Et cette armure terrifiante qu’il portait lui donnait un air encore plus menaçant. Dépassant de son dos, une énorme épée runique à deux mains brillant d’un éclat étrange achevait de donner à cette rencontre une aura des plus malsaines.

ANTHEM (bégayant) : Tu… tu…

DARSHANESH : … es revenu ? J’en ai bien peur…
Pour toi !

Son dernier mot claqua de façon si sèche et menaçante dans sa bouche que la prêtresse des ombres commença à envisager l’éventualité de sauter dans le néant pour éviter la séance de mise au point qui allait suivre.

ANTHEM (angoissée) : Que… Comment… ?

DARSHANESH : Comment suis-je revenu ?

Il la regarda avec insistance de ses yeux verts de jade, son regard devait sans doute être la partie de lui qui avait l’air la plus vivante.

DARSHANESH : Je serait toi ma douce, je m’inquièterai du pourquoi… Mais soit.

Elle eu un hoquet nerveux et recula d’un pas.

DARSHANESH : Lorsque tu m’a laissé pour mort dans Stormwind, dans le quartier le plus mal famé de cette ville, tu aurais du t’assurer que mon corps disparaisse au lieu de faire croire à un empoisonnement suite à une altercation avec un voleur…
Malheureusement pour toi, un membre du Conseil des Ombres a été plus rapide et il a livré ma dépouille aux soins d’un nécromancien qui a eu tôt fait de me ramener d’où tu m’avais jeté.

Son ton était encore plus sec qu’avant, et le mépris transparaissant dans sa voix.

DARSHANESH (fielleux) : Mais à toute chose malheur est bon comme on dit. Je suis à présent un Chevalier de la Mort, et désormais, je sers le seul vrai roi… Le Roi Liche.

ANTHEM (abasourdie) : Quoi ? Toi un paladin ?! Mais tu ne…

Il prit une voix fluette et commença à imiter Anthem en prenant des postures grotesques.

DARSHANESH (ironique) : Quoi toi une prêtresse ? Tu ne peux pas conspirer voyons !

ANTHEM (renfrognée) : Finis en au plus vite ! A quoi joues-tu ?

Sans prévenir il la saisi alors violement par le cou de sa main gantée de plaque, enfonçant dans sa chair les aspérités aiguisées de l’ouvrage de forge, la souleva de plusieurs centimètres au dessus du sol et il prit son ton le plus menaçant.

DARSHANESH (menaçant) : Je ne le répèterai pas ! Qu’est-ce-que-prépare-le-Nain ?!

Anthem suffoquait à moitié, et son cœur palpitant face à la mort qu’elle sentait proche, n’arrangeait rien.

ANTHEM : Re-liques !!! Il cherch… des re… liques !!!

Et desserra son étreinte et elle s’effondra à terre.

DARSHANESH : Quelles reliques ?! Parle !

À bout de souffle, reprenant sa respiration comme elle le pouvait elle articula quelques [i]mots.

ANTHEM (essoufflée) : A Na-grand… dans… l’Oshu-Gun…

[i]Il resta un long moment à la contempler dans un silence pesant tandis qu’elle tentait de retrouver son rythme respiratoire habituel. Puis sa voix sèche brisa à nouveau le calme précaire.


DARSHANESH : Que sais-tu d’autre ?!

ANTHEM (apeurée) : Rien… strictement rien ! Je te le jure !

DARSHANESH (soupçonneux) : En es-tu bien sûre ?

Elle rampa d’effroi en arrière.

ANTHEM (terrifiée) : Je te le promets.

Il la saisit alors par le col de sa robe sans plus d’autre forme qu’à l’instant précédent, Anthem se voyait déjà lancée au milieu du Néant, destinée à périr sans que personne le sache et sans qu’elle puisse cette fois ne jamais en revenir. Elle jetait des regards nerveux face au vide qui les entourait. En voyait cela Darshanesh eut un ricanement sadique.

DARSHANESH : Te lancer dedans ?! Mais quelle bonne blague !

ANTHEM (terrifiée) : Tu ne vas pas me tuer… ?

DARSHANESH : Oh bien sûr que si, mais je compte te faire payer ta trahison tout d’abord… Un peu de torture me distraira avant que je ne te fasse rejoindre les rangs du Fléau…

Elle poussa un cri strident qui se perdit dans l’immensité du vide. Pendant ce temps, plus au Sud, l’aube se levait sur Nagrand. Slayeur se réveilla avec, en tête, les mots du Seigneur Gniev sur la Volonté de Draenor : « Il a la plus insignifiante des formes. Tellement insoupçonnable que personne ne pourrait penser à ce que c’est. Mais la chasseuse elfe que je vous ait demandé de capturer vous permettra de rentrer à Oshu’gun et de trouver l’artefact ».

Il trouva Lizandra, postée accroupie sur un rocher, qui contemplait le ciel qui prenait peu à peu des couleurs. Elle avait la tête posée sur les genoux, et semblait lasse.


SLAYEUR (arrivant en silence) : J’espère que tu ne songes pas à nous quitter car la prêtresse est partie et que du coup il n’y a plus rien à draguer…

LIZANDRA : Hein… quoi ?

Elle semblait sortie d’une longue torpeur, le nain l’avait visiblement arrachée à ses pensée.

SLAYEUR : Tu continues avec nous ?

LIZANDRA : Je… oui… oui… Un peu d’aventure ne me fera pas de mal, je commençais à m’encrasser.

Le ton de l’elfette semblait las.

SLAYEUR : Tant mieux, cela m’évitera de te forcer à nous suivre…
Mais dis moi… On peut savoir pourquoi tu as l’air aussi troublée depuis hier soir ?

Elle se leva d’un bon du rocher, et dominait le Nain d’encore plus haut qu’à l’accoutumée.

LIZANDRA : Je vais réveiller les autres, c’est pas bon de trop traîner dedans, je préfère pas imaginer ce qui se trouve dans ce gros rocher depuis tout ce temps.

Slayeur la considéra avec circonspection tandis qu’elle s’éloignait. Visiblement elle n’avait pas dormi de la nuit, et l’état d’alerte dans lequel il l’avait trouvé la veille semblait la tracasser.

SLAYEUR : Une minute Lizandra !

Il la rejoignit et commença à la toiser de haut en bas avec son œil de verre.

SLAYEUR (méfiant) : Je ne sais pas ce que tu me caches, mais sois sûre d’une chose, si ça compromet mes objectifs je te ferais passer l’envie de garder tes petits secrets… Compris ?

Il n’avait pas élevé le ton, mais la menace claire qu’il venait de formuler résonna aux oreilles de l’elfe comme le plus grossier des jurons.

LIZANDRA (comme si de rien n’était) : Va finir te préparer le Nain, on lève le camp dans vingt minutes.

Cela fut fait dans les temps et Slayeur, Boumator, et Fouregueule suivirent Lizandra dans les vallons de Nagrand alors que le jour pointait de plus en plus. En début de matinée ils arrivèrent enfin en vue de l’Oshu’gun. L’immense cristal était planté là, au milieu de ce gigantesque cratère verdoyant qui s’offrait à leurs yeux et sur lequel des signes était dessinés. Au milieu de tout cela, des sabots fourchus et des éléphants avançaient nonchalamment parmi les élémentaires d’ombres qui pullulaient dans la zone.

BOUMATOR (ahuri) : Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?!

LIZANDRA : Le gros cristal ? C’est l’Oshu…

BOUMATOR (montrant du doigt) : Non pas ça ! Cet animal bizarre là-bas. Tout gris avec des grandes cornes blanches devant la bouche.

LIZANDRA (intrigué) : Quoi les Elekks ???

BOUMATOR (envieux) : Si c’est comme ça que ça s’appelle oui…
Y’a moyen d’en prendre un comme familier ?

LIZANDRA : Rêve ! Ce machin là, ça pourra pas se faufiler là où on va.

Tandis que Slayeur gardait un œil en coin sur Fouregueule après lui avoir confisqué son herbier, Lizandra commença à leur détailler la façon d’entrer.

LIZANDRA : Bon les mecs va falloir être prudents pour entrer. Si tout ce qu’il y a autour vous impressionne, dites-vous que c’est n’est rien en comparaison de ce qu’il y a dedans.

BOUMATOR : Quoi des Elekks, et vaches poilues et des élémentaires ? Si c’est sensé nous faire peur c’est raté.

FOUREGUEULE (paniqué) : Euh…

LIZANDRA : Ça peut encore aller ça… Attends d’avoir vu Durn l’Affameur et on en reparlera.

SLAYEUR : Et on peut savoir qui c’est ce charmant Monsieur ?

LIZANDRA : Pas un type, un Gronn, ce sont des géants des montagnes. Les machins de base ils sont durs comme la pierre et font deux fois ma taille, et bah ça dites vous que c’est le modèle au-dessus qui est trois fois plus grand. Il bave sur l’un de vous et vous mourrez noyés…

BOUMATOR (soupirant) : Exagère pas non plus hein… Et ton machin on peut savoir où il est s’il est si grand ?

LIZANDRA : Soit patient…
En attendant, voilà comme on va procéder : l’entrée de l’Oshu’gun se situe au nord du rocher, on a de la chance parce que c’est à cet endroit que Durn se rapproche le moins du cristal. Ça vous donne une idée des saloperies qu’il y a dedans… Il faudra y arriver en éviter la faune locale qui est pas mal agressives et les Éthériens qui sont en train de démonter le cristal et qui abattent à vue tout ce qui s’en approche. Heureusement pour nous, nous avons un atout de taille.

FOUREGUEULE : Si c’est une blague sur les Nains évite, c’est pas bien de se moquer du physique…

LIZANDRA : Non l’atout qui roxx, c’est… moi.

BOUMATOR (pouffant) : Ça va les chevilles fillette ?!

FOUREGUEULE (haussant les yeux) : J’aurai préféré une blague sur les Nains à la rigueur…

LIZANDRA : D’une je sais ou je met les pieds, de deux, je dois être la seule créature encore en vie ressortie de ce machin, et de trois, je peux descendre un cafard dans le noir à 2 km de distance d’une flèche de mon arc.

BOUMATOR : Reculez un peu on va lui faire de la place pour se chevilles… Voilà comme ça, 20 mètres en arrière ça devrait suff…

Il s’interrompit car le sol venait de trembler avec force dans un bruit sourd.

SLAYEUR : Tiens, voilà le copain de Liz…

Au détour du cristal Durn l’affameur venait d’apparaître et semblait à l’affût, tournant sa tête cyclopéenne dans tous les sens. De son imposante masse brune foncée il dominait le cratère projetant en plus de son imposante ombre au sol, des filets de baves qui venaient mourir à terre en formant des flaques. Slayeur se tourna alors vers Fouregueule.

SLAYEUR (menaçant) : Bouge… ne serait-ce qu’un seul centimètre pour aller cueillir une fleur qui se trouverait à côté du Gronn…

FOUREGUEULE (mal à l’aise) : euh.. Slay…

SLAYEUR (lui pointant le doigt à la figure) : Ne m’interrompt pas !
Je disais donc, bouge donc d’un pouce et je te…

FOUREGUEULE (mal à l’aise) : Mais Slay il faut que…

SLAYEUR : RIEN DU TOUT ! Ecoute moi !
Tu ne bouges pas ! Et tu ne dis rien ! Et tu l’ouvres une fois, je fais cramer ton herbier !

Fouregueule soupira longuement et croisa les bras en faisant une mine de boude avant de leur tourner le dos.

SLAYEUR : Voilà, ça évitera les pulls foireux comme ça…

LIZANDRA (hilare) : Euh… Désolée de te contredire, mais je crois que non.
Il me semble que ton copain hunt voulait te prévenir que le troisième Nain du groupe était déjà parti en courant vers Durn… On av bien rigoler…

En effet, un peu plus loin, Boumator, fusil à la main, poursuivi par une dizaine d’animaux, d’élémentaires et d’Éthériens, courait vers le Gronn géant en hurlant.

BOUMATOR (dément) : Mais neeeeeed trop ce pet là !!!!!

SLAYEUR : Okay, là on est dans la merde… Va falloir improviser…

LIZANDRA : On le kite ?

SLAYEUR : Mais bordel, pourquoi vous tenez absolument à kitter vous les chasseurs ?! C’est compulsif comme manie faut vraiment vous faire soigner.

Fouregueule toujours de dos, agita son doigt en l’air pour signifier « non ».

SLAYEUR : Bon arrête de bouder toi ! Tu as le droit de l’ouvrir.

LIZANDRA : On fait quoi alors ?

Slayeur balaya le panorama avec son œil mécanique, et réfléchit quelques instants.

SLAYEUR : On va faire au plus simple, On récupère Bouma et on fonce vers l’entrée Nord. Là on se fera les mobs mais le Gronn pourra pas nous suivre.
Allez hop, ACTION !!!

Il avait claqué trois fois des doigts : face à eux, devant lui, puis en direction de Durn, avant de partir en monture dans sa direction. Ils se lancèrent alors dans une folle course-poursuite après Boumator qui était déjà monté sur un rocher et visait Durn avec son fusil ne prêtant même pas attention au groupe compact d’ennemis qui s’apprêtait à lui fondre dessus.

Slayeur, grâce à son aura de croisé, pu le rejoindre rapidement, et se jeta au milieu des ennemis, puis avec force de Défense Vertueuse s’employait à détourner l’attention du maximum d’adversaires sur lui, en profitant au maximum du pouvoir de l’Orbe de puissance de Gniev. Tandis qu’une bonne partie des Éthériens et des élémentaires se ruait sur le paladin qui avait activé son bouclier divin, Fouregueule s’employait à lancer des traits provocateurs sur les Elekks et sabots-fourchus et à les effrayer vers les pièges de glace qu’il avait posé au sol. Pendant ce temps Lizandra s’appliquait à dégager les ennemis qui se rapprochaient autour de Boumator en leur tirant dans les articulations.


SLAYEUR (hurlant) : Tu te crois à la S.P.A. l’Elfe ?!?! Nettoie moi ça au lieu de les affaiblir !

LIZANDRA : Durn a les crocs, quand il verra des animaux blessés au sol, il sera susceptible de s’arrêter pour les bouffer et nous on gagnera du temps comme…

Elle évita de justesse le coup de hache d’un Éthérien qui s’évapora juste devant elle après que Fouregueule l’eut achevé d’un coup de flèche.

Pendant ce temps Boumator énervait de plus en plus Durn en lui décochant des coups de fusil sur sa peau rugueuse comme une carapace, ce qui l’agaçait plus que ça ne le blessait.


SLAYEUR (excédé) : Bouma arrête ça tout de suite !

BOUMATOR (tirant la langue en coin pour mieux viser): Je veux ce pet !

SLAYEUR : Foure et Liz, préparez vous à fear, la bulle ne va pas tarder à disparaître mettez moi tout ça dans des pièges de glace, on va rentrer dans l’Oshu’gun.

FOUREGUEULE : Et Bouma ?

SLAYEUR : Je m’en occupe…

Une fois libéré de l’emprise de sa bulle et de la menace des mobs, Slayeur se rua aux côtés de Boumator, et agita son marteau devant Durn pour capter son attention.

SLAYEUR (interpellant) : Eh oh ! Toi le gros tout moche !

FOUREGUEULE : Oui ?

SLAYEUR : Pas toi crétin ! Lui !

Les deux nains évitaient de justesse les coups de mains et de pieds qu’il leur envoyait pour les écraser, mais Slayeur n’arrivait pas à capter l’attention de Durn. A bout, de nerfs, le palanain posa une intervention divine sur Boumator et aussitôt le Gronn tourna son œil sur lui.

SLAYEUR (plissant les yeux) : J’aime mieux ça… Allez approche !

Il faisait tourbillonner son marteau à une telle vitesse entre ses mains que Durn semblait comme hypnotisé, puis sans prévenir…

SLAYEUR : Lumière sacrée !!!

Un éclat lumineux de forte intensité jaillit de la masse, et vint rayonner en plein dans l’œil de Durn qui sous l’intensité de la lumière fut aveuglé.

SLAYEUR : Allez on y va !

Boumator enleva la bulle que le paladin lui avait posé, puis en retenant les ennemis sur leurs arrières du mieux qu’ils pouvaient, ils fuirent en direction de l’entrée Nord poursuivis de toutes parts. Durn qui ne voyait toujours rien était rentrée dans une rage folle et abattait tout sur son passage, aidant par là le groupe à se débarrasser de quelques uns de leurs assaillants.

Ils rejoignirent rapidement l’entrée d’une caverne à même la roche du cristal, envoyant des flèches sur tous ceux qui s’approchaient d’un peu trop près et posant des pièges pour les ralentir. Mais le Gronn retrouva peu à peu la vue. Et lorsqu’il les vit s’enfoncer il se jeta sur l’entrée de la grotte, écrasant les derniers poursuivants au passage. Ne pouvant les atteindre, il se releva lourdement, puis de rage et de dépit, il donna des coups furieux à l’entrée de la caverne afin de provoquer un éboulement. En quelque minutes ils se trouvèrent emmurés dans l’Oshu’gun.

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MessagePosté le: 09 Nov 2007, 01:59    Sujet du message: Scène 23 : La Volonté de Draenor (2/3) Répondre en citant

Ils étaient tous plaqués contre les parois de la caverne, comme si cela eu pu les dissimuler aux yeux du Gronn à présent loin, et avaient le souffle coupé sous le coup de la poursuite. Un interstice dans l’éboulement laissait filtrer quelques rais de lumières au milieu de la quasi obscurité qui les entourait.

LIZANDRA (euphorique) : Ça ! C’était fun ! OLOL !

FOUREGUEULE (pestant) : Alors c’est moi qui risquait d’aggro hein Slay ?! Pourquoi tu n’as pas utilisé ton orbe de contrôle mental pour ramener Bouma ?!

SLAYEUR : Et le convoi de mobs avec ?!

LIZANDRA (gloussant) : Et alors, ç’aurait été e-sport au moins !

Slayeur lui décocha un regard noir avec son œil normal, alors qu’une sorte de lunette périscopique sortait du mécanique pour faire une mise au point sur Lizandra tandis qu’il fronçait les sourcils d’une manière équivoque.

LIZANDRA (se justifiant) : Ne me regarde pas comme ça ! C’est pas moi le responsable de tout ça !

SLAYEUR : Tu as raison…

Il se tourna vers Boumator et lui asséna un violent coup de tête, qui le fit tomber à la renverse ; puis il le contempla de haut alors que son nez saignait abondamment.

SLAYEUR (méprisant) : Honte à ta race… Honte à ton sang… Comment un être aussi primaire que toi peut-il être un nain ?

Boumator baissa la tête en détournant son regard du paladin.

BOUMATOR : Pardonnez mon coup de folie mein Führer… Je… je ne sais pas ce qui m’a pris.

SLAYEUR (extrêmement calme) : Mieux vaut pour toi que ce soit la dernière fois Boumator…

Sa dernière phrase résonna comme une menace aux oreilles de tout le groupe, et le silence gêné qui s’installa ne fut brisé que par l’arrivée du polymorphe dans un tourbillon de lumière violette. Il avait cette fois pris la forme d’un Gnome lépreux.

BOOTY (narquois) : Alors le nain on pédale dans la semoule ?! Le Boss va pas être content si tu traînes…

SLAYEUR : Et on peut savoir où tu étais passé toi ?

BOOTY : Je suis allé faire mon rapport sur la disparition de la prêtresse, tu as vraiment intérêt à trouver la relique, le chef est furax que tu ais perdu un membre de ton équipe « d’élite », qui plus est avec les orbes de pouvoir qu’il vous avait laissé.

SLAYEUR (condescendant) : Oh pour ça ne t’en fait pas… Foure !

FOUREGUEULE : Quoi ?! Qu’es-ce que j’ai encore fait ?

SLAYEUR : Tu le sais très bien ! Donne les moi si tu ne veux pas que ton herbier finisse en cendres.

FOUREGUEULE : Mais tu fliques tout le monde ou quoi ?!

Son œil mécanique cliqueta tandis qu’il regardait Fouregueule de haut en bas.

SLAYEUR : Je vois ce que tu as dans tes poches…

FOUREGUEULE : Pffffff !

Il remit au Paladin les deux orbes en continuant à soupirer.

BOOTY (ironique) : Hummm la fine équipe. Avec des partenaires comme vous pas besoin d’ennemis.

SLAYEUR : On peut savoir pourquoi tu avais volé les orbes de pouvoir d’Anthem ?

FOUREGUEULE : Mais les miennes elles sont toutes pourries ! Je suis même pas spé précision ! Ca va me servir à quoi de pouvoir cibler quelqu’un au milieu d’une foule comme s’il était tout seul ?!

LIZANDRA (captivée) : Oh need ça !

FOUREGUEULE : Quoi tu es spé précision toi ?

LIZANDRA : Et alors tu crois que ta spé survie elle est mieux ?! J’ai pas besoin d’un piège pour avoir de quoi bouffer le midi moi, je sais viser.

SLAYEUR (excédé) : La barbe ! Foure donne lui tes orbes ! Et tiens reprends celles d’Anthem ! Ca te sera toujours plus utile d’endormir les gens.

BOUMATOR (se pinçant le nez pour empêcher le sang de couler) : On beut savboir ce qu’on bfais ?

SLAYEUR : Il me semble que notre guide va nous montrer la voie pour trouver la Volonté de Draenor dans ce merveilleux endroit.

LIZANDRA : C’est l’artefact magique que tu cherches ?

SLAYEUR : Tu es intelligente pour une Elfe…

LIZANDRA : Intelligente et qui ne pue pas, ça fait au moins une qualité de plus que les Nains…
Il ressemble à quoi ton bidule ?

SLAYEUR : C’est la que ça devient marrant, c’est que personne ne sait exactement à quoi ça ressemble, mis à part que ça a une forme insignifiante.

LIZANDRA (secouant la tête) : Eh bien, nous voilà beaux….

FOUREGUEULE : Autant chercher un hétéro dans une soirée gay…

SLAYEUR (sourcillant) : Hum ?!

FOUREGUEULE : Euh… Une aiguille dans une botte de foin ! Voilà c’est ça.

SLAYEUR : Avant je veux savoir où on met les pieds exactement, tu vas nous raconter ce qui c’est passé la dernière fois que tu es venu ici. Et pourquoi tu nous disait qu’on pouvait pas entrer dedans, vu que c’est ce qu’on vient de faire y’a pas cinq minutes.

LIZANDRA : On n’est pas entrés dans l’Oshu’gun pour le moment on est juste dans une grotte à sa base.

BOUMATOR : Et alors comment on fait pour entrer ?

LIZANDRA : Au bout de ce couloir, vous remarquerez qu’il y a un peu de lumière, c’est par là qu’on accède à un des couloirs du vaisseau. Dedans il y a des membres du conseil des ombres qui gardent un Na’aru pour lui voler ses pouvoirs.

FOUREGUEULE : Un couloir avec des démonistes dedans ? La belle affaire on a fait tout ça pour ça ?

LIZANDRA : Quand on ne sait pas on se tait…
En agissant d’une certaine manière avec le Na’aru il ouvre une porte secrète dans la paroi du vaisseau qui permet d’accéder au reste de la structure. Au bout d’un moment le vaisseau rejoint une sorte de complexe souterrain, une sorte de ville, mais vu ce qui traîne dedans j’espère que ce que vous cherchez est dans le vaisseau plutôt que là-bas.

SLAYEUR : On peut savoir ce qui s’est passé la dernière fois que tu es venue ? Et pourquoi tu étais venue là d’ailleurs ?

LIZANDRA : J’étais en mal de sensations fortes à l’époque et ce gros cristal faisait plutôt peur aux gens, ce qui était donc une raison pour que j’aille voir ce qu’il y avait dedans.
Je suis rentré par la grotte comme aujourd’hui, j’ai traversé le couloir et tué les membres du conseil des ombres jusqu’à ce que je trouve le Na’aru. Il avait l’air mal en point et j’ai essayé de la soigner comme je pouvais. La seule chose que ça a déclenchée c’est l’ouverture de la porte secrète derrière laquelle les couloirs du vaisseau continuaient…

Elle marqua une pause et au vu des grimaces qui commençaient à se former sur son visage la suite des évènements ne lui laissait pas un bon souvenir.

LIZANDRA : L’air y était malsain, sans doute le milieu clos, mais ça laissait une sale impression, une impression morbide. Et puis il y avait ces drôles de bruits… des sortes de cris ou de pleurs, et ces voix implorantes. Ca plus l’attaque ça m’a totalement découragé d’y revenir.

SLAYEUR (intrigué) : L’attaque ? Quelle attaque ?

LIZANDRA : J’étais descendue bas dans le vaisseau et à un certain endroit on peut pénétrer dans un système de caverne. Comme une ville… ou un truc de ce genre.

SLAYEUR : Comment ça un truc de ce genre, c’était une ville ou pas ?!

LIZANDRA : Oui et non, ça ressemblait à uns sorte de ville mais taillée dans la pierre, les murs étaient sculptés. Apparemment le vaisseau c’était écrasé dessus et l’avait recouvert. Et à un moment, je me suis trouvée sur une sorte de pont en pierre, une formation rocheuse pas un machin sculpté. Et c’est là que c’est arrivé, qu’ils sont venus.

BOUMATOR : Qui ça ?

LIZANDRA : Un vieux moisi, je le vois encore parfaitement. Habillé avec des espèces de haillons gris, il avait une longue barbe de la même couleur. Apparent il était en fuite, il avait peut-être été enfermé longtemps. Dès qu’il ma vue il s’est jeté sur moi, son visage semblait demander de l’aide donc je ne me suis pas méfiée. J’aurais du…

Elle souleva une partie de la maille de son armure pour leur montrer une longue cicatrice sur son flanc gauche.

LIZANDRA : Il m’ planté un coup d’épée, une magelame ou un truc du genre je pense. Je me suis effondrée au sol et j’ai commencé à perdre beaucoup de sang. J’avais tellement mal, je ne pouvais rien faire…
Et puis il a commencé à me traîner du côté du pont ou j’étais arrivée, et m’a allongé contre un rocher. Il m’a enlevé mon armure, et a prononcé des incantations magiques en agitant ses mains au dessus du trou qu’il venait de me faire dans le bide.
J’ai senti tout de suite que ça allait mieux et ça c’est cicatrisé d’un seul coup.

FOUREGUEULE : Mage et healeur à la fois… Si c’est pas cheaté ça !

BOUMATOR : Ça pouvait être un prêtre !

FOUREGUEULE : Ha ouais tu en as croisé beaucoup des prêtres avec des épées ?

SLAYEUR : Bouclez là !!! Après il s’est passé quoi ? C’est pas un vieux débris qui t’a filé les jetons.

LIZANDRA : Non… Après il est retourné sur le pont, j’avais tellement eu mal que je n’ai pas fait attention… Mais un bruit sourd a commencé à se rapprocher, et tout tremblait autour. Le plafond était haut au-dessus de nous, et d’un seul coup de l’autre côté du pont, il… il est apparu…

SLAYEUR : Qui ça ?

LIZANDRA (dans un cri aigu) : Pas qui ! « Quoi » !

Un frisson la parcouru et elle resta muette un instant.

LIZANDRA : Un truc monstrueux, il devait bien faire dans les quatre mètres de haut. Il avait des yeux, un truc insoutenable, même de loin… Des énormes flammes, et sa bouche aussi en crachait… On aurait dit un morceau d’ombre entouré de flammes… J’ai jamais rien vu comme ça. Flippant. Malsain. Jamais je ne me suis senti aussi mal à l’aise, jamais aussi effrayée. C’était angoissant à regarder. J’avais qu’une peur c’était que ma torche s’éteigne…

BOUMATOR : Il s’est passé quoi après ?

Elle reprit son récit tout aussi terrifiée.

LIZANDRA : Le machin est allé à la rencontre du vieux au milieu du pont, il agitait une sorte de lasso enflammé au dessus de lui. Ils ont échangé deux ou trois coups. Et là le vieux lui a crié « Vous ne passerez pas ! », ou un truc du genre. Et puis il a frappé violement au sol avec son bâton et le pont de pierre s’est brisé sous eux, Et en tombant la… la créature a entraîné le barbu dans sa chute en enroulant son fouet autour de sa jambe. Et ils sont tombés tous les deux. Il… il a essayé de se rattraper à la corniche mais il a pas pu tenir longtemps… Je le revois encore me regarder, et me crier : « Fuyez pauvre folle ! »

Lizandra du s’asseoir sous le coup de l’émotion, et les autre se regardèrent circonspect entre eux.

BOUMATOR : Ça me rappelle un truc ton histoire, mais je ne vois pas quoi…

FOUREGUEULE (tripotant son anneau machinalement) : Bizarre, moi aussi…

SLAYEUR : Hummm… priez pour qu’il n’y ait pas d’autres trucs comme ça dedans, et que l’artefact soit dans le vaisseau et pas dans la ville…
Bon Liz relève toi on va pas passer la journée ici, j’aimerai bien avancer un peu.

Elle le regarda l’air mauvais et se releva aussitôt et le toisant de haut.

LIZANDRA : Préparez vous à vous battre alors, on a de la chance de ne pas avoir encore eu les orcs qui déboulent sur nous…

Ils se mirent alors en route à travers le long couloir de pierre. Le plafond était couvert par endroits de longs cristaux qui en sortait et pointaient leur lumière blafarde sur eux. À distance régulière des torches brûlaient du feu vert des démons, tout du long du chemin, jusqu’à ce que, une centaine de mètres plus loin, il atteignent une ouverture métallique parfaitement représentative de l’architecture Na’aru.

À leur vue, un grand démon vert fonça sur eux en battant ses ailes frénétiquement, et faisant couler de la sorte de deuxième bouche qui lui servait de ventre de grandes quantités de bile. Son sort fut réglé en moins de dix secondes, et ils reprirent leur chemin.


FOUREGUEULE (soupirant) : Ce que les gens peuvent être mal élevés de nos jours… Ça me troue le cul.

LIZANDRA : À mon avis tu n’as pas besoin de ça pour te faire trouer le cul…

FOUREGUEULE (minaudant) : Slaaaaaaay ! Il me taunte !!!!

SLAYEUR : Fermez-là tous les deux !

LIZANDRA : Oh ça va j’essaye de détendre l’atmosphère.

Ils continuèrent à avancer dans le vaisseau à travers un dédale de couloirs faiblement éclairés, au plafond desquels étaient suspendus des étendards du Conseil des Ombres. Dans certaines salles des corps éthérés d’esprits orcs flottaient en l’air. Ils poursuivirent leur avancée sans trop de peine, les démonistes et leurs serviteurs n’ayant guère de chance contre 3 chasseurs, un paladin et un gnome lépreux. Après une enfilade de plusieurs salles et couloirs ils arrivèrent enfin à une salle circulaire ou plusieurs membres du Conseil et une grande démone à six bras canalisaient de l’énergie en direction d’un Na’aru qui flottaient devant eux au-dessus d’une sorte d’estrade.

LIZANDRA : On pull comment cette fois ?

SLAYEUR (regardant Booty en coin) : J’ai mon idée…

Trente secondes plus tard, un gnome lépreux vola en travers de la pièce et vint s’écraser au milieu des ritualistes, qui eurent à peine le temps de réaliser que déjà les flèches et les balles volaient de toute part dans la salle, et les transperçaient de part en part. Une fois le ménage terminé ils pénétrèrent dedans.

BOOTY (beuglant) : Ça va pas la tête ?!?!
Et arrête de rire l’Elfe !
J’aurai pu me faire tuer !

SLAYEUR (amusé) : Je t’aurai bubulle au pire. Apprends à prendre des risques un peu.

BOOTY (hystérique) : C’était une tentative délibérée de vous amuser sur mon dos !

LIZANDRA (hilare) : Oui mais : qu’est-ce que c’était drôle, OLOL !

BOUMATOR (toussant) : Hum Hum !

SLAYEUR : Bon Liz, à toi de jouer, ouvre nous la porte.

L’Elfette regarda la Na’aru un moment, il lui semblait encore plus terne que la fois précédente ou elle était venue ici. Par rapport à celui de Shattrath il paraissait vraiment mal en point. Elle monta alors sur l’estrade et ajouta ses mains autour de lui en prononçant quelques incantations magiques. Il y eut une sorte de bruit magique, et une porte apparut au milieu d’une aura de lumière qui se dessinait dans le mur.

LIZANDRA (bombant le torse) : Et voilà le travail !

BOUMATOR : On peut savoir comment tu as fait ça ? Tu es une chasseuse pas une magicienne.

LIZANDRA : Le Na’aru me l’a dit.

Boumator et Fouregueule se regardèrent en clignant des yeux.

BOUMATOR : La drogue c’est mal tu sais.

FOUREGUEULE : L’alcool aussi d’ailleurs… Réduis sur la bouteille Liz…

BOUMATOR (horrifié) : Ha non ! Pas la bouteille ! Juste la drogue !

SLAYEUR (intrigué) : Tu peux communiquer avec ce truc ?

LIZANDRA : Oui il parle dans ma tête…
Enfin… je sais c’est bizarre dit comme ça, mais il communique avec moi.

FOUREGUEULE : Et pourquoi pas avec nous ?

LIZANDRA : Il doit avoir l’odorat sensible…

FOUREGUEULE (minaudant) : Slaaaaaaay !

LIZANDRA (gonflée) : Mais lol ! J’en sais quoi moi du pourquoi du comment, c’est comme ça, basta, je cherche pas à savoir comment ça marche. Ca fonctionne et ça me suffit, stop vous prendre la tête pour des conneries quoi.

BOUMATOR (policé) : Jeune fille voilà un langage bien vulgaire dans votre bouche.

LIZANDRA : Je suis sûrement plus vieille que toi, alors tes « jeunes filles tu te les garde », je lâcherait pas ma bouteille de Vodka ivrogne !

BOUMATOR (pestant) : ‘tain ! Salope !

De dépit il rentra dans le couloir, et les autres l’imitèrent. Il ressentirent alors ce que Lizandra avait éprouvé lorsqu’elle était venue ici la dernière fois : une étrange sensation de mal-être et d’angoisse. L’obscurité semblait les entourer de plus en plus jusqu’à l’intérieur d’eux-mêmes pour ronger leurs âmes dans une étreinte malsaine.

SLAYEUR : Bon, ne nous laissons pas impressionner, il faut fouiller méthodiquement chaque salle de ce vaisseau pour trouver ce qu’on cherche.

BOUMATOR : On ne sait même pas à quoi ça ressemble ce truc.

SLAYEUR : On sait juste que ça a une forme anodine et que c’est Lizandra qui doit nous y mener.

LIZANDRA : Comment ça moi ? Je le connais pas votre bidule !

SLAYEUR : Tu as pu parler avec le Na’aru et ouvrir la porte, ça prouve que tu as une connexion avec ce qu’il y a dans ce vaisseau.

BOOTY : Hum Hum !

La toux de gnome lépreux du polymorphe venait des les interrompre.

SLAYEUR : Tu sais quelque chose d’utile ?

BOOTY : Que oui !

Il sorti une orbe bleue en cristal terne le la poche de sa salopette.

BOOTY : Le boss pense que ça pourra vous aider à reconnaître l’artefact, l’orbe doit réagir à sa proximité.

Slayeur prit la relique et la fit jouer entre ses mains.

BOUMATOR : Tu es en train de nous dire qu’on va devoir se balader avec une boule dans les mains et qu’on devra la frotter devant tout ce qui pourra être anodin ? C’est une blague ?

SLAYEUR (coupant court) : S’il le dit, c’est que c’est ce qui a de plus simple à faire. Allons-y !

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Samovar, Chaman au service de Sa Majesté le Tsar
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