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La Guerre des Gnomes - Episode 1
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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 16

Tandis que ses amis étaient revenus au triplex d’Anthem à Darnassus pour suivre le débat télévisé, Oti s’était installée sur le plateau face à Ségnomelle Royal. Les deux prétendantes au poste présidentiel étaient chacune assises sur un fauteuil rouge et se faisaient face, tandis que derrière elle, l’animateur animait la discussion. Deux heures après, les palabres allaient bon train :

ANIMATEUR : … mais alors vis-à-vis des Taurens quelle est votre position ?

OTIWANA : Les Taurens sont une race noble, àla culture ancestrale dont nous aurions beaucoup à apprendre. Mon compagnon, gravement malade, est lui-même un druide…

SKAAL (devant la télé) : Ha bon ?

OTIWANA : … et même si les Gnomes ne peuvent pas encore emprunter la voie du druidisme, ils devraient en suivre les enseignement et vivre en communion avec la Nature.

SÉGNOMELLE : Foutaises ! Les Taurens, ces hommes-vaches ! Ces créatures tout aussi repoussantes que le reste de la racaille de la Horde ne sont ni plus ni moins que des animaux qui doivent être domptés par les chasseurs de l’alliance. Les nains doivent les domestiquer et en faire les nouvelles montures des Gnomes !

ANIMATEUR : Puisque vous abordez le sujet, quelle est votre position à l’égard des nains Mme. Royal ? Vous avez la réputation de leur être plutôt favorable.

SÉGNOMELLE : Vous savez, j’ai été très frappée… par mes parents d’abord, et par les nains ensuite. C’est une race en tout point admirable, qui nous a recueilli alors que nous avions presque tout perdu. De plus leur culture très ancienne, et véritable pour le coup, pas comme ce que Mlle. Otiwana assimile à des éclairs de génie de la civilisation comme le fait de faire des potions avec des bouses de vaches, leur culture disais-je donc est purement fascinante.

OTIWANA : Pourtant Mme. Royal l’on sait vos accointances avec surtout une partie des nains. Vos seuls amis nains sont ceux qui défilent au pas de l’oie et en casque à pointe dans Ironforge, sous les vociférations éthyliques de leurs légions de SS ! La culture naine que vous semblez admirer est celle qui prêche la destruction de l’autre, et qui considère les gnomes comme ses esclaves !

SÉGNOMELLE : Ce n’est là que pure calomnie ! Ma vie durant je n’ai pensé qu’au bien de mon peuple ! Et vous m’accusez lâchement de vouloir le trahir ? C’est indigne de vous Mlle. Otiwana !

OTIWANA : Vous n’avez pas le monopole des cœurs Mme. Royal ! Inutile de jouer les vierges effarouchées ! Vous êtes une menteuse !

SÉGNOMELLE : Je ne vous permets pas de m’accuser de la sorte ! Je demande un arbitrage !

ANIMATEUR (se tournant vers Otiwana) : Avez-vous des preuves des accusations que vous portez Mlle. Otiwana ?

OTIWANA : J’en ait ! Cet [Oeil de Troll], artefact puisant gurubashi saura dévoiler la vérité aux yeux de tous.

Dit-elle en brandissant l’œil visqueux qui lui avait été donné par Sylirie.

SÉGNOMELLE : Otez donc cette chose répugnante de ma vue !

OTIWANA : Auriez vous peur de la Vérité ?

SÉGNOMELLE : Ma parole a valeur de Vérité !

OTIWANA : C’est ce que nous allons voir ! ILLUMINAT !

Au prononcement de cette incantation l’œil étincela d’une lueur aveuglante, des étincelles en partirent pour aller entourer Ségnomelle qui se trouva bientôt totalement entourée d’un halo lumineux ; puis il y eu un grand flash aveuglant ? Quand tout le monde put enfin de nouveau regarder ce qui se passait, Ségnomelle avait disparu, et à sas place trônait un nain en costume de SS.

OTIWANA (le désignant du doigt) : Voilà la vérité ! Ségnomelle Royal n’est qu’un agent nain qui s’est lancé dans la campagne dans le but de mettre les Gnomes sous leur coupe pour nous réduire en esclavage sous prétexte d’amitié entre les peuples ! Nous ne devons plus nous leurrer sur les intentions de ces vieilles barbes puantes ! Ils veulent notre mort !

SÉGNOMELLE (pointant un pistolet, qu’il avait sorti subrepticement de sa poche, en direction d’Otiwana) : Silence Knomette ! Reculez tous ! Où che la pute !

Sur le plateau cette prise d’Otage horrifia tout le monde et un murmure d’effroi parcouru l’assistance.

OTIWANA (choquée) : Hé je ne suis pas une pute !

SÉGNOMELLE : Ché tit « ché la pute », « ché la tue » si fou préférez ! Fous fous kroyez malins à nous afoir découferts ? Mais la marche triompHeil de notre Führer et des nains ne sera arrêté par rien !

A ce moment, surgissant de nulle part de derrière le nain, Samantha sortant de sa furtivité, tua le nain d’un coup du lapin en écrasant sa tête entre ses seins.

SAMANTHA (laissant retomber le corps inanimé du nain mort de sa poitrine) : Tu peux te brosser mon vieux !

OTIWANA : Samantha ! Mon Dieu ! Tu m’a sauvé !

SAMANTHA : Non, merci à toi d’avoir fait éclater la Vérité au grand jour. Les gens n’avaient pas idée de ce que ce nain préparait.

OTIWANA : Oui, il tramait son sordide complot pour nous asservir… et je l’ai vu il a aussi cassé tous mes sheeps à ZG l’autre jour ce salaud !

Dit elle en donnant un coup de pied dans le ventre au cadavre.
Pendant ce temps là au triplex d’Anthem le staff de campagne d’Otiwana exaltait, tant la victoire était à portée de main, et laissait éclater sa joie :


SKAAL (morose) : C’était bien la peine de garder une part de pop-corn à Samantha, elle était resté là-bas, maintenant il va être tout froid et tout mangé…

Et il se jeta dessus avec gloutonnerie.

ANTHEM (aux anges) : Que d’émotions en tout cas. Je serait vulgaire je dirait que « c’est tellement kiffant que ça arrache la chatte », mais comme je suis une Elfette distinguée, je dirais juste que l’émoi provoqué par cette victoire me laisse sans voix.

ORUCHIMARU : Anthem ma couille, je vais profiter qu’on ne soit plus obligé de regarder le débat pour aller couler un bronze. Alors ne vous mettez pas à me chercher partout.

Oru s’éloigna en direction des toilettes du premier étage.

ANTHEM (pensant à haute voix) : Il ressemble de plus en plus à son frère…

Oru entra dans la pièce, et en refermant la porte il remarqua horrifié que dans les toilettes se trouvaient déjà Zahyruss et Falgors, pantalons baissés, dans une position très compromettante.

ORUCHIMARU : Oh mes yeux !!!!!!!!!!!!! Mon dieu je suis aveugle !

Il parti en courant, les mains sur les yeux, et heurta la rambarde de l’escalier. Il passa par-dessus à cause de son élan et s’écrasa un étage plus bas. Tous accoururent alors pour voir ce qui se passait.

ANTHEM : Oru ça va ? Tu n’as rien ?

ORUCHIMARU (gémissant) : Non… Aïïïïe ! Quelque chose a amorti ma chute…

Il roula sur le côté pour se dégager, et ils virent avec effroi que gisait au sol le corps inanimé de Bouty.

SKAAL (choqué) : Oh mon Dieu il a tué Bouty !

ANTHEM (traumatisée) : Espèce d’enfoiré !

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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 17

Par un bel après-midi radieux, Bouty cueillait des fleurs à Azshara pour monter sa compétence herboriste. Elle chantonnait de sa voix fluette tout en tournicotant avec des petits oiseaux mignons perchés sur sa coiffure ou sur le bout de ses doigts et qui l’accompagnaient de leur chant mélodieux. Elle était heureuse au milieu de ses amis les fleurs et les petits animaux.

BOUTY (souriante) : Que je suis heureuse au milieux de mes amis les fleurs et les petits animaux.

Dit elle tandis que de mignons lapereaux venaient se frotter contre elle pour la câliner avec leur petite fourrure touffue.

BOUTY (émerveillée) : Oh de mignons lapereaux qui viennent se frotter contre moi pour me câliner avec leur petite fourrure touffue !

S’exclama-t-elle aux anges.
Elle continua son chemin en chantant avec les animaux et en cueillant des fleurs qu’elle se tressait en couronne. Soudain grondant au loin un bruit se rapprochait de plus en plus, et d’un coup une Mercedes noire des années trente arriva en furie à côté d’elle, et à sa vue, exécuta un dérapage contrôlé, écrasant au passage deux lapins et renversant une maman cerf avec son faon.


BOUTY : Oh mon Dieu ! Ils ont tué Bambi !

La Mercedes s’immobilisa devant elle, et les quatre portes s’ouvrirent pour laisser sortir 4 nains SS, tous vêtus de noir, avec leurs sangles à pistolet autour du corps, dont ils sortirent les armes, leurs brassards rouges pétant frappés de la croix gammée.

OFFICIER NAIN SS : Es ist sie! Schnell fangen Sie diesen Gnom! Es ist ein Befehl!

Les trois autres nains attrapèrent alors Bouty et commencèrent à l’emmener vers la voiture.

BOUTY (hurlant paniquée) : Lâchez moi ! Au secours ! Je ne veux pas ! Non !!!!!

NAIN SS (criant) : Silenz Knomette !

Ils l’assommèrent, et rentrèrent tous dans la voiture et la Mercedes noire repartit en trombe comme elle était venue.

Quelques heures plus tard au QG de campagne d’Otiwana dans le triplex d’Anthem à Darnassus, tandis qu’elle suivait anxieuse l’arrivée des sondages de la journée, la tension montait un peu plus avec l’approche de l’élection du lendemain :

SYLIRIA : Otiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

OTIWANA : Quoi Syliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?

SYLIRIA : Je veux aller BG Otiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

OTIWANA : Non tu restes enchainée à ta chaise Syliiiiiiiiiii et tu arrêtes de broncher.

SYLIRIA : Mais euh ! Je veux BG !

OTIWANA (soupirant) : Oru s’il te plait…

SYLIRIA (geignant) : Oh non pas encore !

Elle n’eut même pas le temps de dire une phrase de plus qu’Oruchimaru la surina.

OTIWANA : Et voila on est au calme le temps du stun, si elle l’ouvre encore tu la stun-lockes Oru s’il te plait.
Alors où en étions nous ?

ANTHEM : Le sondage Ipsos-Gnome TV-Gnomes Magazine te crédite de 54% des voix au premier tour. C’est une progression de 3 points par rapport à ce matin avant ta déclaration de midi sur la légalisation du Canada.

OTIWANA : Ça roxx ! J’étais sûre que les gens voudraient que l’on légalise le Canada.

SAMANTHA : Ah on sonne je vais ouvrir.

Elle parti dans le vestibule et les laissa.

SYLIRIA (minaudant) : Je veux BG ! Lais…….

Elle fut stunée avant d’avoir pu finir.

OTIWANA : Merci Oru…
A mon avis il faudrait axer la fin de journée sur le…

SAMANTHA (poussant une caisse devant Oti) : Oti on vient de livrer ça pour toi.

OTIWANA : Une caisse ? Sûrement le cadeau d’un admirateur… Skaal tu peux l’ouvrir s’il te plait ?

SKAAL : Tu sais très bien que depuis l’accident de Molten Core j’ai du mal à me servir de mon bras droit… Ouhhh j’ai mal !

OTIWANA (intriguée) : Ce n’étais pas le bras gauche hier ?

SKAAL (se levant) : Je vais chercher le pied de biche, j’en ai pour 5 secondes.

Une minutes plus tard, Skaal réussissait à forcer l’ouverture du couvercle et laissa le soin à Oti , qui était montée sur un bottin, de le retirer.

OTIWANA (poussant le couvercle) : C’est peut-être une sculpture de moi en chocolat… Miam ! J’en salive d’avance, c….. AHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!

Oti s’effondra à terre. Dans la caisse gisait le corps inanimé de Bouty, le visage tout bleu.

ANTHEM (outrée) : Oh mon Dieu ils ont tué Bouty !

SAMANTHA (choquée) : Quelle bande d’enfoirés !

ANTHEM (pointant du doigt) : Elle a une lettre dans les mains regardez.

Samantha lui donna une tape sur la main.

SAMANTHA : On ne montre pas du doigt, c’est malpoli !

Samantha arracha l’enveloppe des mains du cadavre de la gnomette, l’ouvrit et lu la lettre :

SAMANTHA : Oula c’est écrit en caractères gothiques… Alors ça dit : « Œil pour œil dent pour dent ! Voici ce qui arrive quand on porte un col roulé qui a rétrécit au lavage… l’air vient à manquer ».

ANTHEM : C’est tout ?

SAMANTHA : Bah oui… Tu veux que j’invente la suite ?

ANTHEM (soupirant) : C’est pas le moment je crois Sam.

SAMANTHA : Ah il y a un post-scriptum : « Anthem naab ! C’est Samantha qui a les plus gros seins »

ANTHEM : Sam !

SAMANTHA : Bon j’ai pas pu m’en empêcher désolée…

OTIWANA (sous le choc) : Mais c’est horrible ! Mon Dieu !

SAMANTHA : Mais non ils ne sont pas si petits que ça non plus les seins d’Anthem.

OTIWANA : Sam !

SAMANTHA : Okay, je vais rester à côté d’Oru en ne rien dire. Je vais juste pousser quelques bourdonnements sexuellement excitants.

Elle parti au fond de la pièce rejoindre Oru qui surinait Syliria à la chaîne.

ANTHEM : Qui a pu faire ça Oti ?

OTIWANA : Mais c’est un coup des nains, pour se venger d’hier soir. Nous avons tué un des leurs et ils nous rendent la pareille… Pauvre Bouty… C’était son col roulé préféré en plus.

ANTHEM : Mais elle meurt pas à chaque scène ?

OTIWANA : Chuuuut si tu dis ça, ça fera moins dramatique et on pourra pas faire de flashback triste des épisodes de sa vie avec de la musique qui fait pleurer.

ANTHEM : Ah si y’a de la musique qui fait pleurer, je m’en vais moi.

OTIWANA : Bon oublions le flashback alors. De toute façon il faut se préparer pour An Quiraj ce soir.

ANTHEM : Tu veux vraiment y aller après ça ? C’est un meurtre signé Slay, je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à vouloir continuer à jouer en guilde.

OTIWANA : Ce sera la dernière fois vu la situation. L’occasion pour chacun de nous de voir qui sera à se côtés au sein de la guilde.

ANTHEM (des cœurs dans les yeux) : Je suis sûre que mon murloc chéri sera de notre côté.

OTIWANA : Ah… C’est toi qui sent le poisson alors ?

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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 18 :

Devant les portes d’An’Quiraj, un nain vêtu d’un bonnet vert contemplait l’œil assuré l’arrivée des dizaines de joueurs qui entraient dans l’instance sous le soleil de plomb qui écrasait tout le monde en cette fin de journée. Debout sur une immense pierre, vestige d’un autre âge, le vent du désert faisait danser sa barbe au gré du zéphyr des sables. Plissant les yeux il regardait un groupe d’Elfes et de Gnomes pénétrer dans les ruines de la cité antique, et portant à son nez une longue mèche de cheveux verts, qu’il renifla avec mélancolie il soupira de lassitude.

SLAYEUR (soupirant) : Mon Dieu, qu’allons-nous faire…

CIRCÉE (arrivant derrière lui) : Il le faut Slayeur. Les choses sont trop avancées pour arrêter là. Nous devons anéantir la menace gnomique et ce qu’elle représente face à l’Ordre Nouveau que nous préparons.

SLAYEUR : Ne doutes-tu jamais humaine ?

CIRCÉE : Le doute n’est pas une option, nous devons êtres pétris de nos certitudes. Et les tiennes semblent bien ébranlées face à la faiblesse du cœur.

SLAYEUR : Tu te trompes, j’ai succombé à un de leurs maléfices… Je suis un nain marié, et vertueux.

CIRCÉE : En ce cas. Ce soir elle devra mourir avec ces congénères si nous le pouvons…

Dit-elle en posant sa main sur l’épaule du nain.

SLAYEUR : Le sort en est jeté ! Notre vengeance est en marche.

Il sonna alors longuement dans un cor, et pénétra dans la cité Quiraj ravagée avec sa garde rapprochée.

À l’intérieur, il trouva Mentha en grande discussion avec C’Nedra. Agenouillé devant une grosse boule noire qu’il contemplait sous toute ses coutures, il décrivait avec passion ce qu’il voyait.


MENTHA (concentré) : Et là, ces strates de matière indiquent clairement la nature fécale de la chose que nous voyons, ce qui vient confirmer ce que la texture et le goût nous ont déjà appris. C’est indubitablement un étron de colosse quiraj.

CIRCÉE (passant devant lui) : Relève toi Nain, nous allons commencer le combat.

SLAYEUR : Tu ne healera pas Valérien aujourd’hui. Tu devras soigner uniquement Fyfy.

MENTHA (se relevant) : Mais c’est une démoniste, ils savent gérer leur vie tout seul.

SLAYEUR : Mentha, c’est moi le lead ici, donc : JE décide et TU exécutes. Maintenant occupe toi des buffs, je tiens à tomber Ossirian cette fois-ci.

MENTHA (hélant Slayeur qui s’éloignait) : Et pour les autres heals ?

SLAYEUR (ne se retournant même pas) : Ils seront sur les Gnomes.

Un peu plus loin Otiwana regardait suspicieusement le nain s’éloignait et signifiait à son entourage :

OTIWANA : Restez sur vos gardes, je ne sais pas ce qu’ils préparent mais je n’aime pas ça. Il y a trop de froideur résignée dans la démarche du nain…

VALÉRIEN : Tu veux que Zahyruss te protège en plus de moi ?

OTIWANA : Ce devrait être bon Valérien… Mais dit à Zahy de tenir Slay à l’œil… Ou non, dis lui plutôt que Slay à un string, comme ça il pourra pas s’empêcher de le déshabiller du regard pour voir si c’est vrai et il ne le lâchera pas comme ça.

Une fois les guerriers anubisaths tués, ils arrivèrent devant Ossirian et mirent la stratégie au point.

SLAYEUR : Tous à vos postes. Valérien tu tank Ossirian, et les autres vous vous occupez des cristaux.

VALÉRIEN : Et qui me heal ?

Il ne peut même pas finir sa phrase que Circée avait enclenché le premier cristal et engagé le combat. Avant que Val ait pu prendre l’aggro, elle et C’Nedra vidèrent leurs barres de mana sur l’Indompté à coup de boule de feu et de glace. Ce dernier fonça alors sur elle et régla leur sort en trois coups de pieds.

OTIWANA (énervée) : Mais elles nous font quoi les Andrew Sisters à prendre l’aggro du boss comme ça ?! Anthem, Sam, restez sur Val, ça sent le piège.

Le combat se déroula tant bien que mal pendant plusieurs minutes, Valérien tentant du mieux qu’il put d’amener le gigantesque colosse sur les cristaux que Gnomes et Elfes essayaient de détruire en vain tant les nains du raid les signalaient avec lenteur. Peu à peu le raid se dépeuplait, les wipes succédant aux wipes, et bientôt ne resta plus que Slayeur face à ses ennemis de toujours et leurs amis elfes. Le panlantir de poche du nain se mit alors à clignoter, et le chef SS se dirigea alors à reculons vers Ossirian en s’adressant aux Gnomes.

SLAYEUR (ricanant) : C’est ici que nos routes se croisent race puante !

Il lança une intervention divine sur Valérien qui ne put s’en défaire, et jeta un sort de frénésie sur le géant grâce à un parchemin que Circée lui avait préparé. Ossirian fonça alors sur Slayeur et l’écrasa en un coup.

Il réapparut à l’entrée de l’instance comme le reste du raid était encore en combat, et rejoignit ses complices devant la porte. Circée, au milieu d’un pentacle de runes canalisait un sort assistée de C’Nedra tandis que les autres les protégeaient.


IKKY (méfiant) : Qu’est-ce qui se passe Slay ?

SLAYEUR : Tu le sauras bien assez tôt Ikky.

L’invocation commençait à faire effet et les portes d’An’Quiraj se tissaient des raies de mana bleue qui reformaient au fur et à mesure de l’incantation le sceau géant jadis posé par les dragons.

IKKY : Mais tu les enferme !

SLAYEUR : Exactement ! Je vais apprendre à cette vermine ce qu’il en coûte de nous ridiculiser !

IKKY : Tu n’as pas le droit de faire ça !

SLAYEUR : Tu n’étais pas encore dans l’histoire donc tu n’as aucun droit à me juger sur mes délires paranoïdes haineux !

IKKY (pointant son épée en sa direction) : Il t’en coûtera la vie si tu ne les fait pas arrêter de suite !

SLAYEUR : Fyfy ! Bannis le !

La lame d’Ikky allait frôler la gorge du nain lorsque Fyfy réussit à le bannir dans le plan élémentaire.

FYFY : On a le droit de faire ça ? C’est pas du bug exploit ?

SLAYEUR : Ce n’est même pas possible dans le jeu alors on ne va pas se gêner femme.

C’est alors que dans un éclair aveuglant les portes furent alors refermées, emmurant à jamais ceux qui se trouvaient à l’intérieur. Devant eux, se dressait à nouveau la majestueuse dalle de pierre ornées de glyphe qui condamnait l’accès.

SLAYEUR : Excellent Circée ! Maintenant que j’ai déguildé et dégroupé tous ces connards fais nous un portail vers Ironforge, que nous épurions notre capitHeil du reste de ces gnomes puants !

Ce fut chose faite en quelques secondes et quand ceux qui avaient survécus purent ressusciter hors de l’instance ils ne trouvèrent sur place aucune trace des coupable.

OTIWANA (incrédule) : Par ma coiffe T2 ! Mais les portes sont refermées !

ANTHEM (les yeux écarquillés) : Alors c’était cela que les nains préparaient.

OTIWANA : Valérien !!! Ils l’ont enfermé !

ANTHEM : Quoi ?

SAMANTHA : Comment ça ?

OTIWANA : Il lui avait lancé une intervention divine avant de se faire tuer. Il est resté dedans seul face à Ossirian. Il ne peut plus sortir.

ANTHEM : Mais il n’a qu’à se TP.

SAMANTHA : Comment TP sans pouvoir récupérer son corps ? S’il est tué son esprit restera enfermé derrière ces murs infranchissables…

OTIWANA (se lamentant) : Quelle horreur ! Tout est de ma faute…

ANTHEM : Et Bouty ? Où est Bouty ?!

SAMANTHA (horrifiée) : Oh mon Dieu ils ont aussi tué Bouty !

BOUTY (sautant) : Ha non moi je suis là !

Tandis qu’elle sautait pour manifester sa présence, un aigle l’attrapa dans ses serres et s’envola très haut dans le ciel. Il plongea alors en piqué en direction des murailles pour y lâcher la Gnome qui s’écrasa violement contre les murs de pierre.

ANTHEM (levant le poing en l’air) : Espèce d’enfoiré !

SAMANTHA : Oti ?

OTIWANA : Quoi Sam ?

SAMANTHA : J’ai la berlue ou Ikky est ban juste derrière moi ?

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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 19 :

La pression montait à l’intérieur d’Ironforge. Juste après le succès de la fermeture des portes d’An’Quiraj par Slayeur, le führer Naintional-Socialiste, ses patrouille de SS quadrillaient la ville au pas de l’oie en mettant tous les gnomes aux arrêts et en renvoyant Elfes et Humains chez eux par le premier tramway. Avec sa garde personnelle composée de ses fidèles miliciens vêtus de noir, ainsi que de Circée la sorcière, C’Nedra la prêtresse des ténèbres ; Héra l’avatar de Dieu sur Azeroth ; Aledyn, le traqueur sans pitié ; Mentha le prêtre Noir, dit Toto la bielle ; et Poubhell le palanain etronpadawan, il avait pris le pouvoir au Roi Magi Bronzebeard en opérant un coup d’état armé, pour instaurer son Nouvel Ordre racial, tandis que Darshanesh, dans l’ombre, oeuvrait à rallier auprès d’eux les derniers membres de la guilde.
Le lendemain dans le quartier général des Gnomes à présent établi dans le triplex d’Anthem à Darnassus, lors d’une allocution télévisée, Otiwana faisait le point sur les évènements récents lors de son meeting de victoire électoral, après avoir remporté 82% des suffrages gnomiques :


OTIWANA : Mes chers amis, l’heure est grave. En ce jour historique vous m’avez élue votre chef en ces heures sombres de notre histoire. Toutes les menaces et les complots des Nains barbares n’y auront rien changé, et c’est par votre confiance à ma personne que vous avez signifié votre choix de mettre un terme à ces intrigues nauséabondes pour les Gnomes et l’Alliance. Sachez, vous mes frères et sœurs, que jamais je ne vous abandonnerai et que quoi qu’il m’en coûte je mènerai avec la détermination la plus absolue mon combat contre l…

Devant le poste de télé Samantha n’entendait rien et tentait de monter le son :

SAMANTHA (énervée) : Elle ne marche pas ta télécommande Anthem. Ça fait trois plombes que j’appuie comme une sourdingue dessus et le volume ne monte pas !

ANTHEM (lassée) : Samantha c’est le contraste que tu montes là…

SAMANTHA : Ha c’est pour ça qu’Oti a le teint cireux ?

ANTHEM (enfonçant son visage dans ses mains) : Soit ça, soit à cause du ballot de cocaïne qui te sert de cerveau…

OTIWANA : … à présent, prêts. Je n’ai à vous promettre que du sang et des larmes, mais nous vaincrons l’obscurantisme naintional-socialiste et ses sbires SS à la solde de ce Mussolini de carnaval qu’est ce palanain fasciste. Nous rétablirons sur le trône d’Ironforge son véritable monarque et à nouveau nous travaillerons de concert avec les autres races de l’Alliance pour lutter contre le Fléau, la Légion, et s’il le faut la Horde. En Vérité, nous dev..

SAMANTHA : Et comment elle compte faire tout ça la bougresse ?

ANTHEM : En levant une armée pardi !

SAMANTHA : Mais, lol ! Qui sera assez con pour aller se battre ?

ANTHEM : Nous tous ! Les NRV ! N’oublie pas notre devise Samantha !

SAMANTHA : « Si vis lotem para raidum » ? Si tu veux du loot prépare un raid.

ANTHEM : Non pas celle là l’autre.

SAMANTHA : « Si ça bouge encore… tape plus fort ! » ?

ANTHEM : Non pas les devises PvE et PvP ! LA devise de la guilde ! « Ad Nocendum Potentes Sumus » : À nuire, nous sommes puissants !

SAMANTHA (bombant la poitrine) : Ça c’est bien vrai !

ANTHEM : Voilà, et si les Nains nous cherchent des noises, ils trouveront plus têtus qu’eux encore !

SAMANTHA : Mais je veux pas aller me battre moi, je suis spé heal, ça va me servir à quoi de soigner les gens si je peux même pas plonger le tête d’un Nain dans un anus de Tauren ?

ANTHEM : Samantha ?

SAMANTHA : Oui ?

ANTHEM (à bout) : Ta gueule !

OTIWANA : … solennellement aujourd’hui. Ensemble relevons notre Race ! Ensemble mettons fin à la Tyrannie des Nains ! Ensemble reprenons Gnomeragan ! L’avenir est à nous mes amis ! A nous de le saisir !

Otiwana finit son discours par cette envolée grandiloquente et, dix minutes plus tard, parti rejoindre ses amis hors du studio d’enregistrement improvisé dans une des 18 chambres d’amis d’Anthem, dans le salon. Elle y trouva Skaal, Anthem, Samantha, Sylirie, Oruchimaru, Täyuyä, Steel, Bouty, et Ikky. Pendant qu’Ikky faisait cuire de la viande au dessus d’un des fauteuils en cuir d’Anthem qui commençait à le menacer de sa baguette, Steel faisait les poches à Bouty et Oruchimaru tentait du mieux qu’il pouvait d’éviter Samantha qui le suivait peu discrètement dans les 40 m² de la pièce. A l’arrivée d’Oti, il se retournèrent tous vers elle et l’applaudirent longuement.

SYLIRIA : Tu as été magnifique Oti ! Toutes mes félicitations encore. Maintenant allons BG pour fêter ça !

TÄYUYÄ : Tu n’as que ce mot à la bouche, quand on ne sais pas PvP on reste crafter des bandages naaaab.

OTIWANA (fatiguée) : S’il vous plait…
Tout d’abord merci pour vos félicitations. Ensuite, je ne voudrais pas que ce bonheur nous fasse oublier le danger qui rode et le fait que nous aillions perdu Valérien au combat hier.

IKKY (pestant) : S’il avait tanké les bons adds ça ne serait pas arrivé…

OTIWANA (énervée) : Ikky !

IKKY : Bon j’ai rien dit… Pour ce que j’en pense de toute façon. De toute manière avec ou sans Val on doit quand même aller botter son petit cul de nain à Slayeur.

ANTHEM : Ikky à raison, qu’allons nous faire maintenant ?

SKAAL (sortant un schéma de sa manche) : On pourrait construire une espèce de tapette à souris géante, avec un gros morceau de fromage et on la mettrait devant IF, pour la déclencher au moment où il sortira ?

OTIWANA (n’y prêtant pas attention) : Pour l’instant j’attends le rapports de nos espions encore sur place. Le mieux que nous puissions faire d’ici là c’est de recueillir les nôtres qui ont pu échapper à la rafle.

En cet instant précisément, Slayeur et les siens se gaussaient du sort qu’ils réservaient aux gnomes infortunés. Assis sur le trône du Roi Magi, au-dessus duquel il avait fait suspendre un énorme drapeau nazi, une choppe de bière à la main, il éclatait de rire :

SLAYEUR (hilare) : Mein Got ! Ces Knomes puants font moins les fiers maintenant !

A ses pieds, un gnome qu’il avait déguisé en bouffon, était enchaîné par le cou. Il tira fort sur la chaîne pour le ramener à lui :

SLAYEUR : Fous la ramenez moins maintenant ! Race inférieure ! Allez pouffon ! Fait moi rire !

Le Knome… pardon.. le Gnome refusa en hochant de la tête avec décision. Et il gratifia Slayeur que d’un crachat de glaire dans la bouche alors qu’il s’apprêtait à parler.

SLAYEUR (recrachant) : Sale sous race ! Tu fera moins le fier pientôt ! Kartes ! Amenez ce chien avec les autres dans les prisons !

Deux énormes nains emmenèrent le gnome au loin tandis que Circée, courroucée, arrivait vers Slayeur :

CIRCÉE : Les choses vont trop loin Nain ! Qu’est-ce qui te prends de vouloir déporter tous les gnomes au Mont Blackrock ? Tu crois que nous n’avons que cela à faire ! Nous devons bâtir un Ordre Nouveau pas faire faire du tourisme à ces demi-portions !

SLAYEUR (d’un revers de la main): Tu es trop itéHeiliste Cirzée. Une fois l’épurazion des knomes komplète nous zeront les maîtres d’Azeroth.

CIRCÉE (ironique) : Et tu vas faire quoi ? Les balancer au feu ? C’est ridicule ! Nous avons besoin d’une main d’œuvre à réduire en esclavage pour réaliser au plus vite nos projets de conquête ! Pas d’une idéologie fumeuse qui ne tiens pas compte des contraintes du réel !

SLAYEUR (ulcéré) : Itéolochie fumeuse ?! L’itéolochie fumeuse elle t’ortonne de sortir immétiatement d’ici toi et tout le monte ! Immédiatement ! Foutez moi le kamp bande de rebus knomikes !

Il le fit tous sortir à coup d’horions sacrés et se retrouva seul dans la salle du trône après en avoir refermé les portes. Il parti se rasseoir en grommelant des jurons allemands, puis, pris son palantir de poche pour appeler Xann.

SLAYEUR : Par l’énergie mystique,
Par les forces magiques,
Par le canal-satellite apparaît !

Une image brouillée se fit de plus en plus nette à la surface du globe et laissa finalement apparaître le visage Xann.

XANN (surpris) : Eh bien ! Tu te décides enfin à donner signe de vie !

SLAYEUR : Nous afons eu kelk contretemps mais zela ne posse plus proplèmes.

XANN : Mais qu’est-ce que c’est que cet accent allemand à deux balles que tu nous a dégoté ?! Tu te la pètes histoire de faire genre ou quoi ?

SLAYEUR : Ché parle komm ché feu ImbécHeil ! Et si tu veux poufoir ressortir un chour de ton serfeur pourri ne kommence pas à m’énerfer !

XANN : Tu commences à prendre de l’assurance… Le pouvoir te monte à la tête Slay. Tu as même troqué ton bonnet vert pour un [Bicorne d’amiral]… Fais attention, le pouvoir peut tout aussi bien te perdre.

SLAYEUR : Pour l’instant j’ai un pouvoir phénoménHeil entre mes mains et il va me permettre de réaliser la dernière phase de notre plan.

XANN : Tu as capturé les Gnomes ?

SLAYEUR : Pas tous, mais suffisamment pour réaliser le rituel.

XANN : Pas tous ?! C'est-à-dire ?

SLAYEUR : Qu’il en manque quelques-uns. Mais soit je les ait enfermés à An’Quiraj, soit nous sommes en train de les traquer.

XANN : Et Bouty ? L’avez-vous capturée ?

SLAYEUR (détournant pudiquement la tête) : Nein…

XANN : Comment ça « nein » ?! Sans elle on ne peut rien faire ! Elle seule peut réaliser le rituel d’invocation du portail !!! Je rentre comment moi espèce de Kevin ?!?!

SLAYEUR (hésitant) : Ché ne zé pas… Nous allons troufer une zoluzion.

XANN : Et comment que tu vas en trouver une ! Tu vas m’envoyer fissa un commando pour la capturer et me la ramener à temps pour la prochaine pleine Lune.

SLAYEUR : Mais si ché ne peux pas ?

XANN : Ça il fallait y réfléchir avant de lui donner le [Grimoire de Téléportation Interserveur] (Rang 1) qui ne tombes qu’à 0,00000000000000000000000000001% sur Ragnaros !!! Alors maintenant bouge toi les miches et fais moi sortir de ce serveur pourri !

Xann coupa court à la conversation, et le palantir s’éteignit. Slayeur, la tête braquée contre le sol, versa une larme.

SLAYEUR : Partonne moi, ma chérie…

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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 17:00    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 20 :

À Quel’Thalas, la majestueuse capitale des Elfes de Sang, le mystérieux inconnu qui s’était emparé de la puissance du puits d’éternité, avait pris le pouvoir sous le nom de Seigneur Gniev. Dès le début de sa prise de contrôle il avait envoyé des patrouilles d’espions dans tout Azeroth et Kalimdor, qui lui envoyaient des rapports quotidiens. Dans le grand Palais de la dynastie des Sunstrider, assis sur leur trôné déchu, il faisait la lecture de l’un d’eux. Quand il eut finit, il appela le capitaine de la garde :

CAPITAINE : Qu’y a-t-il Monseigneur ?

SEIGNEUR GNIEV : Capitaine, toutes les troupes devront être prêtes pour partir demain en direction du Mont Blackrock, le jour que vous attendiez tous est arrivé, je vais enfin vous livrer une source de mana inépuisable.

CAPITAINE : C’est là une grande nouvelle. Je cours à l’instant ordonner aux hérauts de la faire propager dans la ville.

SEIGNEUR GNIEV : Attendez un instant capitaine !

CAPITAINE : Oui ?

SEIGNEUR GNIEV : Je veux que vous fassiez mander 3 gardes d’élite, j’ai une mission spéciale à leur confier. Je veux des experts en camouflage et en discrétion.

CAPITAINE : Il en sera fait selon vos désirs Seigneur Gniev.

Il le salua et parti donner ses directives. Le reste de la journée durant, Quel’Thas ne brûla plus que de cette indicible nouvelle : Les Elfes de Sang allaient enfin pour être rassasiés de mana grâce au Seigneur Gniev.

Mais dans Darnassus, chez leurs cousins les Elfes de la Nuit, ce sont de toutes autres annonces qui étaient faites ce soir là. Dans le quartier général des Gnomes, la Présidente Otiwana tenait une réunion de crise face au développement récent des derniers évènements :

OTIWANA (gravement) : Mes amis l’heure est grave. Les rapports de nos espions et des derniers rescapés de la sauvagerie des nains concordent sur le fait que ces brutes s’apprêtent à amener demain tous les Gnomes qu’ils ont capturés au Mont Blackrock. Des escouades entières des leurs préparent déjà le terrain pour cette longue marche, et ils affluent de tout le monde connu vers Ironforge pour apporter leur soutien à leur führer, le Maréchal Slayeur.

ORUCHIMARU (étonné) : Il est Maréchal maintenant celui-la ?

OTIWANA : Sa mégalomanie n’a plus de limites… Aussi devons nous la stopper au plus vite.

SAMANTHA : Mais que proposes-tu pour empêcher l’armée des Nains de mener leurs plans à termes ?

OTIWANA : Nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de la subtilité au vu du temps qui nous est imparti. Nous agirons en deux temps : dès la fin de cette réunion, des volontaires iront saboter les préparatifs des Nainzis afin de les affaiblir. De cette manière demain nous auront un peu préparé le terrain pour un assaut d’envergure.

SYLIRIA : Comment ça un « assaut d’envergure » ?

OTIWANA : Tous les Gnomes ralliés à nous ainsi que nos camarades des autres races devront nous rejoindre pour empêcher cette folie. Je lancerai un appel dès ce soir pour qu’ils nous rejoignent dans Darnassus d’ici demain matin, où nous partirons pour marcher contre les Nains. C’est malheureu…

SAMANTHA (tendant l’oreille) : Chut ! Oti j’ai entendu un cri !

OTIWANA : Tu es sûre Sam ?

SAMANTHA : Compare la taille de tes oreilles et celle des miennes et redemande moi ça…

ORUCHIMARU : Il venait d’où ton cri ? Je vais aller voir ce que c’est.

SAMANTHA : De dehors au pied de l’arbre.

ORUCHIMARU : Et tu arrives à repérer ça d’ici ? Chapeau fillette.

Otiwana bondit derechef en direction des escaliers.

OTIWANA : Oh non ! Magnez vous vite ! Suivez-moi !

Les autres l’imitèrent.

SAMANTHA (courant) : Mais qu’est-ce qu’il y a ?

OTIWANA (courant) : Au pied de l’arbre, c’est là que Bouty était partie avec Steel pour discuter !

En arrivant en bas, ils purent à peine distinguer plusieurs silhouettes qui disparaissaient dans la pénombre des feuillages. Ils se lancèrent immédiatement à leur poursuite. Ils les suivirent jusqu’à une petite clairière isolée un peu plus loin dans Teldrassil, où ils virent Circée en train d’invoquer un portail vers Ironforge.

OTIWANA (menaçant du doigt) : Arrête ça tout de suite sorcière !

CIRCÉE : Rentrez là-dedans avec eux ! Je m’occupe des gnomes !

Les sorts lancés par Otiwana butèrent sur un bouclier de prêtre qui avait été posé sur Circée. Quatre nains qui portaient Bouty et Steel ligotés, s’engouffrèrent alors dans le portail magique.

CIRCÉE (ironique) : Vanité, vanité ! Tout n’est que Vanité Gnomette !

OTIWANA : On va voir si tu résiste aux attaques physiques succube !

Elle commença à charger avec Zahyruss et Oruchimaru. A mi hauteur, une impressionnante volée de flèche venue du ciel s’abattit devant eux de manière à former une barrière infranchissable.

CIRCÉE (réprimant un rire) : Vous êtes bloqués ?! Quel dommage. Cette diversion tombe à pic, mais je vous tire ma révérence. Nous nous retrouverons bientôt, et là, j’aurai le loisir de m’occuper mieux de vous.

Ce furent ses derniers mots avent que sa tête ne disparaisse elle aussi à l’intérieur du portail, qui se referma aussitôt. Déboussolés, les Gnomes, en levant les yeux au ciel aperçurent des Elfes de Sang s’éclipser.

SKAAL (choqué) : Des Elfes de Sang, mais qu’est-ce qu’ils font là ?!

SYLIRIA (préparant un sort) : Si c’est pour du PvP qu’ils sont venus, ça va chauffer !!! C’est paaarti !!!

Tandis qu’elle invoquait sa boule de feu, Syliria fut d’un seul coup incapable de prononcer le moindre mot, tout comme autant et les autres mages ou prêtres. Au bout de quelques secondes tout en constatant que les mystérieux elfes s’étaient esquivés ils retrouvèrent enfin la parole :

SYLIRIA (hystérique) : Rahhhhhhhhh ! Silence de zone ! Ils ont pas le droit, c’est trop cheaté !!!! Grrrr !

OTIWANA (découragée) : Mais c’est de pire en pire, voila que les elfes de Sang aident les Nains maintenant.

SKAAL : Ne te laisse pas abattre. Trop de gens comptent sur nous. Si c’est un obstacle de plus, nous le franchirons.

Ils rentrèrent tous au Triplex d’Anthem qui elle aussi avait tout aussi énigmatiquement disparue. Et pour cause ! Loin de là, à Stormwind, dans une auberge glauque du quartier des voleurs, elle avait un entretien avec Darshanesh :

DARSHANESH (intrigué) : Pourquoi m’avoir fait venir ici ma chérie ?

ANTHEM (lascivement) : Pour te voir toi, bien entendu mon amour.

Elle détacha ses cheveux et enlaça Darshanesh avant de l’embrasser longuement. Il lui présenta alors une chaise où il la fit s’asseoir.

DARSHANESH (solennel) : Cela tombe bien. Je devais moi aussi te parler.

ANTHEM : En ce cas à toi l’honneur.

DARSHANESH : Anthem, ma chérie, tu dois nous rejoindre dans notre croisade contre le Gnomes.

ANTHEM : Et pourquoi ferais-je ça ?

DARSHANESH : Au nom de nous. Pour l’amour de moi. Je t’en prie, tiens toi à nos côtés, je te ferai avoir un siège au conseil secret de la NRV, tu seras de tous les autres complots.

Elle se leva et ricana d’attendrissement. Elle faisait les cent pas dans la pièce en regardant tout autour d’elle sans même prendre la peine de poser les yeux sur son compagnon.

ANTHEM (condescendante) : Mon pauvre Darsh… Tu crois vraiment que votre conseil était secret pour moi ? Tu crois que… tous vos « complots » ne m’étaient pas connus ? Tu te trompes !

DARSHANESH (interdit) : Quoi ?! Mais comment… ?

ANTHEM : Vous êtes pathétiques, vous les hommes. Si je ne suis sorti avec toi ce n’est que parce que je connaissait déjà l’existence de tous votre conseil. Le conseil qui allait m’ouvrir la porte à toutes vos stratégie, et donc la route du pouvoir, grâce à toi et à la vision télépathique dont j’ai usé pour vous espionner. Votre cabbale anti-gnomique est vouée à l’échec. Mais vous êtes une menace pour ma prise de pouvoir globale, c’est pour ça que j’ai choisit de faire gagner l’autre camp. Oti en sera la chef… Enfin ! J’en serai la chef, Oti ne sera que ma figurine de paille que je manipulerai aisément, pour l’obliger à faire accomplir mes quatre volontés.

Darshanesh commençait à sueur à grosses gouttes ; il tomba à genoux, en regardant fiévreusement l’elfette qu’il aimait.

DARSHANESH (suffocant) : Je... ne me sens pas bien...

ANTHEM (faussement désolée) : Oh c’est un peu normal mon chéri…

Elle sorti un tube de rouge à lèvres de sa poche qu’elle lui exhiba.

ANTHEM : Voici « Poison à lèvre » de chez Estelle Odeur. Et je crois que… oups ! Il est en train de te tuer mon mignon.

Darshanesh gisait au sol, en tendant vainement son bras tremblant en direction de son assassin comme pour conjurer le sort.

DARSHANESH (faiblement) : Je… ne…

ANTHEM : …peux plus vivre. Tu es inutile maintenant. La guilde a besoin d’un leader qui a mon charisme et mon génie, pas d’un poisson avarié.

Le paladin rendit son dernier souffle, et après s’en être assuré, Anthem ria à gorge déployée tant sa malice et sa perfidie la comblaient. Tous les acteurs étaient en place. La dernière bataille pouvait commencer.

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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 17:02    Sujet du message: Répondre en citant

Scène 21 :

Sur les chemins pierreux menant au Mont Blackrock, des panaches de poussière s’élevaient sur plusieurs centaines de mètres. Des légions des Nains en tenue de combat, escortaient martialement des colonnes de prisonnier gnomes enchaînés pour les mener au triste sort qu’ils leur réservaient. De temps en temps l’haleine avinée de l’un d’eux éructait des ordres, ou menaçait d’un coup de fouet qu’il avait pourtant déjà donné. Cette sombre masse de barbarie et d’alcool avançait cependant avec détermination vers son but ultime, vers l’accomplissement de son délire paranoïde haineux auquel s’étaient joints quelques humains. Ces brutes, dans leur funeste cortège, vomissaient des chansons propres à leur donner encore plus de cœur au ventre, et à les raffermir dans leur certitude immonde :

http://www.youtube.com/watch?v=wDWF8hznHZs

NAINS (en chœur) :
When der Fueher says « We ist de master race »
(Quand le Führer dit « nous sommes la race des seigneurs »)
We HEIL, HEIL, right in der Fueher's face
(Nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure du Führer)
Not to love der Fueher ist a great disgrace
(Ne pas aimer le Führer est une grande disgrâce)
So we HEIL, HEIL right in der Fuehrer's face
(Donc nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure du Führer)

When Frau Circée says we own dies world und space
(Quand Frau Circée dit, nous possédons le monde et l’espace)
We HEIL, HEIL right in Frau Circée's face
(Nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure de Frau Circée)
When Frau Héra says they'll never bomb dis place
(Quand Frau Héra dit qu’ils ne bombarderont jamais cet endroit)
We HEIL, HEIL right in Frau Héra’s face
(Nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure de Frau Héra)

Ist we not der super men?
(Ne sommes nous pas des surhommes ?)
Aryan pure super men?
(Des purs surhommes Aryens)
Ja, we ist der super men!
(Oui nous sommes des surhommes)
[voix aigue] Super duper super men!
(Super dupes superhommes)

Ist dies Nazi Land so good?
(Ce pays nazi n’est-il pas bien ?)
Would you leave it if you could?
(Le quitteriez vous si vous le pouviez ?)
Ja, dies Nazi Land ist good!
(Oui ce pays nazi est bien)
We would leave it if we could!
(Nous le quitterions si nous le pouvions)

We bring the world new order;
(Nous amenons le nouvel ordre du monde)
Heil Slayeur's new world order!
(Heil au nouvel ordre mondial de Slayeur)
Everyone of foreign race
(Tous ceux des races étrangères)
Will love der Fuehrer's face
(Aimeront la figure de notre Führer)
When we bring to the world dis-order!
(Quand nous amènerons le désordre du monde)

When der Fueher says « We ist de master race »
(Quand le Führer dit « nous sommes la race des seigneurs »)
We HEIL, HEIL, right in der Fueher's face
(Nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure du Führer)
Not to love der Slayeur ist a great disgrace
(Ne pas aimer le Führer est une grande disgrâce)
So we HEIL, HEIL right in der Fuehrer's face
(Donc nous crions Heil ! Heil ! Vers la figure du Führer)

La cohorte des Nains continua son chemin vers le Pic de Blackrock, tandis qu’au loin un voleur gnome qui les épiais se fit téléporter par un démoniste afin de faire son rapport à l’armée des Gnomes qui avançait par l’autre versant de la Montagne. Là, une troupe bigarrée de petits êtres aux cheveux multicolores, aux grands yeux, les poches pleines d’inventions farfelues, accompagnée de nombreux elfes et de quelques humains, marchait avec tout autant d’assurance, et était tout aussi bien équipée. Otiwana qui marchait en tête, après avoir reçu le rapport de l’éclaireur, s’adressa à ses troupes :

OTIWANA (criant) : Pressons le pas, les Nains risquent d’arriver plus vite que nous ne le pensions.

Malgré les sabotages effectués la nuit, la progression des Nainzis n’avait pas plus ralenti que ça. Ils devaient juste déblayer l’entrée du Pic, obstruée, comme les gnomes avaient provoqué un éboulement avec des explosifs. À l’intérieur du Pic, Circée, C’Nedra et Héra se tenaient sur l’immense rocher qui était suspendu au-dessus de la lave par les énormes chaînes que tenaient les colosses de nains sculptés dans la roche. Ils en avaient fait araser le sommet en détruisant la tombe qui s’y trouvait, si bien que la surface nue se situant au faîte du Monolithe était à présent beaucoup plus grande, et avait permis d’y dessiner un immense pentacle autour d’un autel, à côté duquel Bouty et Steel étaient enfermés dans des cages. Tout le long des coursives qui faisaient le tour de l’immense bassin de lave, des gardes étaient postés, et parés à faire face à la moindre attaque. Cependant ils ne se doutaient pas qu’au-dessus d’eux le Seigneur Gniev et les Elfes de Sang s’étaient cachés dans le Repaire de l’Aile Noire, qu’ils avaient nettoyé avec une vélocité impressionnante. Arrivant dans la salle du trône de Victor Néfarius, avec toute ses troupes il lui fit face avec défiance :

NÉFARIAN : Qui êtes vous ? Comment osez-vous ainsi envahir le Pic ?

SEIGNEUR GNIEV : Silence Dragon ! Plie toi à mes volontés où il t’en coûtera la vie !

NÉFARIAN : Je vais vous montrer qui est réellement les Seigneur du Mont Blackrock Elfes !

Des dizaines des dragons chromatiques surgirent dans la salle. Tandis que ses soldats s’en occupaient avec une facilité déconcertante, Gniev avançait lentement, mais sûrement vers Néfarian qui se trouvait sur son trône. Ce dernier incrédule voyait ses dragons se faire laminer en peu de temps.

NÉFARIAN : Mais comment ?! C’est impossible !

SEIGNEUR GNIEV : Mes Elfes de sang sont déjà de niveau 70 pauvre fou. Quand je donne un ordre j’entends à ce qu’il soit respecté !

Il lui asséna un coup de dague dans la côte. Victor Néfarius tomba à genoux en hurlant de douleur.

NÉFARIAN : Ahhhhhhhhhhhhhhh !

SEIGNEUR GNIEV : Ceux qui y contreviennent seront châtiés !

NÉFARIAN : Mais que voulez-vous ?

SEIGNEUR GNIEV : Votre tête…

Il finit à peine sa phrase que d’un coup de dague il lui trancha la tête. Ses hommes l’applaudirent avec fracas. Il se tourna face à eux la tête à la main.

SEIGNEUR GNIEV : Je vous avait promis de la Magie ! Voici déjà un début.

Sa main s’illumina, et la tête se transforma en une boule de mana bleu qui parti irradier tous les Elfes qui se trouvaient avec lui. Ils semblèrent alors plus grands, plus forts et emplis d’une énergie débordante qu’ils manifestèrent aussitôt en tapant tous au sol avec leurs armes ou leurs pieds en criant. Cela ne manqua pas de provoquer l’étonnement plus bas :

CIRCÉE (intriguée) : Qu’est-ce que c’est que ce bruit ?

C’NEDRA : Cela semble venir d’en haut.

HÉRA : Sûrement des dragons qui s’agitent un peu. Cela ne vaut même pas la peine d’y faire attention. Reprenons la préparation du rituel.

Ce fracas avait également surpris Bouty et Steel qui en discutèrent en chuchotant :

BOUTY : Tu as entendu ce bruit Steel ?

STEEL : Ouais, c’était bizarre…

BOUTY : Je me demande ce que ça pouvait être… S’ils n’avaient pas posé un verrou magique sur la cage je pourrais m’en évader en me téléportant ou en usant de mes compétences d’évasion…

STEEL : Et… si c’était les autres qui venaient nous secourir ?

BOUTY (doutant) : Je ne pense pas que des Gnomes puissent faire autant de bruit, et je les vois mal lancer un assaut aérien par le sommet du pic…

Et pourtant… il ne faut jurer de rien. Dans le ciel à quelques lieues de la, dans plusieurs aéroplanes gnomiques, Oruchimaru, Samantha, Anthem, Zahyruss et plusieurs gnomes, tous avec des lunettes d’aviateur sur le nez, arrivaient par voie des airs.

ANTHEM (parlant fort) : Regardez en bas, on voit les gnomes et les nains se diriger vers le Pic.

ORUCHIMARU (parlant fort) : Va y’avoir du sport les filles ! Dans combien de temps arrivons nous ?

PILOTE (parlant fort) : Nous serons dans 10 minutes au Mont, le temps d’effectuer les manœuvres d’atterrissage pour nous poser sur la terrasse de Néfarian, d’où nous descendrons la façade jusqu’à un couloir secret dans la roche qui nous mènera pile dans la grande salle du pic, au-dessus d’une des chaînes.

En dessous d’eux à l’intérieur de la Montagne, le Maréchal Slayeur était arrivé auprès de ses acolytes avec sa garde rapprochée, que Fyfy avait téléportés, comme l’entrée du Pic était en train d’être déblayée. En grande armure d’apparat il piaffait de rire.

SLAYEUR : Che les ait eu ! Che les ait tous eu ! Tésormais plus rien ne s’oppose à nort victoire triompHeil !

CIRCÉE (grognant) : Je persiste à dire que cette idée est mauvaise. Les gnomes seront plus utiles en esclave de l’Ordre Nouveau, qu’en victimes sacrificielles.

BOUTY (choquée) : QUOI ?! Mais tu n’as pas le droit monstre !!!

Elle tapa comme une furie sur la porte de sa cage comme si cela eut pu l’ouvrir sur le seul fait de sa colère. Slayeur s’approcha d’elle en ricanant. Bouty voulu lui cracher dessus, mais la barrière magique ne permit pas à sa salive de franchir les grilles de sa prison.

SLAYEUR : Fou m’en foyez nafrée ma chère amie, mais je ne me laisserait pas cracher dessus une troisième fois. Ch’ai pris mes précautions.

BOUTY (menaçante) : Fais nous tout de suite sortir de là où je te jure que ça va barder !

SLAYEUR (moqueur) : Foyez fous cela ? Tes menaces ? Che n’en ai cure. Et le plus marrant dans toute cette histoire c’est que c’est fous qui allez sceller les sorts de vos amis knomes.

BOUTY : Tu divagues nain puant, jamais je ne ferais quoi que ce soit contre ma race !

SLAYEUR : Pourtant si. Si ché fous ait fait capturer, c’est pour accomplir le rituel de sacrifice.

STEEL : Et moi alors ?

SLAYEUR : Komme che ne suis pas idiot, j’ai pris quelques précautions.

Slayeur claqua des doigts, et Aledyn et Fouregueule sortirent Steel qui était ligoté dans sa cage et l’amenèrent vers l’autel.

SLAYEUR : Che me toute pien que fou refuseriez de kontamner votre race, aussi ai-che pris la lipéralité de kapturer un otage en plus.

Les deux nains l’attachèrent à l’autel et le bâillonnèrent.

STEEL : Bouty ! Nooo… Mmmmmmm

SLAYEUR : En somme le teal est clair : ou vous accepetez de faire le rituel, ou je le sacrifie sous vos yeux, et fous aurez sa mort sur la conscience.

BOUTY : Tu n’es qu’un monstre, je te hais ! Si tu t’imagines une seconde que je vais épargner une vie pour en condamner des milliers tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate !

SLAYEUR : Ch’en ait pien conscience. Aussi, allons nous commencer par un lécher interlute. Fyfy, sil vous plait.

Fyfy s’approcha de Steel avec toutes sorte d’instrument de torture pointus et crochus, et des fioles où remuaient de liquides douteux dans lesquels semblaient nager quelques limaces.

SLAYEUR : Che pense ma très chère Pouty que fou connaissez la torture ?

Elle détourna sa tête pudiquement en direction du sol et commença à pleurer à chaudes larmes.

SLAYEUR : Fyfy, s’il fou plaît, montre à notre amie Knome comment réagit un voleur à qui on sectionne lentement le bras avec un couteau rouillé imbibé d’acide.

Fyfy, déchira la manche gauche de Steel et commença à imbiber le couteau dans la substance toxique.

BOUTY (suppliant) : Stop ! Arrêtez ! Je vous en prie.

La lame avait déjà plongée dans le bras de Steel qui commença à hurler en se contorsionnant dans tous les sens.

STEEL (souffrant le martyr) : MMMMMMMMMMMMMMMMMMM !!!!

SLAYEUR : C’est une trachédie absurde que celle-là ma chère Pouty.

Bouty avait éclaté en sanglots. Slayeur fit signe à Fyfy d’inciser plus profondément encore, ce qui fit redoubler les gémissements du voleur. Finalement au bord du malaise, Bouty supplia :

BOUTY (pleurant) : Je t’en prie, arrête, j’accepte… libère le…

SLAYEUR (ironique) : Ha une amitié est saufe ! Krâce à fous ma chère amie.
K’on le lipère !

Les deux nains détachèrent Steel, qu’Héra avait déjà guérit de ses blessures, et le ramenèrent dans sa cage.

STEEL (choqué) : Bouty… tu vas sacrifier tous ces gnomes pour me sauver la vie ? Tu n’as pas le droit !

Elle sanglota et tourna la tête en direction du sol.

BOUTY : Je n’y peux rien… si je t’aime…

STEEL (surpris) : Quoi ?!

SLAYEUR (ulcéré) : QUOI ?!?!

BOUTY (pleurant) : Oui je l’aime ! J’éprouve à son égard un sentiment qu’un cœur plein de rancune comme le tiens ne pourra jamais ressentir sale nain haineux !

STEEL (gêné) : Mais, Bouty, je…

SLAYEUR (ulcéré) : TU riens du tout !!! Sale humain !

Slayeur lança une intervention divine sur Steel, et poussa violemment sa cage hors de la plate-forme, pour qu’elle aille se jeter dans la lave.

BOUTY (criant) : Steeeeeeeeeel ! Noooon !

SLAYEUR (hurlant) : ASSEZ PALABRÉ MAINTENANT !!! Si tu veux sauver ton ami, il va falloir te dépêcher, tu n’as que 10 minutes pour exécuter le rituel avant qu’il ne meure !

Il cassa le verrou magique de la cage de la gnomette, et la fis sortir sans ménagement de la cage en la tirant violemment par le bras

SLAYEUR : Maintenant femme ! Je t’ordonne d’exécuter le rituel que tu sais se trouvant à la dernière page de ton grimoire !

Il l’emmena brusquement en direction de Circée

BOUTY (le regard noir) : Monstre !

Il la gifla violemment.

SLAYEUR : Ne discute pas mes ordres !

Un peu en arrière, à l’entrée du Pic, les Gnomes étaient arrivés à l’entrée de la montagne qui donnait sur les Steppes ardentes. Sur la grande rampe d’accès de pierre, en les voyant approcher, les gardes s’enfuirent pour prévenir les autres de l’arrivée d’une telle masse de combattants. Bien au-dessus d’eux, le Seigneur Gniev, jubilait :

SEIGNEUR GNIEV (ricanant) : Nos invités arrivent ! Capitaine que tout le monde aille à son poste et se tienne prêt pour l’assaut.

A cet instant, les survolant, les aéroplanes gnomiques entamaient leurs circonvolutions au-dessus du sommet afin de pouvoir atterrir correctement, ce que ne manquèrent pas de voir les Nains qui stationnaient de l’autre côté de la Gorge des vents brûlants en attendant le déblaiement de l’entrée.

OTIWANA (agacée) : Mais ils volent trop haut ils vont nous faire repérer…

SKAAL : Euh je crois que les gardes qui se sont enfuis pour donner l’alerte arriveront à prévenir le nain avant eux…

OTIWANA : De toute façon cela n’a plus d’importance ! Préparez vous à lancer l’assaut mes amis ! Aujourd’hui nous nous battrons pour notre race !

A l’intérieur, Circée surveillait Bouty qui exécutait le rituel. Au milieu du cercle d’invocation, elle canalisait les énergies magiques pour finalement obtenir l’apparition d’un portail violet tourbillonnant en lieu et place de l’autel de pierre qui se trouvait au centre du cercle d’invocation.

BOUTY (méprisante) : Vous êtes dégoûtant ! Votre haine des gnomes n’est qu’un prétexte pour ouvrir un portail vers un autre serveur.

CIRCÉE (sourcilleuse) : Comment ça ?

BOUTY : Ce n’est pas un puit sacrificiel que ton Führer me fait invoquer. C’est un portail de téléportation interserveur.

CIRCÉE : Quoi ?!

S’exclama Circée en se retournant aussitôt vers Slayeur qui s’entretenait avec les sentinelles venues le prévenir.

BOUTY : Je ne sais pas ce qu’il veut, mais il sait aussi bien que moi qu’il faut précipiter des victimes sacrificielles dans ce portail pour que leurs âmes puissent ouvrir un passage vers le lieu souhaité.

La sorcière plissait de yeux de colère en regardant Slayeur.

CIRCÉE : Oh le fumier, il me prive d’esclaves pour faire revenir l’autre tâche de Druide !

Bouty commençait à ricaner, mais continua le rituel l’air de rien. Circée au comble de la colère parti s’adresser à Slayeur :

SLAYEUR : Circée, les sentinelles viennent de me dire que les Gnomes sont là en…

CIRCÉE : Boucle là vieux nain puant ! C’est pour faire revenir parmi nous ta tâche d’ex bras-droit que tu montes tout ça ?

SLAYEUR : Quoi ?!

CIRCÉE : Les gnomette m’a dit le sort que tu lui a fait invoquer. Ce n’est pas un puits sacrificiel ! C’est un portail de téléportation interserveur ! Depuis le début tu te sers de moi et du conseil pour faire revenir Xann !

SLAYEUR : Il est trop tard pour reculer à présent femme ! Les gnomes lancent l’assaut contre le Pic, et nous devons nous défendre.

CIRCÉE : Ton inefficacité a encore frappé ! Regarde ou tout cela nous a mené ! Je ne te laisserais pas compromettre mon Ordre Nouveau !

SLAYEUR : Comment ose-tu me menacer ain…

Avant qu’il ne pu finir, Circée lui donna un énorme coup de bâton sur le crâne, et le nain s’évanouit au sol.

CIRCÉE (lui crachant dessus) : Pourriture de nain.
Héra ! Aledyn, Fouregueule, Fyfy, rejoignez les troupes sur les coursives donnant sur les entrées, et débouchez moi l’accès Nord fissa ! Je ne veux pas que nos défenses soient affaiblies.

Elle pris alors Bouty par les cheveux et la retraina dans sa sage.

CIRCÉE : Quant à toi ma jolie, tu va retourner dans ta petite prison jusqu’à ce que j’en aie décidé autrement.

A l’extérieur, Otiwana avait fait lancer l’assaut et une première vague de Gnomes menés par Sylirie et Skaal tentaient de prendre la porte Sud.

SYLIRIE (chargeant) : POUR GNOMERAGAN ET POUR MON GRADE PVP !

Tandis qu’ils pénétraient à l’intérieur une masse de Nains fondit sur eux dans le hall Sud, et le combat fit rage, les barbus armés de haches assénant de lourds coups aux Gnomes agiles qui les esquivaient. Ceux qui parvenaient à passer la première ligne de Nains se heurtaient à une rangée de paladins et de guerriers, boucliers hérissés, qui condamnaient l’accès du couloir. Au bout de quelques minutes d’assaut, la tête de pont de l’armée gnome réussit à passer les défenses naines et se déversa sur les coursives qui entouraient le bassin. Ils y rencontrèrent le gros de la troupe des Nains menés par la garde du Maréchal qui bloquaient l’accès.

Pendant se temps au dessus d’eux, les planeurs gnomiques réussirent à atterrir sur la terrasse du haut du pic. Zahyruss, Samantha, Anthem, Oruchimaru et les Gnomes, en bondirent, se préparant à faire face à d’éventuels gardes.


ANTHEM (méfiante) : La pièce est jonchée de cadavres… je n’aime pas ça du tout.

SAMANTHA : Raison de plus pour ne pas s’attarder ici, tenons-nous en au plan, et rendons nous sur cette corniche en contrebas.

Ils suivirent tous Samantha pour rejoindre le tunnel d’accès secret, à l’exception d’Oruchimaru.

ORUCHIMARU : Devancez moi, je veux savoir ce qui se passe ici.

SAMANTHA (inquiète) : Fais attention Oru, je t’en prie.

ORUCHIMARU (lui faisant un clin d’œil) : T’inquiète belle gosse, je suis trop skillé pour risquer quoi que ce soit.

Il les abandonna et parti explorer l’immense pièce en ruine. Il demeurait incrédule face aux monceau de corps de dragons d’élite qui y gisaient et aux traces de déflagration qui avaient tout carbonisé ou presque. Tendant la tête il vit qu’un elfe de Sang demeurait à converser avec une silhouette encapuchonnée assise sur le trône de l’héritier du Vol Noir.

ORUCHIMARU (étonné) : Qui êtes-vous ? Que faites vous ici ? Pourquoi tous ces dragons son morts ?

SEIGNEUR GNIEV (s’adressant à l’autre elfe) : Va rejoindre les autres dans le Cœur de Magma, laisse nous seul, c’est un ordre !

L’Elfe de Sang s’exécuta et les laissa seuls dans la salle du trône. Le Seigneur Gniev se releva et se plaça en haut des marches du piédestal de pierre.

SEIGNEUR GNIEV : Vous êtes bien imprudent jeune rogue pour oser vous aventurer seul au sommet du Pic de Blackrock et ainsi héler celui qui a défait le Seigneur Néfarian.

ORUCHIMARU : Quand je pose des question je veux des réponses ! Qui êtes vous, que faites vous là, et pourquoi ces dragons sont morts ?

SEIGNEUR GNIEV : Vous ne savez même pas à qui vous avez l’insolence de parler de la sorte ! Certains ont perdu la vie pour moi que ça…

ORUCHIMARU : C’est ça ma poule, maintenant accouche, je vais pas y passer la nuit !

SEIGNEUR GNIEV : Vous êtes toujours aussi insolent Oruchimaru ! Je vous ferait perdre le goût de l’arrogance en vous otant la vie !

Il tendit la paume de sa main en direction du voleur, et aussitôt un cercle de flamme vint l’entourer !

ORUCHIMARU (horrifié) : Sorcellerie ! Qui êtes vous ?! Comment me connaissez vous ?

Gniev descendit lentement les marches et avança vers lui jusqu’à se trouver à moins d’une dizaine de mètre.

SEIGNEUR GNIEV (solennel) : Je suis le chef des Elfes de Sang, le Seigneur Gniev, l’être le plus puissant d’Azeroth ! J’ai passé par la Mort et les limbes du rêve d’Émeraude. J’ai péri par le feu et suis revenu à la vie par la mana. La corruption qui gangrène le Rêve m’a permit de revenir sur terre assouvir ma vengeance !

ORUCHIMARU (pouffant) : Un mort vivant ? Rien que ça ?

SEIGNEUR GNIEV : Non, ne me comparez pas à ces âmes inféodée à l’Esprit du Roi Liche. Vous savez que j’ai trop de caractère pour cela. Lors de notre dernière rencontre vous vous êtes joué de moi… mais aujourd’hui c’est moi qui vais jouer avec vous !

ORUCHIMARU : Mais qui … ?!

Gniev rabattit son capuchon en arrière, et Oruchimaru eu tout le loisir de découvrir le visage brûlé et défiguré de Béné au milieu duquel ses yeux brûlaient d’une aura presque aveuglante de mana. Le voleur du tourner la tête tant la vision était insoutenable.

ORUCHIMARU (au bord du malaise) : Quelle horreur !

SEIGNEUR GNIEV (remettant son capuchon) : Un souvenir laissé par Slayeur lors de notre dernière discussion… Et que je suis sur le point de lui faire regretter amèrement.

Pendant ce temps, quelques mètres plus bas, au sommet du monolithe suspendu dans le vide, Bouty tentait de s’échapper comme Circée avait l’attention détournée par le combat. Slayeur ayant brisé le verrou magique de sa cage elle pu s’en extraire avec discrétion en utilisant sa compétence de maîtresse de l’évasion. Elle fila aussitôt derrière un rocher pour essayer de repérer Steel dans la lave. Durant un long instant elle scruta le bassin de magma en fusion, et trouva finalement, coincée contre un bloc de pierre, la cage en train de se consumer, avec Steel toujours enfermé dans sa bulle magique dedans. Elle réfléchit quelque instant et commença à enlever sa ceinture.

BOUTY (à elle-même) : Bouty ma fille, si sa marche, tu peux aller postuler chez les Millenium…

Elle enroula sa [Corde de Mana Enflammée] autour du rocher qui la cachait, d’une incantation magique en augmenta la longueur de plusieurs mètres, et attacha l’autre extrémité à elle-même.

BOUTY : Et dire que je l’avais gagnée au roll y’a pas une semaine… Allez, lance toi ma grande !

Elle donna un coup de baguette à la corde de manière à ce que celle-ci se déroule progressivement et se jeta du haut du sommet. Progressivement, elle arriva au dessus du bloc rocheux sur lequel la cage était échouée, et telle Tom Cruise dans Mission Impossible, suspendue dans les airs, commença à déverrouiller la cage.

STEEL (surpris) : Bouty ! Mais comment… ?

BOUTY : Ce n’est pas le moment de discuter Steel. Nous parlerons de tout ça avant que tu ne te transformes en Barbamagma.

STEEL : C’est le moment de faire des jeux de mots ?!

Elle cessa de crocheter, et le regarda de façon narquoise :

BOUTY : Oh excuse moi, je vais attendre là-haut jusque demain matin que tu sois plus disposé à entendre les blagues dues à ma nervosité.

STEEL (pestant) : D’accord pffff. Sauvé par Bouty en plus ! La honte !

BOUTY (un cil plus haut que l’autre) : Tu te rappelles ce qui c’est passé la dernière fois que tu as dit ça ?

STEEL : Moi non plus je n’ai pas le droit de faire des blagues quand j’ai les nerfs qui lâchent ?

Elle le regarda avec un léger sourire et finit de crocheter la porte.

BOUTY (ouvrant la cage) : Voilà c’est ouvert, bon maintenant, je vais compter jusqu’à trois. À trois, tu enlèveras l’intervention divine que le nain t’a posée dessus et tu attraperas ma main. Okay ?

STEEL : Ça marche.

BOUTY : Très bien alors un… deux… trois… !

Le voleur eut tout juste le temps d’attraper la main de Bouty lorsque le bouclier de protection disparu, et il s’en fallu de peu qu’il ne tombe au fond du puit de magma.

STEEL : Euh… et maintenant on fait quoi ? Tu comptes remonter comment ?

BOUTY : Tiens c’est un aspect du problème que je n’avais pas envisagé… Laisse moi réfléchir.

STEEL : Réfléchis vite alors, c’est pas que j’aie chaud mais bon…

BOUTY (ironique) : Oh pardon, je réfléchirait mieux avec les deux mains libres.

STEEL : Bon ok, ralala.

BOUTY : Je sais ! Comme tu es un ninja looteur tu sais faire des trucs de ninja, donc tu vas utiliser un grappin de ninja, pour t’accrocher en haut et nous faire remonter.

STEEL : Eh une minute, c’est une rumeur lancée par Samantha ça !

BOUTY : Tu as mieux à proposer ?

STEEL : Ah… ! Mais comment c’est pas vrai en plus ! Pff je dis plus rien !

Son silence ne l’empêcha pas d’exécuter l’idée de Bouty à la lettre et de les faire remonter tous les deux sains et saufs. Un peu plus loin, Otiwana menait toujours l’assaut pour forcer les défenses naines.

OTIWANA : Mais on n’arrive pas à avancer !

SYLIRIA : Les nains sont trop nombreux, une fois ceux de la première ligne tombée, ceux du reste de l’armée qui attende le long du pourtour du bassin les remplacent.

SKAAL : Pourquoi ne pas les prendre à revers et libérant les Gnomes enchaînés, de cette manière ils devront se battre sur deux front, et cela divisera leurs forces.

SYLIRIA : Excellente idée Skaal. Je, prends 10 démonistes avec moi, et je TP un groupe de raid de l’autre côté du Pic.

OTIWANA : Merci Syli.

SYLIRIA : Je t’en prie Oti… Allez maintenant go PvP sauvage !!!

Il parti en arrière à la tête de son groupe de démonistes tandis que les autres continuaient le combat de plus belle. Cela ne manquait pas d’échapper aux lieutenants de Slayeur qui vinrent faire un rapport à Circée. Qui les attendait en bas d’une des chaînes d’accès.

FYFY : Circée, les Gnomes enfoncent nos défenses mais nous tenons le coup.

HÉRA : En revanche, nous avons aperçu plusieurs elfes de Sang devant l’entrée de MC.

CIRCÉE (méfiante) : Cela ne me dit rien qui vaille… Envoyez un patrouille les intercepter, je ne voudrais pas qu’ils nous gênent durant la bataille.

Circée étaient bien au-dessous de la Vérité, et plusieurs mètres au-dessus de leurs têtes la discussion entre Béné et Oruchimaru continuait.

ORUCHIMARU : Tu te fais appeler Gniev, mais tu es toujours la même crapule sous cette capuche.

SEIGNEUR GNIEV : Crapule est un terme péjoratif Oru. Ne l’employez pas à tort et à travers. Vous êtes une crapule, mais moi, je suis le Futur, je suis l’Avenir, le Salut d’Azeroth.

ORUCHIMARU (ricanant) : Le seul avenir d’Azeroth que j’entrevoie avec toi c’est le fantasme mégalomaniaque d’un elfe déchu !

SEIGNEUR GNIEV : Tu n’as pas tort sur ce point. Mais as-tu assemblé les pièces du puzzle ? T’es-tu demandé comment j’allais agir ?

Le rogue ne sut quoi lui répondre.

SEIGNEUR GNIEV : Entrevoyez ma vision géniale ! Doté de pouvoirs surhumains dans le Rêve d’émeraude, je suis revenu à la vie, pour régénérer cette fantastique énergie dans le Puits d’Éternité de Quel’Thalas, chez les Elfes de Sang. Dans cette source immonde de mana dont je déborde à présent.

ORUCHIMARU : Tiens, tu ne déteste plus la mana maintenant ? Toi qui refusait de healer en instance pour ne pas avoir à t’en servir.

SEIGNEUR GNIEV : Si je m’en sers c’est pour mieux l’éliminer. J’ai fait un pacte, avec les Forces ténébreuses qui corrompent le rêve d’Émeraude. Elles me permettent d’assouvir ma vengeance contre vous, et d’éradiquer la mana d’Azeroth, et moi je sème le chaos et la destruction pour préparer leur avènement.

ORUCHIMARU : Et c’est en tuant Néfarian, un des pire semeur de chaos qui soit que tu compte le déverser sur le monde ?

SEIGNEUR GNIEV : Si j’ai tué Néfarian, c’est pour donner ses pouvoirs à mes troupes. À l’heure où je te parle elles se trouvent dans le Cœur de Magma, qu’elles nettoient de fond en comble. Une fois ceci achevé ils se serviront des pouvoirs du Dragon Noir pour invoquer Ragnaros. Mais cette fois différemment. Pas dans sa forme incomplète, comme les Nains l’ont fait apparaître lors de la Guerre des Clans, cette fois ci, dans toute sa puissance. Le portail d’invocation créé, va rentrer en conflit avec une autre source de Magie, celle que les Nains, une fois encore les imbéciles de l’histoire, sont en train d’invoquer.
En sacrifiant les Gnomes dans leur portail d’invocation interserveur, la quantité de magie libérée qui entrera en perturbation avec celle qui fait venir le Seigneur du Feu créera un gigantesque cataclysme. Une sorte d’appel d’air. La dernière fois que cela c’est produit les Nains Darkiron ont fait apparaître cette verrue immonde qu’est le Mont Blackrock, au milieux de plaines fertiles qui ne sont que plus qu’un champ de cendre aujourd’hui. La distorsion crée par ma quantité d’énergie, brisera Azeroth sur ses bases. Comme lors de l’explosion du premier Puits d’éternité qui vit le continent originel se fissurer pour donner naissance à Kalimdor et à Azeroth.

ORUCHIMARU : Mais tu es un fou !

SEIGNEUR GNIEV : Non je suis un visionnaire ! Ce cataclyme provoquera un tell appel d’air énergétique que toute la Mana du monde y sera aspirée. Elle s’effondrera dans le nouveau Maelstrom créé. Sauf que celui-ci, sera bien plus important que l’autre. Celui-ci sera une zone de non vie, de Néant qui peu à peu grignotera ce monde et le rendra plus pur. Et il se reconstruira, sans mana ! Sans hordeux ! Épuré de toute sa lie qui le gangrène !

ORUCHIMARU : Tu vas tuer des millions de gens ! Tu y perdras la vie aussi !

SEIGNEUR GNIEV : Imbécile de rogue, tu me penses stupide à ce point ? Sitôt l’ordre donné à ces imbéciles d’Elfes de Sang, drogués de magie, d’ouvrir le portail dans le Cœur du Magma, je me téléporterai devant la Porte des ténèbres et je rejoindrai l’Outreterre pour la purger elle aussi !

ORUCHIMARU : Si tu crois que je vais te laisser faire tu te trompes…

SEIGNEUR GNIEV : Tu perdras la Vie quoi qu’il advienne !

ORUCHIMARU : Je la perdrai avec honneur alors !

En même temps, plus bas, Otiwana et les siens peinaient à enfoncer les défenses naines. Cependant, au milieu du fracas des armes, un cri d’effroi se propagea dans les rangs des nains :

OFFICIER NAIN (paniqué) : Des renforts en arrière ! Les Gnomes se sont échappés ! Consolidez l’arrière !

OTIWANA : Yessss ! Sylirie a réussit !
ALLEZ LES GNOMES ! Mettons un bon coup dans les défenses de ces nains !

Les Gnomes foncèrent avec une énergie retrouvée dans les rangs des nains qui s’agitaient, et brisèrent leur défense. Ils chargèrent à travers les troupes et le combat s’engagea le long de la coursive.

SKAAL : Oti, je mène les troupes par l’Est et toi par l’Ouest.

OTIWANA : Très bien Skaal. Bonne chance !

L’armée des Gnomes se sépara en deux vagues aux milieux des Nains paniqués, tandis qu’à l’arrière les Gnomes libérés commençaient à faire reculer les Nains vers l’intérieur du Pic et les éparpillaient tout autour de la montagne. Du haut du rocher qui servait d’attache à la base de la chaîne, Circée contemplait l’ampleur du désastre.

CIRCÉE : Non ! Non ! NON ! C’est impossible ! Les Gnomes ne doivent pas se libérer ! Ils doivent être nos esclaves !

FOUREGUEULE (arrivant en courant) : Circée… les Elfes… à MC… ils sont beaucoup trop fort !

CIRCÉE : Quoi ?!

FOUREGUEULE (désespéré) : J’ait laissé tous mes hommes derrière, ils tuaient les plus puissants en un coup.

ALEDYN (excédé) : Tout vas de travers on dirait humaine…

Arrivant alors en plein dans la bataille, par une niche secrète surplombant un des colosses de pierre nains servant d’accroche aux chaînes, Samantha, Anthem, Zahyruss et leurs troupes gnomiques découvraient l’ampleur des combats.

SAMANTHA : Eh bah mazette… On aurait du rester dans la salle remplie d’or qu’on a trouvée.

ANTHEM : À ce propos, je rappelle que j’en revendique 33% des parts.

SAMANTHA : Tu auras ta part, comme Zahy.

ANTHEM (dubitative) : D’ailleurs Zahy, tu peux enlever cette tiare de perle. Ça ne fais pas très… viril.

SAMANTHA : Assez bavassé Anthem ! Les autres nous attendent. Anthem, tu vas avec Zahy et les Gnomes prêter main forte à Otiwana. Moi je pars essayer de trouver Bouty et Steel.

Tandis qu’ils se séparèrent, Slayeur reprenait ses esprits à côté du portail d’invocation. Il se redressa avec difficulté, en titubant un peu, tant le coup de Circée l’avait assommé.

SLAYEUR (souffrant) : Aïïïïe ma tête ! Elle m’a niqué le crâne cette pute !

Revenant à lui, il réalisa le carnage qui l’environnait : les nains en débandade, aux prises avec les gnomes qui se battaient avec panache.

SLAYEUR (les yeux écarquillés) : Mein Got ! Was ist das ?!?! Qu’est-ce qu’ils ont fait ?

BOUTY : Leur travail ! Nous débarrasser de vous !

Le Nain se retourna et vit Bouty et Steel se tenir stoïquement face à lui au milieux du vent brûlant qui parcourait le dessus de la caverne.

SLAYEUR : Toi ! Et… lui ! Je ne sais pas comment vous vous êtes libérés mais je crois que maintenant que tout est ruiné, je vais vous envoyer en Lune de Miel au fond d’une piscine de lave !

BOUTY : Rêve toujours nain puant ! C’est nous qui allons t’y envoyer…

Un peu plus loin, Circée, qui avait envoyé tous les lieutenants du conseil prêter main fortes au troupes, voyait Otiwana approcher suivie par des dizaine de Gnomes. Ces derniers engagèrent le combat avec la garde de la sorcière. Les deux ennemis se toisèrent du regard tandis que leurs troupes se battaient avec acharnement.

OTIWANA (dégainant son épée) : Laisse moi passer succube ! C’est le nain que je veux !

CIRCÉE (sortant son bâton de mage) : Pas si vite, nous avons un compte à régler.

Une voix provenant de derrière elle vint les interrompre :

VOIX : Pas si vite ! NOUS avons un compte à régler Circée !

Elle se retourna et, tout comme Otiwana vit avec stupeur Valérien avancer vers elles.

VALÉRIEN : Je vais t’apprendre à m’enfermer derrière les Portes d’An’Quiraj sorcière ! Si tu veux te battre avec Oti, tu devras d’abord me vaincre si tu en as la force.

Dit-il en menaçant l’humaine de son épée, et brandissant son bouclier face à elle. La mage réfléchit un moment puis acquiesça :

CIRCÉE : Très bien, je t’affronterai Valérien, et laisserai même Otiwana aller rejoindre ce Führer de pacotille qui est responsable du désastre.

VALÉRIEN : Oti ?

OTIWANA : Je suis d’accord.

Les deux femmes firent signes à leurs soldats de ne pas intervenir. Circée descendit du rocher et laissa le passage à Otiwana qui avança sur la chaîne en direction du sommet du monolithe. La mage et le guerrier se dirigèrent tout en se défiant avec leurs armes en direction des couloirs surplombant le bassin de magma et qui menaient à l’orbe qui permettait d’accéder au Repaire de l’Aile Noire. Plus, bas, le long des rampes d’accès, Samantha, à la recherche de Bouty et de Steel se retrouva nez à nez avec Fyfy et Fouregueule.

FYFY : Tiens tien, Foure, vois-tu qui va là ?

FOUREGUEULE : Mais c’est cette chère fake healseuse spé heal.

SAMANTHA : C’est toujours mieux qu’un fake chasseur qui se transforme en chat avec ses griffes de Zul Gurub et un pseudo démo qui joue sans pet…

FYFY : Tu nous défies ma chérie ?

FOUREGUEULE : Tu crois faire le poids face à l’un de nous ?

SAMANTHA : Je vous prends tous les deux en même temps, même une main attachée dans le dos s’il le faut.

FYFY : Oh alors ça je demande à voir !

FOUREGUEULE : Mais garde tes deux mains ! Tu en auras besoin pour nous supplier de te laisser en vie.

SAMANTHA : Vous ferrez moins les malins quand je t’aurai botté ton petit cul de nain et celui de ta pétasse de copine démo.

Dit-elle en les défiant, tout en sortant son bâton [Bénéditcion]. Alors que le combat s’engageait entre eux, Skaal, rencontra Héra et Aledyn à l’opposée de l’immense caverne.

HÉRA : Tiens mais quelle bonne surprise ce cher Skaal.

ALEDYN : Tu cherches quelqu’un à healer l’elfe ?

HÉRA : La seule personne qu’il aura à healer ce sera lui pendant qu’on lui savatera la gueule à coup de colonne vertébrale de gnomes.

SKAAL : D’une, Skaal il sait healer, lui.

Dit-il en regardant Héra en coin.

SKAAL : Et de deux, en plus de vous emmerder, ils sait tanker en forme d’ours.

HÉRA : Alors vient faire mumuse Nounours.

ALEDYN : On va te transformer en descente de lit ça ne va pas traîner.

Les gnomes, les nains et chacun des leurs alliés étaient en tain de se battre violemment. Les épées, et les dagues s’entrechoquaient, les sorts partaient carboniser ceux qui se trouvaient sur leurs trajectoires, le sang coulait à flots. Au milieu du chaos guerrier Slayeur, face à Bouty et Steel dégaina sa hache.

SLAYEUR : Assez ris maintenant ! Battez vous !

OTIWANA : Pas si vite sale nain !

Il vit apparaître derrière Bouty et Steel Otiwana, épée à la main qui arrivait vers eux. Elle se plaça entre ses deux compagnons, sans même leur adresser un regard et fixa le nain dans le blanc des yeux.

OTIWANA : C’est entre toi et moi maintenant ! Seuls à seuls ! Face à face ! Un duel à mort !

SLAYEUR : Tu es bien présomptueuses sale gnomette. Ta couardise aurait-elle disparue ?

OTIWANA : Comme ton pseudo accent allemand le nain.

Le mépris et la haine qui s’entendaient dans chacune de leur voix illustrait bien l’exécration que ces deux adversaires se portaient. Ils ne se quittaient plus du regard. Leurs armes dégainées tremblaient de la colère qu’ils se vouaient l’un à l’autre, la tension montait d’un cran avec chaque seconde qui s’écoulait et qui les conduisait inexorablement vers ce combat à mort, inéluctable, à présent.

OTIWANA (sans cesser de fixer Slayeur) : Bouty, Steel, laissez moi gérer ça seule. Sortez par la chaîne Nord, Circée et Valérien se battent de l’autre côté.

SLAYEUR : Ce stupide gnome a réussit à s’en sortir ? Il est plus coriace que je ne le pensais.

OTIWANA : Lui il s’en sortira en vie. Contrairement à toi.

Bouty et Steel disparurent. De part et d’autre du portail d’invocation, les deux adversaires se tournaient autour prêts à bondir.

SLAYEUR : A combat d’exception, mesure d’exception. Je te réserve le privilège de périr avec cette arme.

Il porta sa hache horizontalement face à son visage, le manche s’en allongea alors, jusqu’à éclore en une deuxième lame identique à l’autre bout.

OTIWANA : Ce n’est pas une double hache qui va m’empêcher de te tuer Slayeur.

SLAYEUR : Ce n’est pas l’estime que tu te portes qui va m’empêcher de te découper en morceaux Otiwana.

En finissant sa phrase il se jeta brusquement sur Otiwana, hache en tête. Cette dernière para en bloquant avec sa lame le manche de la double hache. Slayeur donna une impulsion à son arme et Otiwana dut bondir d’un mettra en arrière, avant de se remettre en position d’attaque.

OTIWANA : Tu frappes trop fort. Tu ne sais rien faire dans la subtilité. Je comprends pourquoi tu ne te bats jamais, tu es tellement pataud avec quand tu combats.

SLAYEUR : J’espère que tu me sais assez subtil pour savoir qu’il en faut plus pour m’énerver.

OTIWANA (invoquant une boule de feu) : En ce cas si tu me défie de faire bouillir ton sang…

Elle lâcha son projectile enflammé en direction du nain qui le para avec son bouclier. Il n’en bondit qu’avec plus de force en sa direction, et le corps à corps s’engagea avec force, lui assénant avec lourdeur des coups de hache en sa direction, et l’abattant sans vergogne sur elle qui les esquivait du mieux qu’elle put en parant quand elle le pouvait. Elle se téléporta d’un coup derrière lui et l’immobilisa avec un cône de froid.

Au sommet de la montagne Béné avait libéré Oruchimaru du cercle de feu dans lequel il l’avait emprisonné.

SEIGNEUR GNIEV : Vous êtes libres de vous mouvements Oruchimaru, je vous attends.

En posture de combat, de sa main gauche il lui fit signe d’approcher tandis que de la droite sa baguette était pointée en direction du voleur.

ORUCHIMARU (les dents serrées) : Tu vas morfler Béné.

SEIGNEUR GNIEV : Oubliez Béné jeune rogue, il est mort. Et craignez à présent le seigneur Griev !

Il s’élança avec panache en direction de Griev, ses deux bras dansaient autour de lui, avec au bout de chacun, ses dagues qui virevoltaient. Mais, avec une vélocité proprement bluffante, le prêtre déchu bloqua alors deux de ses attaques, avec son arme, mettant les mains du voleur à bas et de sain main gauche envoya une décharge d’énergie qui propulsa Oruchimaru plusieurs dizaine de mètres en arrières. Oru se releva avec peine et voyait Griev en train de faire se détacher un des colossaux piliers de pierre du plafond. L’immense madrier de roche lévitait alors au-dessus du rogue, et s’abattis brusquement en sa direction. Il eut tout juste le temps d’esquiver que le pilier tomba à la verticale dans le sol, s’enfonçant profondément, le voleur du alors courir au plus vite hors du cratère qui était en train de se former derrière lui. Le choc passé il vit alors un trou béant d’où émergeait le bruit de l’immense poutre de pierre qui traversait les étages inférieurs. Elle perça finalement le plafond de la grotte et déboucha dans la chambre principale du Mont Blaclrock où les Nains et les Gnomes se battaient.

En tombant, elle ricocha violemment sur le monolithe en suspension, pour s’écraser sur le bord de la coursive, et s’enfoncer dans la lave emportant avec elle les soldats qui se battaient trop près du point d’impact. L’immense rocher en suspension fut balancé brutalement sur son axe, mais solidement arrimé à ses chaînes, il resta suspendu. Slayeur et Otiwana titubèrent, mais ils restèrent sur le dessus de la plate forme, le choc libéra cependant le maréchal de son étreinte de glace et il lança sur la gnomette deux horions sacrés, qui la frappèrent de plein fouet. Cette dernière eut tout juste le temps de contre-attaquer après s’être posé un bouclier de givre et envoya des explosions des arcanes au paladin.

Juste à côté de l’endroit où le morceau de charpente pierreux était tombé, le combat faisait rage entre Samantha, Fyfy et Fouregueule. Au milieu du fracas des armes la prêtresse se soignait du mieux qu’elle le pouvait des dégâts magiques, en enlevant ses dots et autres malédictions à coup de dissipations ou des potions. Elle effrayait l’ours du chasseur et le chien de la démoniste lorsque ceux-ci s’approchaient de trop près, mais elle avait clairement du mal à lutter contre 4 assaillants en même temps ; tandis que de son côté Skaal faisait de son mieux face au chasseur nain et à la prêtresse des ténèbres humaines qui se jetaient sur lui. Il se soignait dès qu’il avait quelques fractions de seconde de répit, enlevant les affaiblissements magiques en se transformant en ours et se jetant à l’assaut de la prêtresse qui n’hésitait pas elle non plus à l’effrayer pour s’en débarrasser. Du côté des couloirs surplombant la caverne, Circée aux prises avec Valérien prenait un malin plaisir à le transformer en mouton, puis le ralentir avec des cônes de froid avant de le bombarder de boules de feu incandescentes. Le Gnome, revenu de là où on n’aurait pas du revenir, était pourtant coriace et résistait bravement aux attaques de la sorcière, lui octroyant un coup d’épée sitôt qu’il se rapprochait d’elle. Bouty et Steel de leur côté avaient retrouvée Sylirie et ses démonistes sur le front nord de la bataille et lui prêtaient main forte pour l’aider à repousser les assaut des nains menés par Mentha, C’Nedra et Poubhell.

Sur les hauteurs du pic, Oruchimaru semblait en mauvaise posture. Le Seigneur Gniev, séparé de lui par le cratère béant s’amusait avec lui, en lui lançant de loin des pieux de glace, des météores enflammés et des arcs électriques. Pour couronner le tout, il avait ramené plusieurs dragons à la vie, et les contrôlant, leur faisant attaquer le voleur qui tant bien que mal arrivait à leur résister tout en évitant les sorts de son adversaire, qui faisait plus de dommages à ses propres créatures qu’au rogue lui-même.

Otiwana, déchaînée contre Slayeur poursuivait le combat avec acharnement. À présent les deux ennemis se battaient sur la chaîne suspendue au dessus du magma bouillant, et que, de temps en temps, un morceau de pierre tombant du cratère heurtait, la faisant trembler. Invoquant avec ardeur toute la gamme de ses sorts elle contrait les attaques du nain, qui lui aussi arrivait à se protéger de son assaillante grâce à son bouclier.

Sylirie, ses amis et ses troupes, qui se trouvaient en fâcheuse posture face au groupe de Nains qui les attaquait et qui étaient menés par les deux prêtres et le palanain, réussit à renverser le cours du combat grâce à l’arrivée providentielle de Zahy et ses troupes qui prirent leur ennemis à revers et les encerclaient peu à peu.

Samantha de son côté n’en menait pas large. Cernée par Fouregueule, son ours, Fyfy, et son chien elle ne donnait pas cher de sa peau. Son bouclier n’allait plus tenir longtemps face aux assauts répétés du chasseur nain et aux attaques enflammées de la démoniste. Acculée contre la rambarde, prête à être précipité dans la lave, elle commençait à paniquer. C’est alors que les griffes d’Eshkandar du Fouregueule déclenchèrent leur attribution magique et le nain se transforma alors en un immense homme tigre. Ses deux adversaires jubilaient déjà d’avance de la joie de pouvoir la déchiqueter avant de la jeter au feu. Dans un éclair de survie, elle utilisa alors son sort de peur, et lança un contrôle mental sur le nain qui courait paniqué à côté de Fyfy. Une fois en possession de son esprit, elle fit empoigner la démoniste par le tigre géant qu’elle fit se jeter dans la lave corps et bien avec sa ténébreuse complice. Leurs pets qui allient se ruer sur la prêtresse pour l’achever disparurent alors en même temps que leurs deux maîtres mouraient carbonisés.

Skaal, là où il se trouvait, n’était pas dans une position plus favorable que Samantha. Il ne lui restait plus que quelques points de vie et il tentait de se soigner en boucle entre Héra et Aledyn qui ne cessaient de lui infliger des coups. Il était à un coup de la mort. Aledyn voulu l’achever avec une attaque du raptor, le druide eu tout juste le temps de l’éviter en se jetant sur les côtés ; le Nain qui était lancé sur sa trajectoire ne pu s’arrêter et il percuta Héra de plein fouet. En entrant en collision les deux corps dégagèrent une sorte d’explosion lumineuse, et ils disparurent tous les deux. Skaal affalé au sol, se soigna aussitôt qu’il se fut relevé, et regarda en pouffant de mépris l’endroit où ses deux adversaires avaient disparus.


SKAAL (ricanant) : Ça t’apprendra à jouer deux persos en même temps sur le même compte. Le serveur t’a bannis espèce de tricheur.

Du côté de Circée et de Valérien, le combat tournait en revanche à l’avantage du gnome qui avait acculé la sorcière contre l’orbe magique qui permettait de rejoindre l’antre de Néfarian, et qui, malheureusement pour elle, avait été désactivée par les Elfes de Sang.

VALÉRIEN (menaçant) : Je veux t’entendre supplier avant de mourir Circée !

CIRCÉE : Plutôt crever !

Le Gnome envoya sa Quel’Serrar en direction de Circée qui évita le coup de justesse. L’épée du guerrier s’était retrouvée coincée dans l’orbe qui commençait à émettre des étincelles peu rassurantes.

CIRCÉE (paniquée) : Et merde ! Elle va exploser !

Valérien couru aussi vite qu’il pu pour se réfugier en arrière, mais Circée dont un morceau de la Robe était prise entre l’épée et le globe n’arrivait pas à se libérer, et tentait vainement de tirer sur le tissu pour se libérer.

CIRCÉE (affolée) : Connerie de robe épique de merde de trop bonne qualité à la con !

Elle n’eut pas le temps d’en faire plus que l’orbe émit une lumière aveuglante et un bruit assourdissant, et explosa telle une étoile en creusant un cratère de plusieurs mètres de diamètres dans la paroi rocheuse.

En revanche, entre Oruchimaru et Gniev, c’était clairement ce dernier qui avait l’avantage. Le rogue avait réussit à se débarrasser des dragons ressuscités, mais le seigneur le tenait en joue de l’autre côté du cratère, une énorme boule de feu lévitant au creux de sa main gauche et prête à partir vers le voleur.


SEIGNEUR GNIEV : C’est ici que nous nous disons au revoir Oru. Je vais aller nettoyer tout ce qui se passe sous nos pieds, et activer le portail d’invocation. Après je donnerai à ces stupides Elfes l’ordre d’invoquer Ragnaros, et je vous tirerai ma révérence.

ORUCHIMARU : Tu as peut-être gagné, mais tu n’en demeures pas moins une ordure à mes yeux Béné.

SEIGNEUR GNIEV (narquois) : Ordure peut-être, mais surtout gagnant.

Il lâcha sa boule de feu en direction d’Oruchimaru, mais en visant plus haut. Cette dernière le frola de justesse et parti s’écraser sur un pan du mur entre le trône et l’extérieur, qui provoqua l’éboulement d’un flanc entier de la falaise du Pic.

SEIGNEUR GNIEV (hilare) : Un avant goût de ce qui t’attends mon cher Oru. Pour le plaisir de te faire voir la mort deux fois dans les yeux. A présent… Adieu !

Alors que la boule de feu allait partir, Samantha, surgissant des ombres, poignarda Gniev par derrière dans le ventre. Ce dernier en se tordant sous l’effet de la douleur et du choc fit partir le projectile enflammé en direction du plafond qui s’effondra sur lui et elle. Ce pan colossal parti sombrer dans le cratère et l’élargit encore, quoi qu’avec moi de virulence que précédemment comme la nature du choc était différent. Des débris de pierre recouvraient entièrement la salle, et Oruchimaru ne dut son salut qu’à la présence d’un autre madrier de pierre qui s’effondra juste à ses côté et qui retint un deuxième qui était prêt à s’écraser sur lui.

Il se releva avec prudence, et malgré la prégnance du nuage de poussière qui embrumait la pièce il se mit à la recherche de Samantha :


ORUCHIMARU (inquiet) : Samanthaaaa ? Samanthaaaa ?

Oubliant jusqu’à la présence même de Gniev, il se dirigea vers le lieu de l’impact où il ne trouva qu’un amas de blocs de pierres énormes qui bordaient le cratère. Il trouva alors au milieux des décombres le corps de la prêtresse, recouvert de poussière et complètement inanimé. Il la pris dans ses bras et tenta de la faire revenir à elle :

ORUCHIMARU (la secouant) : Samantha ! Samantha ! Réponds moi ! Samantha ! Réveille toi !

Mais il du se rendre à l’évidence que ce n’était plus qu’un cadavre qu’il tenait au creux de ses bras. Il pleura à chaudes larmes.

ORUCHIMARU (pleurant) : Noooon ! Mais non ! Pourquoi ?
Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi être revenue ? Pourquoi tu t’es sacrifiée ?!?!

Il pressa sa tête contre l’épaule de celle qui l’avait sauvée, éclatant en sanglots, comme pour sa cacher à lui-même cette perte irréparable.

ORUCHIMARU (gémissant) : Pardonne moi… Pardonne moi, ma chère amie.

Un autre gémissement émergea alors du côté du cratère. Il se releva, en posant le corps de l’elfette contre un bloc de la charpente, et avança le pas ferme dans cette direction. Il savait qui il allait trouver et c’était à présent des larmes de rage qui lui collaient le long du visage. Il trouva Béné encore plus amoché qu’avant, tentant sordidement de s’accrocher au bord du cratère. La vue de son visage encore plus défiguré par l’explosion ne le dégoûtait même plus tant la haine montait en lui. Le prêtre déchu gémissait de faiblesse, il sentait qu’il allait lâcher à tout moment.

SEIGNEUR GNIEV (suppliant) : Oru, je t’en prie, aide moi mon ami.

Le voleur ne semblait même pas entendre ce que l’autre psalmodiait. Il enleva son masque et Gniev pu alors voir le regard noir, empli de haine, de son adversaire tentant de brûler son âme.

ORUCHIMARU : Misérable meurtrier… je ne suis ni ton ami, ni ton ennemi. Je suis celui dont tu verras le regard pour la dernière fois avant de mourir.

Il sorti une bouteille, dans laquelle s’agitait un liquide ardent, de sa poche.

ORUCHIMARU : Je vais pour cela honorer une promesse que je t’ai faite lorsque tu m’avais tendu une embuscade à Darnassus en te servant de Täyuyä.

Il en dévissa le flacon et en jeta le bouchon dans le cratère.

ORUCHIMARU : Voici la dernière bouteille d’« Acide de chlorure de Magma incandescent VI » que tu avais fabriquée pour Täy et qu’elle m’a donnée. Je m’étais promis de te la faire avaler alors que tu me tenais en joue, alors aujourd’hui j’honore ma promesse.

SEIGNEUR GNIEV (plaintif) : Non je t’en prie ! Non pitié ! NOOOON !

Il vida entièrement le flacon sur le visage de Béné, qui fondit instantanément, alors qu’il lâchait prise sur le bord du trou béant. Son corps chuta le long des étages inférieurs pour aller rebondir sur le monolithe et finalement sombrer une cinquantaine de mètres plus bas dans le magma incandescent qui allait finir de le dissoudre.

Mais dans l’immense caverne, le combat touchait à sa fin, les Gnomes semblaient mener largement et chargeait les Nains encore vivants hors de la montagne pour les poursuivre, ou en les poussant dans la lave afin de s’en débarrasser pour toujours.

Cependant alors que la bataille était quasiment finie et la salle presque vide le combat redoublait de fureur entre Otiwana et Slayeur. Chacun des coups qu’ils donnaient était porté avec une telle force que rien que le choc sonore produit les faisait chanceler. Leurs visages crispés de haine ne voulaient céder pas céder à l’autre le prééminence dans le combat. Leur mana était vide depuis un moment mais ils combattaient comme des furies épée contre hache, la gnomette compensant la différence de force par la colère qui l’animait, et le nain en faisait de même pour son agilité.

De loin on ne voyait de l’affrontement que les zébrures de leurs lames qui fendaient l’air autour d’eux comme autant d’éclairs mortels. Depuis un moment il se battaient sur la chaîne qui tanguait de plus en plus, mais ni l’un ni l’autre ne voulaient céder du terrain. Otiwana se jeta avec élan contre Slayeur pour bondir et retomber derrière le nain en lui donnant un coup d’épée qu’il réussit à parer, et le ballet des deux lames continua de plus belle, la gnomette bondissant dans tous les sens et le palanain faisant virevolter son arme avec une dextérité impressionnante.

La colère qui émanait d’Otiwana faisant jaillir des éclairs de son corps qui allaient danser le long de la chaîne en un crépitement électrique porteur de sa rancune. Quant à Slayeur la haine pure qui le consumait, faisait briller ses yeux d’une lumière effrayante. Après un mouvement, ils reprirent tous les deux leur place au milieu de la chaîne à quatre mètres l’un de l’autre, et se toisèrent avec mépris.


OTIWANA : Rien en semble pouvoir nous départager nain infect !

SLAYEUR : Il le semble, avatar de ta racé dégénérée !

OTIWANA : Une chose cependant fera la différence, notre ruse et notre courage, nous sommes de forces égales.

SLAYEUR : Nous ne manquons ni moi de courage ni moi de perfidie.

OTIWANA (grave) : C’est là que tu te trompes, je consens à sacrifier ma vie pour empêcher la tienne de se poursuivre.

SLAYEUR : TU… mens….

Elle lança alors un sort de glace d’une puissance inimaginable sur la chaîne. Et toute la distance entre eux fut bientôt totalement rongée par le froid.

OTIWANA : Voilà… Si tu avances, tu glisses et tu tombes. Il en ira de même pour moi. Si tu essayes de sauter, le choc de ton atterrissage, cassera ce lien de fer qui relie le monolithe aux parois du bassin et nous serons précipités dans le vide. Si nous attendons, le monolithe qui tangue de plus en plus à cause des éboulements qui viennent du plafond, créera une distorsion sur la chaîne et la brisera en nous précipitant aussi en bas.

SLAYEUR : Il y a donc Pat… Les deux rois sont à égalité quoi qu’ils fassent.

OTIWANA : Non, il y a Échec et Mat… Nous allons perdre la vie tous les deux, et rejoindre tous les pions que nous avons perdus dans la partie.

SLAYEUR : Ton courage m’impressionnerait si ce n’était une manifestation pure de ta lâcheté pour fuir ton inéluctable défaite.

OTIWANA : Je me suis engagée à mener un combat à mort contre toi et ce que tu représentes. Je tiens mes promesses, même si j’y laisse ma vie. Toi tu es trop omnibulé par tes idées dangereuses. Tu penses que ton avis est le bon et que donc la réalité elle-même doit s’y plier. Tu as tort. Sur toute la ligne. Ce sont nos idées qui doivent s’adapter aux réalités de ce monde malade et faire changer peu à peu la réalité, la rendre moins dure.

SLAYEUR : Ton discours semble drapé de vertu…
MAIS JE NE TE LAISSERAI PAS DÉTRUIRE MES RÊVES ! Jamais ! Je refuse de vivre un monde sanas Naintional-Socialisme, et je refuse ce droit à tout le monde ! Nous étions la pureté, nous étions l’avenir ! Et regarde ce que tu as fait de nous ?

Il ouvrit ses bras en croix pour mieux épouser encore l’ampleur des chaos qui avait ravagé le Pic de Blackrock.

SLAYEUR (hystérique) : Tu as gâché tous nos plans ! Tu as ruiné mon glorieux édifice ! Je te hais ! L’amour ne sera jamais plus fort que la haine, la tolérance que la ségrégation, la compassion que la colère ! Vous êtes faibles, et cela vous perdra vous, et les vôtres ! Vous êtes condamnés au trépas, inévitablement, c’est votre acceptation de l’autre, de sa différence, c’est ça qui vous perdra !

OTIWANA : Nier ce qu’est l’autre s’est s’enrichir, pas s’avilir. Tu penses tout en rapport de force, jamais en liens d’entraide. C’est toi qui es dépassé ! Tu es d’un autre âge, celui où l’animal qui grognait le plus fort imposait sa loi aux autres. Et bien rends toi à l’évidence mon pauvre ami ! Tout ceci est fini. Ton monde est mort !

SLAYEUR (vociférant) : JAMAIS ! JAMAIS !

Il hurla toute sa haine et prenant sa hache il la planta dans la chaîne qui se brisa net en deux. Chacun des deux pendants tomba en direction de la surface incandescente qui brûlait sous eux. Privé d’un de ses liens, et déjà bien secoué, le monolithe commença à sombrer peu à peu dans la lave, et le portail magique qui se trouvait à son sommet ne manquerait pas d’être rempli de toute cette énergie enflammée qui ferait imploser le Pic de Blackrock, sitôt arrivé à saturation.

Otiwana avait réussi à se raccrocher à un maillon de la chaîne. Elle remarqua que juste en dessous d’elle, Slayeur, à la toute extrémité, en avait fait de même, mais ne tenait qu’à la force d’une main tremblante. La gnomette décida alors de descendre en direction du nain.


OTIWANA : Slayeur !

SLAYEUR : Va au diable !

OTIWANA : Donne moi ta main Slayeur !

SLAYEUR : Je refuse !

OTIWANA : Tu auras beaucoup à faire pour expier tes crimes, mais tu ne dois pas fuir en mourrant. Fait face à tes responsabilités !

SLAYEUR (au bord des larmes) : Rien ni personne ni changera quoi que ce soit. Je refuse de vivre dans un monde qui ne soit sans Naintional-socialiste.

En achevant ses mots, il lâcha prise pour se jeter dans le magma où il parti rejoindre tant des gens qu’il y avait envoyé et qui s’était tout autant fourvoyés que lui. Ainsi disparu le Maréchal Slayeur, Führer des Nains.

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Dernière édition par Samantha le 10 Aoû 2007, 17:05; édité 1 fois
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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

Otiwana, elle, tenta de remonter avec peine, mais le monolithe déréglait de plus en plus le cycle magmatique et c’était alors des explosions de roches enflammées et de langues de laves qui éclaboussaient partout et qui firent fuir les derniers courageux restés sur place. En arrivant au sommet de la chaîne Otiwana se trouva bien en peine de pouvoir remontrer car elle ne pouvait atteindre le rebord.

OTIWANA (geignant) : Noooon ! Si près du but.

Elle considéra avec anxiété le niveau de la lave qui montait, plus l’imposante masse de pierre s’enfonçait dedans, et toues les explosions qui l’environnaient.

OTIWANA (désespérée) : AU SECOURS ! A L’AIDE !

Anthem vint alors répondre à son appel.

ANTHEM : Oti mais qu’est-ce que tu fais là ?

OTIWANA : C’est un peu long à expliquer mais sors moi d’ici.

ANTHEM : Mais pourquoi ?

OTIWANA (incrédule) : Tu te moques de moi ?

ANTHEM (pouffant) : Le moins du monde ma chère. J’ai révisé mes plans. Pourquoi me contenter de diriger ce qu’il reste de la guilde par ton biais en te manipulant, alors que mon seul charisme suffira à mener la bande d’abrutis qui reste et qui n’a pas encore péri ?

OTIWANA (désespérée) : Non Anthem, pas toi….

ANTHEM (commençant à incanter son sort de flammes sacrées) : Désolée ma chérie, mais les femmes ont des raisons que la Raison ignore. Et tu ne…

Oruchimaru venait de lui donner un violent coup de pied dans le dos, qui la propulsa trois mètres en avant dans le bassin ardent, où elle rejoignit Slayeur.

OTIWANA : Oru ? C’est toi ? Tu as entendu mon appel à l’aide ?

ORUCHIMARU (affligé) : C’est la pire journée de ma vie aujourd’hui Oti.

OTIWANA : Et comment. Allez sors moi de là. Et enfuyons-nous au plus vite.

Le rogue la fit remonter rapidement, mais une fois le pied posé à terre, elle remarquait le corps de Samantha gisant à leur pieds.

OTIWANA : SAMANTHA ! Mon Dieu ! Est-ce qu’elle est… ?

Oruchimaru baissa pudiquement la tête et sécha ses larmes naissantes avec son poing.

ORUCHIMARU (larmoyant) : Allons-y s’il te plait à présent.

Il pris le corps de Samantha sur son épaule, et il quitta le Mont Blackrock avec Otiwana, tandis que le feu finissait de ravager les éphémères vestiges de cette bataille épique qui vit s’opposer les Nains et les Gnomes.



EPILOGUE :

Après le retour d’Oruchimaru et d’Otiwana, qui étaient les derniers à l’intérieur du Pic, les Gnomes et leurs prisonniers nains se mirent à l’abri du mieux qu’ils purent dans les cavernes du chaudron dans la Gorges des Vents brûlants. Tandis qu’ils y entraient encore, le Pic de Blackrock s’effondra sur lui-même emportant avec lui les dépouilles de tous les braves qui y avaient combattus, ainsi que les Elfes de Sang qui étaient restés à l’intérieur, et qui se retrouvèrent engloutis par la lave dans le Cœur de Magma alors qu’il attendaient en vain les ordres de leur chef. La disparition de la Montagne provoqua un immense champignon de fumée qui s’étendit en un voile des Malterres à Strangleronce et qui obscurcit le ciel pendant plusieurs jours.

Après s’êtres tous retrouvés dans les cavernes en attendant de pouvoir sortir, chacun des compagnons conta aux autres qui et comment il avait combattu et ce que chacun d’eux avait appris durant la bataille. Otiwana leur raconta comment Slayeur avait fini et Anthem les avait trahis ; Steel et Bouty ainsi que Valérien, comment ils s’étaient échappé. Oruchimaru leur narra les plans affreux de Béné et la façon héroïque dont Samantha avait sacrifié sa vie pour le sauver. Ils la pleurèrent tous à chaudes larmes et décidèrent de l’enterrer à Darnassus, nouveau siège de la guilde, au pied de l’arbre où se trouvait le triplex d’Anthem, qui était à présent le quartier général de la nouvelle NRV. Les Nains qui ne furent pas trop mouillés dans la cabbale anti-gnomique furent laissé libres, les autres, en fonction de la gravité de leur actes furent placés en détention comme ce fut le cas pour Mentha, C’Nedra et Poubhell qui étaient les seuls rescapés du conseil et qu’on avait enfermé dans la tour de Karazhan pour une durée de 25 ans.

Otiwana, en tant que Présidente des Gnomes, retissa les liens avec les races que les nains avaient tant œuvré à défaire. Le Roi Magi fut remis sur son trône d’Ironforge, et l’Alliance reparti comme jamais. On repris Gnomeragan aux troggs, et Otiwana en fut élue la président à vie après cet autre succès. Skaal, fut nommé archidruide par le conseil druidique et succéda à Stranghlem. Sous son patronage, la capitale des Elfes de la nuit ressembla un peu moins à un cimetière car il y développa les débits d’alcool. Bouty et Steel se marièrent, mais ce dernier était, fidèle à lui-même, toujours aux aguets, car sa femme faisait tourner la tête à plus d’un homme. Zahyruss fut nommé général en chef des armée de Stormwind et à leur tête mena de nombreuses batailles victorieuses contre le Fléau entre deux visites dans les bars gays de la ville humaine. Valérien et Ikky partirent ensemble à l’aventure après s’être fixés comme défis de tuer à deux seuls les quatre dragons d’émeraude. Sylirie, à force de persévérance, devint et pour longtemps la seule et unique grande-connétable de l’Alliance, et on murmurait partout qu’à chaque BG où elle faisait son apparition, la Horde perdrait inéluctablement. Oruchimaru, fréquenta de moins en moins la guilde et s’exila de plus en plus dans la solitude. Il revenait néanmoins à Darnassus plusieurs fois l’année pour fleurir la tombe de Samantha. Les No Rules Victory prospérèrent, et attirèrent beaucoup de nouvelles et brillantes recrues, au point d’égaler, puis de surpasser les meilleures guildes qui existaient. Quant à Xaan il passa le reste de ses jours sur son serveur pourri. Le monde semblait retrouver la paix après ce que les historiens d’Azeroth appelèrent : « La guerre des Gnomes ».
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Samantha



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MessagePosté le: 10 Aoû 2007, 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Samantha :


Slayeur :


Bouty & Steel :


Oruchimaru :


Otiwana :


Sylirie :


Affiche GdG 1 :

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anthem



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MessagePosté le: 22 Oct 2007, 21:28    Sujet du message: complainte de la healeuse automate Répondre en citant

LA COMPLAINTE DE LA HEALEUSE AUTOMATE

J'ai pas d'mandé à j’ouer prêtresse
J'voudrais seul'ment cesser d’healer
J'ai pas envie d’em taper l’stress
Mais faut bien que je sois stuffée
Je suis guildée chez NRV
J'suis rien qu'une healeuse automate
Ça m'laisse tout mon temps pour tchater
Même si j'tiens plus beaucoup au ph4t
J'suis quand même prête à PvP
Je suis guildée chez NRV

Un jour vous verrez
La healeuse automate
S'en aller
Aller ninja du ph4t
À MC
Où vais-je me perdre aujourd'hui ?
Et m’égarer demain ?
C'est c'que j'me dis tous les matins
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?
Mais j’ai ni plan, ni rien
J'ai juste envie d'êt' bien

J'veux bien comploter
Juste pour me placer
Être gourou à vie
Comme je dis
Une poigne de fer
Dans un gant de laine
Pour qu’on m’aime
S’pas un problème

La nuit j’file sur mon tigre noir
C’est déjà bien si j’endors pas
Les mobs veulent me couener le lard
Mais moi je trace je les vois pas
Ma vie ne me ressemble pas...
Je suis guildée chez NRV

Y a longtemps qu'me suis pas bourrée
Dans mes bars glauques souterrain
Pour moi boire n’est pas un pêché
D’la Thunderbrew de bon matin
Je suis comme une éponge à vin...
Je suis guildée chez NRV

Un jour vous verrez
La healeuse automate
S'en aller
Aller ninja du ph4t
À MC
Où vais-je me perdre aujourd'hui ?
Et m’égarer demain ?
C'est c'que j'me dis tous les matins
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?
Mais j’ai ni plan, ni rien
J'ai juste envie d'êt' bien

Un jour vous verrez
La healeuse automate
S'en aller
Aller ninja du ph4t
À MC
À MC
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Mais où êtes vous ?


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